Menhirs des Terriers

Le site a été découvert en 1922 par Marc Borréani lors d'une prospection dans le massif des Maures[1]. Une fouille de sauvetage dirigée par Philippe Hameau y a été entreprise en 1994-1995. Les menhirs ont été dressés sur la pente nord de la montagne des Terriers, à environ 300 m d'altitude. Ils ont été retrouvés dressés, couchés, voire partiellement enfouis[1]. Le site était parsemé de blocs dont certains ont pu être reconnus comme des fragments des menhirs.

Il est probable que les pierres furent extraites d'une carrière reconnue à 200 m du site mais sur l'autre versant de la montagne, soit un dénivelé de 30 m[1] à parcourir. Dans cette carrière, un bloc demeuré en place pourrait d'ailleurs correspondre à un menhir en cours d'élaboration qui fut abandonné sur place. A proximité, des lames et éclats de silex, ainsi que des tessons d'une céramique modelée, ont aussi été retrouvé. Il semble que les blocs bruts ont été retravaillé pour en arrondir les arêtes (deux à quatre arêtes selon les cas) ou le sommet, comme dans le cas du menhir D[1].

Le décapage en périphérie des pierres n'a révélé ni fosse de fondation ni pierres de calage. Six tessons d'une céramique orangée ont été recueillis à la base du menhir B. Elle pourrait être datée entre le Néolithique moyen et le Bronze ancien.