Meurtre d'Ashley Ann Olsen
Ashley Ann Olsen était une Américaine vivant à Florence, en Italie, qui a été assassinée dans son appartement le . Un immigré clandestin arrivé en Italie en provenance du Sénégal lors de la crise des migrants en Europe en 2015 a été arrêté et condamné pour meurtre.
Ashley Ann Olsen | |
Fait reproché | meurtre |
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Pays | Italie |
Ville | Florence |
Date | |
Nombre de victimes | 1 : Ashley Ann Olsen |
Jugement | |
Statut | meurtre et viol |
Le contexte
L'affaire a attiré l'attention comme l'un des nombreux meurtres commis par des migrants lors de la crise des migrants en Europe[1]. Selon le New York Times, les agressions sexuelles du réveillon du Nouvel An en Allemagne ont « résonné en Italie », et le chef de la police de Florence a répondu aux inquiétudes relatives à la sécurité, « assurant au public que Florence était en sécurité » après le meurtre d'Olsen.
Harcèlement sexuel
Le meurtre d'Olsen a été présenté comme un exemple du harcèlement sexuel que subissent les femmes, en particulier les jeunes femmes étrangères, dans les villes italiennes[2],[3].
Olsen a été tuée à un moment où l'opinion publique montrait son inquiétude concernant les agressions sexuelles de la part de migrants envers les femmes européennes. L'attention internationale se concentrait sur les agressions sexuelles commises au nouvel an en Allemagne qui ont eu lieu dans plusieurs villes juste avant que Olsen soit tuée. En janvier[Quand ?], le Danemark a débattu d'une proposition visant à interdire à quiconque ne pouvait pas parler le danois, l'allemand ou l'anglais d'entrer dans un bar ou une boîte de nuit, l'affaire Ashley Ann Olsen ne fait que réconforter ces decisions[4][pertinence contestée].
La victime
Olsen est la fille de Walter et Paula Olsen, de Summer Haven, en Floride[5],[6],[7],[8]. Elle est diplômée de l’Académie Saint-Joseph en 1999[réf. nécessaire]. Elle a déménagé à Florence en 2014 après la fin de son mariage avec le plongeur sud-africain Grant Jankielsohn[9] et avec l'intention d'étudier l'art et de vivre près de son père, qui enseigne dans une école américaine à Florence[10],[11]. Elle vivait dans un appartement du quartier Oltrarno de Florence lorsqu'elle a été assassinée[12].
Meurtre, enquête et procès
Olsen, 35 ans, a été retrouvée morte dans son appartement du quartier Santo Spirito de Florence par son petit ami, l'artiste florentin Federico Fiorentini, le [13]. Des marques sur son cou indiquaient qu'elle avait été étranglée[14],[15].
Cheik Tidiane Diaw, un ressortissant sénégalais de 27 ans récemment entré en Italie en tant qu'immigrant clandestin, a été arrêté pour ce crime. Des témoins ont vu les deux personnes sortir ensemble d'une boîte de nuit à Florence le . Des caméras de sécurité dans la rue les ont enregistrés se rendant à l'appartement d'Olsen aux premières heures du . Après avoir identifié Diaw à l'aide d'une caméra de sécurité, la police l'a convoqué pour un interrogatoire et l'a arrêté sur la base de preuves ADN[16]. L'avocat de Diaw, Antonio Voce, a déclaré que Diaw et Olsen avaient consommé de la cocaïne et de l'alcool[17].
L'enquêteur principal dans l'affaire, Giacinto Profazio, était impliqué dans l'affaire du meurtre de Meredith Kercher, une affaire avec laquelle l'assassinat d'Olsen est fréquemment comparée[18].
Le , le réexamen des bandes de sécurité par les autorités a montré que le suspect Diaw après son premier départ était rentré de nouveau dans l'appartement la nuit du meurtre et avait passé du temps à l'intérieur[19].
Les procureurs ont demandé à son encontre une peine à perpétuité, la peine la plus sévère en Italie[20],[21].
