Michèle Kirry
Michèle Kirry, née le à Troyes (Aube), est une haute fonctionnaire française.
Préfète d'Ille-et-Vilaine | |
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Christophe Mirmand (d) Emmanuel Berthier (d) | |
Préfète de la Nièvre | |
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Daniel Matalon (d) Jean-Pierre Condemine (d) |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Michèle Cot |
Nationalité | |
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Activité |
Distinctions |
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Préfète d'Ille-et-Vilaine et de la Région Bretagne de à , elle est nommée le par le Conseil des ministres présidente du Conseil supérieur de l’appui territorial et de l'évaluation, à compter du .
Biographie
Famille
Michèle Suzanne Yvette Cot naît le à Troyes, dans l'Aube, du mariage de Jean Cot, général d'armée et de Marguerite Zonca[1]. Ses grands-parents étaient agriculteurs[2]
Le , elle épouse Antoine Kirry, avocat. De ce mariage, sont nés trois enfants[1].
Formation
Après des études au lycée Fustel-de-Coulanges de Strasbourg, elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Strasbourg en 1981[3] et licenciée en droit[1].
En 1989-1990, elle quitte son emploi au ministère de l'Économie et des Finances afin de poursuivre des études à l'université de New York, où elle valide un master en sciences politiques[1].
Parcours au sein de la fonction publique
À l'issue de ses études en , elle est nommée attachée d'administration centrale au ministère de l'Économie et des Finances où elle reste jusqu'en 1989 avant son départ aux Etats-Unis. À son retour, elle intègre la promotion Gambetta (1991-1993) de l'École nationale d'administration[1]. En 1993, elle sort de l'ENA dans le corps des administrateurs civils. Affectée au ministère de l'Intérieur, elle est chargée de mission auprès du préfet tout en étant secrétaire générale de la région Île-de-France, chargée des politiques sociales[4]. En , elle est nommée chef de bureau à la Direction générale des collectivités locales (DGCL) au ministère de l'Intérieur[1]. En , elle est mise à disposition du Conseil d'État en qualité d'auditeur[1]. En , elle est nommée chef du bureau des élections et des études politiques du ministère de l'Intérieur[5]. En , elle est nommée sous-directrice des élus locaux et de la fonction publique territoriale (DGCL) puis sous-directrice des personnels, toujours au même ministère. En , elle est nommée directrice des ressources humaines du ministère de la Santé, des Affaires sociales, de la Jeunesse et des sports[1]. Le , elle est nommée préfète de la Nièvre, dont elle est titularisée en 2014. Elle devient préfète hors-cadre en octobre de cette année-là. En , elle est nommée directrice des ressources et des compétences de la Police nationale, à la direction générale de la Police nationale[6]. Elle y reste deux ans, puis en mai 2017 est nommée chargée de mission auprès du secrétaire général du ministère de l’intérieur. Le , elle est nommée préfète de la région Bretagne[7]. En tant que préfète de cette région, elle est également préfète de la zone de défense et de sécurité Ouest, ainsi que préfète du département d'Ille-et-Vilaine[8]. En , elle sera nommée présidente du Conseil supérieur de l’appui territorial et de l'évaluation à partir du et donc annoncée sur le départ de son poste de préfet[9],[10].
Prises de positions
Le , Michèle Kirry est nommée présidente du jury du concours d’entrée de l’ENA[11]. Dans son rapport, « elle se montre très critique sur l’uniformité des candidats, appelés à devenir l’élite administrative de la Nation. Elle déplore leur uniformité, leur manque d’originalité, leur incapacité à réfléchir par eux-mêmes, leur « frilosité » qui les empêche de « proposer une vision personnelle du sujet ». Elle invite les futurs fonctionnaires au « courage qui consiste à faire une analyse personnelle », loin des « raisonnements formatés ». »[5].
En 2019, elle s'oppose à un arrêté du maire de Langouet interdisant les pesticides sur sa commune[12], considérant l'interdiction d'utilisation de produits phytosanitaires comme étant une compétence du ministère de l'Agriculture[13],[14].
