Michele Mari
Michele Mari, né le à Milan, est un écrivain italien. Il enseigne la littérature italienne à l'université de Milan. Il vit à Rome depuis 1972.
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Biographie
Michele Mari est philologue, spécialiste de la science-fiction et de la bande dessinée.
Dans ses histoires, il utilise fréquemment le thème de l’enfance ou de la prime jeunesse.
Son style littéraire trouve ses références dans la littérature italienne, chez Carlo Emilio Gadda, Tommaso Landolfi et Giorgio Manganelli, et hors Italie chez Louis-Ferdinand Céline.
Son avant-dernier roman, Verderame (Les Limaces françaises) lui vaut le prix Grinzane Cavour en 2008, comme super-vainqueur de la Fiction italienne.
Il est auteur d'œuvre poétique, d'essais critico-philologiques et d'ouvrages généraux, principalement consacrés à la littérature italienne des XVIIIe-XIXe siècles et à la littérature fantastique comparée.
Œuvres
- Di bestia in bestia, Milano, Longanesi 1989 réédition, Turin, Einaudi, 2013 (ISBN 978-88-062-1533-0)[1].
- Euridice aveva un cane, Milan, Bompiani, 1993[2].
Œuvres traduites en français
- Tout le fer de la tour Eiffel, [« Tutto il ferro delle torre Eiffel »], trad. de Jean-Paul Manganaro, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Cadre vert », 2005, 297 p. (ISBN 2-02-062900-3)
- Pink Floyd en rouge, [« Rosso Floyd »], trad. de Jean-Paul Manganaro, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Cadre vert », 2001, 312 p. (ISBN 978-2-02-103808-8)
- Les Limaces françaises, [« Verderame »], trad. de Jean-Paul Manganaro, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Cadre vert », 2012, 200 p. (ISBN 978-2-02-098262-7)
Récompenses et distinctions
- 2003 : lauréat du prix Bagutta pour Tutto il ferro della Tour Eiffel (Einaudi)
- 2018 : lauréat du prix Brancati pour Leggenda privata (Einaudi)
Notes et références
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Michele Mari » (voir la liste des auteurs).
- (it) Andrea Gialloreto, « Di bestia in bestia, di libro in libro. Il maniero-biblioteca di Michele Mari », dans Biblioteche reali, biblioteche immaginarie, Florence, Presses universitaires, 2015, p. 217-241.
- Thea Rimini, « Orphée et Eurydice dans le récit de Michele Mari Euridice aveva un cane », dans Cahiers d’études romanes, n° 27, 2013, p 277-288 Lire en ligne.
Voir aussi
Bibliographie
- (it) Alice Di Stefano, « Le ossessioni di Michele Mari » dans Sincronie, n° 16, 2004, p. 185-191.
- (it) Alessandro Iovinelli, « Le strategie ipertestuali di Michele Mari »" dans Narrativa, n° 20-21, * (it) uin 2001, p. 297-304.
- (it) Franca Sinopoli, « Passages della critica e riuso della tradizione letteraria in Michele Mari », dans Storia e memoria nelle riletture e riscritture letterarie, Rome, Bulzoni, 2005, p. 126-142.
- (it) Carlo Mazza Galanti, Michele Mari, Fiesole, Cadmo, 2011, 191 p. (ISBN 978-88-7923-407-8).
Liens externes
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