Megabus (entreprise)

Megabus est une société britannique de transport par autocar, filiale du groupe Stagecoach, présente en Europe et en Amérique du Nord.

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Megabus

Création Août 2003
Siège social Perth
 Écosse
Actionnaires Stagecoach
Activité Transports
Société mère Stagecoach
Site web http://www.megabus.com/

Megabus est une compagnie low cost qui s'est fait connaître en proposant des prix très bas, à une livre sterling ou un euro selon les pays[1].

Historique

2003-2006 : Création et développement au Royaume-Uni

Megabus se lance le avec la ligne Londres-Oxford, puis avec les lignes Édimbourg-Glasgow, Édimbourg-Perth, Glasgow-Dundee, Manchester-Liverpool et Manchester-Leeds quelques mois plus tard.

Par la suite, de nombreuses liaisons sont créées entre Londres et les grandes villes du pays.

2006-2012 : Déploiement en Amérique du Nord

De nombreuses modifications sont apportées au réseau britannique le .

Dans le même temps, la société déploie son réseau en Amérique du Nord, précisément dans l'est, le sud et l'ouest des États-Unis, et dans les provinces canadiennes du Québec et d'Ontario.

Les services proposés par Megabus rencontrent un important succès. En 2012, la société propose 92 destinations en Europe (transportant plus de trois millions de voyageurs par an) et 70 destinations en Amérique du Nord (transport 16 millions de passagers par an)[2].

Depuis 2012 : Développement en Europe

Le , Megabus ouvre ses premières lignes en Europe continentale, reliant Londres à Boulogne-sur-Mer, Paris, Bruxelles et Amsterdam[2],[3].

En 2013, Megabus ouvre une ligne entre Cologne, Bruxelles, Gand et Londres.

Derrière, de nombreuses lignes sont lancées en France, en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne.

Megabus attaque le marché français interne en 2015 grâce à la libéralisation permise par la Loi Macron[4],[5]. Avant cette libéralisation, seules les liaisons internationales avec cabotage national étaient autorisées[6]. Une douzaine de villes françaises sont desservies à partir du printemps 2015. Mais en , la compagnie de cars se déclare en faillite à cause de la perte du contrat de sous-traitance du seul client français de Megabus, FlixBus, étant donné que la société allemande a racheté l'activité française de Megabus durant l'été 2016, sans signer d'accord de reprise des salariés de la filiale française de Megabus, puis a fusionné ses lignes avec celles de Megabus. Les cars Megabus devenant doublons avec ceux de FlixBus, il a ensuite été décidé de la rupture de l'accord entre les deux sociétés. Résultat : une partie des collaborateurs se mettent en grève et critiquent la loi Macron qui aurait desservi leurs intérêts.[réf. nécessaire]

En , la faillite de Mégabus est annoncée quelques mois après son rachat par FlixBus. 175 salariés sont licenciés économiques[7].

2016 : FlixBus

Au , les lignes des activités européennes continentales de Megabus sont rachetées par FlixBus[8]. Cela couvre notamment les secteurs de Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas ainsi que sur les liaisons internationales vers et depuis le Royaume-Uni. Megabus devient donc de facto un sous-traitant de FlixBus, avec qui il est lié par contrat[9].

Après ce rapprochement, Flixbus gère 100 000 liaisons journalières dans 19 pays[8].

En , Flixbus dénonce le contrat le liant à la société MegaBus. Cette dernière entre alors en cessation d'activité et décide de licencier ses salariés[10]. En , un accord intervient entre la direction et les syndicats : un plan social est décidé, qui concernera 175 employés de Megabus[11].

Polémiques et litiges

En , un autocar de la société Megabus effectuant le trajet Barcelone-Londres (via Toulouse et Paris) a été stoppé par la police espagnole qui reprochait au chauffeur de voyager seul, d'avoir falsifié la carte de chronotachygraphe et de dépasser la durée maximale autorisée de conduite. Le chauffeur a été interpellé puis placé en garde à vue par la police espagnole. Cet incident avait créé la polémique car les passagers s'étaient retrouvés livrés à eux-mêmes et se sont sentis abandonnés sur le bord de la route par la société de transport[12],[13],[14],[15].

Galerie photos


Voir aussi

Notes et références

  1. Souen Léger, Autocars : qui sont les acteurs du marché ? sur www.lechotouristique.com, le 27 août 2015
  2. Robert Viennet, Stagecoach va relier Londres à Paris et Amsterdam par autocar sur www.mobilicites.com, le 27 mars 2012
  3. Geneviève Bieganowski, GB : chaud devant... les bus low cost Stagecoach déboulent en France ! sur www.tourmag.com, le 16 avril 2012
  4. Guillaume Errard, « Dès maintenant, réservez un Paris-Toulouse en bus... pour 1 euro », Le Figaro, (consulté le )
  5. Grégory Raymond, « Trajets en bus: Eurolines, iDBUS, Megabus... la guerre des bus est déjà déclarée », Huffington Post, (consulté le )
  6. Sarah Vernhes, « J'ai testé le bus Paris-Londres pour un euro », Le Point, (consulté le )
  7. « Macron en marche, ses bus en panne », Libération (consulté le )
  8. Souen léger, « Autocars : Flixbus acquiert les activités de son rival Megabus en Europe continentale », L'Écho Touristique, (consulté le )
  9. Robert Viennet, « Flixbus rachète les activités de Megabus en Europe continentale », sur Mobilicités, (consulté le )
  10. « Cars Macron : les chauffeurs de Megabus en grève », lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le )
  11. Lionel Steinmann, « Accord chez Megabus pour le premier plan social des cars Macron », Les Échos, (consulté le )
  12. « Cauchemar sur le Barcelone-Toulouse : des plaintes contre Megabus », La Dépêche du Midi, (consulté le )
  13. Guillaume Atchouel et Sylvie Roux, « Barcelone-Toulouse : l'incroyable galère des passagers du bus low-cost », La Dépêche du Midi, (consulté le )
  14. « Autocar Megabus stoppé : "L'incroyable galère des passagers du low-cost" », Midi libre, (consulté le )
  15. Pauline Chateau, « Un bus low-cost laisse 70 passagers sur une aire d'autoroute », Le Figaro, (consulté le )

Articles connexes

Liens externes

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