Meybod

Meybod est une ville ancienne qui remonte à la période pré-islamique : l'endroit était déjà habité à l'époque mède et on y a trouvé de nombreuses pièces de monnaie sassanides[1].

Elle connut une importance centrale à l’époque de la dynastie muzzafiride qui régnait sur les provinces centrales de l’Iran du XIV^e siècle[1].

La forteresse de Narin Qaleh daterait pour partie de l'époque mède. Elle a servi de siège militaire sous les muzzafirides et a été conquise, puis détruite partiellement par les armées de Tamerlan[1].

Meybod a été un centre de production de céramiques argileuse, puis, depuis la fin du XIX^e siècle de céramique siliceuse, avant de se consacrer principalement, dès la fin du XX^e siècle, à la porcelaine[2].

Outre la forteresse de Narin Qaleh et la Grande Mosquée, Meybod abrite le mausolée de Khadijeh Khâtoun, le caravansérail Shâh-’Abbâsi, un pigeonnier, des badgirs, un yakhchal, un musée de la céramique et un musée du tapis.

• Micheline Centlivres-Demont, Une Communaute de potiers en Iran : Le centre de Meybod (Yazd), éditions Dr Ludwig Reichert, 31 décembre 1971, 132 p. (ISBN 978-3-920153-06-3)

• Quelques vues de Meybod
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  Yakhchal à Meybod. (Les murs épais de ces constructions permettaient de stocker la glace jusqu'en été).
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  Forteresse de Narin Qaleh.
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  Pigeonnier à Meybod.
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  Puits à eau
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  Caravansérail
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  Château

• Saeid Khânâbâdi, Meybod, où les potiers traduisent le désert, in La revue de Téhéran, numéro 74, janvier 2012.

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