Miguel Rodríguez Torres

Miguel Rodríguez Torres est un militaire et homme politique vénézuélien, né à Caracas le . Ancien directeur du renseignement vénézuélien, tour à tour de la Dirección de los Servicios de Inteligencia y Prevención (DISIP) à deux reprises (2002-2005 et 2009-2010) devenue Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional (SEBIN) dont il assure la transition et la direction à la suite (2010-2014), il a été ministre des Relations intérieures, de la Justice et de la Paix entre 2013 et 2014. Depuis 2018, il est soupçonné de plusieurs infractions et est poursuivi par le régime pour « incitation présumée à la rébellion ».

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Miguel Rodríguez Torres
Fonctions
Ministre vénézuélien des Relations intérieures, de la Justice et de la Paix

(1 an, 6 mois et 2 jours)
Président Nicolás Maduro
Prédécesseur Néstor Reverol
Successeur Carmen Meléndez
Directeur du Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional (SEBIN)
Président Nicolás Maduro
Prédécesseur Lui-même
(organisme restructuré, antérieurement DISIP)
Successeur Manuel Bernal Martínez
Directeur de la Dirección de los Servicios de Inteligencia y Prevención (DISIP)
Prédécesseur Henry Rangel Silva
Successeur Lui-même
(organisme restructuré, postérieurement SEBIN)
Président Hugo Chávez
Prédécesseur Eliézer Otaiza
Successeur Henry Rangel Silva
Biographie
Nom de naissance Miguel Rodríguez Torres
Date de naissance
Lieu de naissance Caracas, Venezuela
Nationalité Vénézuélienne
Conjoint Zuleima Medina
Profession Militaire

Biographie

Carrière militaire

Issu des rangs de l'académie militaire où il côtoie des caciques du régime Vladimir Padrino López, Francisco Ameliach, Diosdado Cabello ainsi que le futur général Antonio Rivero, il est promu général de division en [1].

Carrière politique

Il est l'un des hommes de l'ombre du régime chaviste[1]. Ayant accompagné lors du coup d'État du mené par le futur président Hugo Chávez, il a déjoué, au cours des mandats de ce dernier, plusieurs tentatives d'assassinat et complots présumés contre lui[1]. Il dirige ensuite les services de renseignement vénézuéliens, la Dirección de los Servicios de Inteligencia y Prevención (DISIP) à deux reprises (2002-2005 et 2009-2010), organisme dont il assure la mutation en Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional (SEBIN) dont il assure la transition et la direction à la suite (2010-2014)[1].

Chute

Le , le contrôleur général de la République le déclare inapte à exercer toute charge publique pendant un an[1]. Dès le , il est arrêté par les membres du SEBIN, le renseignement qu'il a précédemment dirigé de 2010 à 2014, accusé d'un lien présumé avec des actions qui menaceraient les forces armées nationales[1]. Le , son avocat annonce que cinq des six charges retenues contre lui étaient levées et qu'il n'était plus poursuivi que pour « incitation présumée à la rébellion »[1].

Sources

Notes et références

Notes

    Références

    1. (es) « Miguel Rodríguez Torres », sur poderopedia (consulté le )
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