Féministe, elle déclare être contre la méthode des quotas et de la discrimination positive dans les nominations au sein de la fonction publique, considérant que « nous voulons être nommées parce que nous sommes compétentes et non parce que nous sommes des femmes »[15].
Elle considère que le mouvement des Gilets jaunes « dit à l'origine quelque chose du sentiment de relégation d’une partie de la population, notamment celle qui, tout en travaillant, a du mal à faire face aux fins de mois ». Elle condamne les exactions et destructions qui s'en sont ensuivi[15].
Distinctions
Décorations
Le , Michèle, Suzanne, Yvette Kirry, née Cot, est nommée chevalier de l'ordre national du Mérite au titre de « administratrice civile au ministère ; 17 ans de services civils »[16] et promue officier le au titre de « préfète de la Nièvre »[17].
Le , Michèle, Suzanne, Yvette Kirry, née Cot, est nommée chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « sous-directrice au ministère ; 26 ans de services civils »[18] et promue officier le au titre de « préfète de la région Bretagne, préfète de la zone de défense et de sécurité Ouest, préfète d'Ille-et-Vilaine »[19].
Notes et références
- Who's Who in France, édition 2015, p. 1243.
- « Qui est la nouvelle préfète de Bretagne ? - Le Journal des Entreprises - Ille-et-Vilaine », sur Le Journal des Entreprises (consulté le ).
- « Nominations 2009 », sur le site des anciens élèves de l'Institut d'études politiques de Strasbourg (consulté le ).
- « Mme Michèle KIRRY - Préfète hors classe - Biographie mise à jour le 15 juillet 2019 », sur www.lesbiographies.com, (consulté le ).
- Yann-Armel Huet, « Qui est Michèle Kirry, la nouvelle préfète de Bretagne ? », sur le site du quotidien Ouest-France, (consulté le ).
- « Michèle Kirry, nouvelle préfète de région : « Je vais devenir Bretonne » », sur www.bretagne-economique.com (consulté le )
- ActeursPublics, « Michèle Kirry nommée préfète de région | Nominations | Acteurs Publics », sur Michèle Kirry nommée préfète de région | Nominations | Acteurs Publics (consulté le )
- La Rédaction, « Michèle Kirry remplace Christophe Mirmand à la Préfecture de la Région Bretagne, a pris ses fonctions », sur www.energiesdelamer.eu (consulté le )
- Vincent JARNIGON, « La préfète de Bretagne, Michèle Kirry, annoncée sur le départ trop tôt ? », Ouest France, (lire en ligne)
- Céline Guétaz, « Le départ de la préfète de Bretagne Michèle Kirry est confirmé », sur France Bleu, (consulté le )
- Arrêté du 10 mai 2017 portant nomination de la présidente et des membres du jury du concours interne d'entrée à l'Ecole nationale d'administration de 2017.
- Cyane, Les politiciens n'ont pas d'enfants, Paris, BoD - Books on Demand, , 298 p. (ISBN 978-2-322-09585-8, lire en ligne)
- BFMTV, « Pourquoi la préfecture de Bretagne demande au maire de ce village de retirer son arrêté anti-pesticides », sur BFMTV (consulté le )
- « Le maire de Langouët interdit les pesticides ! La préfète d'Ille et Vilaine l'assigne devant le tribunal administratif ! », sur www.bioconsomacteurs.org (consulté le )
- Virginie LECLERC, « Michèle Kirry. Pour la préfète, féminisme rime avec optimisme – Femmes de Bretagne » (consulté le )
- Décret du 15 mai 2000 portant promotion et nomination.
- Décret du 14 mai 2014 portant promotion et nomination.
- Décret du 11 juillet 2008 portant promotion et nomination.
- Décret du 13 juillet 2019 portant promotion et nomination.
- Décret du 3 juin 2014 portant titularisation d'une préfète et radiation du corps des administrateurs civils - Mme KIRRY (Michèle).
- Décret du 10 octobre 2014 portant nomination d'une préfète hors cadre - Mme KIRRY (Michèle).
- Arrêté du 3 février 2020 portant nomination à la commission prévue à l'article 9 du décret n° 64-260 du 14 mars 1964 modifié portant statut des sous-préfets.
Voir aussi
Liens externes
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