Auteur
Le meurtrier Cheik Diaw est un immigré clandestin arrivé en Italie en 2015[22],[23]. Selon le procureur, les analyses d'ADN d'un mégot de cigarette et d'un préservatif trouvés par les enquêteurs de la police dans la salle de bain d'Olsen ont conduit à l'arrestation de Diaw.
Diaw a été reconnu coupable de meurtre et condamné à 30 ans de prison[24].
Les avocats de l'accusé ont fait appel du verdict, mais la peine initiale de 30 ans de prison a été confirmée en [25].
Médias
Bibliographie
- Un giglio macchiato di sangue d'Angela Giulietti (2016)
Voir aussi
Références
- zlindsey Bever, « African immigrant says he fought with U.S. woman in Italy but 'she was still alive' », Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
- Patricia Grisafi, « The myth of the good victim: As an American facing street harassment abroad, I wondered what it meant to be a "good victim" », Salon.com, (lire en ligne, consulté le )
- Barbie Latza Nadeau, « Ashley Olsen Didn't Deserve to Die, No Matter How Hard She Partied », Daily Beast, (lire en ligne, consulté le )
- Barbie Latza Nadeu, « Denmark Bounces Migrants From Nightclubs », Daily Beast, (lire en ligne, consulté le )
- Stephanie Kirchgaessner, « Ashley Olsen's family defend murdered artist's character from 'offensive' media », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- Gaia Pianigiani, « Italy Arrests Suspect in Death of American Woman », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- AP, « St. Johns County artist murdered in Italy », News 4, (lire en ligne, consulté le )
- Pietro Lombardi, « Ashley Olsen death: Family defend slain artist from 'offensive' media coverage », CNN, (lire en ligne, consulté le )
- Barbie Natza Nadeau, « An 'Eat, Pray, Love' Story Ends in Murder », Daily Beast, (lire en ligne, consulté le )
- Rosie Scamell, « Italian police open murder inquiry into death of American woman », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- Antonio Passanese, « [Esplora il significato del termine: Ashley, lo sfogo della famiglia "Quante falsità su di lei"] Ashley, lo sfogo della famiglia "Quante falsità su di lei" », Corriere della Sera, (lire en ligne, consulté le )
- Michelle Capecchi, « Remembering Ashley Olsen one year on », The Florentine, (lire en ligne, consulté le )
- Andrea Vogt, « Italian police search for killer after American socialite found strangled in her Florence apartment », The Daily Telegraph, (lire en ligne, consulté le )
- Gaia Piangianini, « Italy: American Woman Found Dead », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- Stephan Faris, « Online Life of American Murdered in Italy Spurs Theories About Her Death », Time, (lire en ligne, consulté le )
- Tom Kington, « Ashley Olsen: DNA ruse trapped socialite's 'killer' », The Australian, (lire en ligne, consulté le )
- Barbie Latza Nadeau, « Ashley Olsen Didn't Deserve to Die », Daily Beast, (lire en ligne, consulté le )
- Nick Squires, « Italian police arrest illegal immigrant over murder of American woman in Florence », The Daily Telegraph, (lire en ligne, consulté le )
- Luca Seranno, « Omicidio Ashley, nuove immagini di Cheik che lascia l'appartamento della donna », La Repubblica, (lire en ligne, consulté le )
- AP, « Life sentence sought in murder of American woman in Italy », Fox News, (lire en ligne, consulté le )
- Josephine McKenna, « Ashley Olsen murder: man jailed for 30 years over death of US socialite in Italy », The Daily Telegraph, (lire en ligne, consulté le )
- Reuters, AP, AFP, « Senegalese man arrested in Ashley Olsen murder case », DW, (lire en ligne, consulté le )
- Rosie Scammell, « Ashley Olsen: art community in shock over American's murder in Florence », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- Gaia Piangiani, « Italian Court Sentences American's Killer to 30-Year Term », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- « Omicidio di Ashley Olsen, confermata la condanna a 30 anni per Diaw », La Nazione, (lire en ligne, consulté le )
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