Michael Roch

Michael Roch est né près de Lyon et a fait des études d'archéologie[3]. Il est d'abord médiateur culturel à La Cité de la Préhistoire à Orgnac[4].

Il devient un des prescripteurs littéraires les plus influents en ligne[2] avec la création de la chaine Youtube « La Brigade du livre » en janvier 2015[4] avec Lilian Peschet[5]. Ses vidéos sont produites sous le label Pandora créations, aux côtés du Fossoyeur de Films et Axolot[6]. Il tournera notamment un épisode au Louvre[7].

Il emménage en Martinique en 2015 pour renouer avec une partie de ses racines [8] et y mène des ateliers d'écriture sur le thème de l'Afrofuturisme en milieu carcéral et universitaire (Université des Antilles). Il enseigne également le storytelling à l’École supérieure d’animation 3D Parallel 14[6]^,[9].

Il est membre de la Fabrique décoloniale qui rassemble sociologues, politologues et artistes autour de la question de la décolonialité[6].

Il publie ses premières nouvelles dans le fanzine Banzaï, puis est publié à partir de 2012 en numérique dans la collection Pulp chez Walrus[2]. Il y écrit deux livres de science-fiction, Twelve et Mortal Derby X[6], ainsi qu'un recueil de nouvelles, Boîte de Schrödinger - Expérience 1[9].

En 2016, il publie Moi, Peter Pan chez les éditions Mü. Issue d'une nouvelle rédigée dans le cadre d’un atelier d’écriture animé par le romancier Alfred Boudry, elle devient un roman à la demande Davy Athuil, éditeur chez Mü, qui en écouté la lecture à la fin de l’atelier[2]. Le roman, reprenant les personnages de J. M. Barrie, dont Peter Pan lui-même, est divisé en plusieurs tableaux liés par ce personnage [10]. Le roman est sélectionné au grand prix de l'Imaginaire 2018[6].

La même maison d'édition publie en 2019 Le Livre jaune s'inspirant du roman Le Roi en jaune de Robert W. Chambers et de l'univers de H. P. Lovecraft, en tissant des liens avec le mouvement d'astroblackness[6].

En 2020, Rocambole réédite Twelve et Mortal Derby X aux côtés d’une nouvelle série : Héritiers[6].

En 2022, il publie aux éditions La Volte, le roman Tè Mawon[11] (« terre marron »[12]). Ce récit de science fiction[13] afrofuturiste[14] caribbéen[15] utilise la Martinique et la Caraïbe en toile de fond[16]^,[12] et fait référence à la notion de "Tout-Monde" d'Édouard Glissant[17]. Il mélange les dialogues en français avec du créole martiniquais, guadeloupéen, et haïtien[18] voire des néologismes créoles[19]. La même année il est invité "coup de coeur" au Festival Les Imaginales d'Épinal[20]^,[21].

• Ressource relative à la littérature :
  • (en) Internet Speculative Fiction Database
• Notices d'autorité :

  • Fichier d’autorité international virtuel
  • Bibliothèque nationale de France (données)

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