Michel Janvier de Bragance

Michel Janvier de Bragance (en portugais : Miguel Januário de Bragança), né le à Kleinheubach, en Allemagne, et mort le à Seebenstein, en Autriche, était un sujet autrichien appartenant à la maison de Bragance, portant le titre de courtoisie de duc de Bragance et prétendant migueliste au trône du Portugal de 1866 à 1920.

Pour les articles homonymes, voir Michel de Bragance (1946).

Michel Janvier de Bragance
Michel Janvier de Bragance.

Succession

Prétendant au trône de Portugal


(53 ans, 8 mois et 17 jours)

Nom revendiqué Michel II
Prédécesseur Michel Ier (roi de Portugal)
Successeur Édouard Nuno de Bragance, duc de Bragance
Biographie
Titulature Duc de Bragance
Dynastie Maison de Bragance
Nom de naissance Miguel Januário de Bragança
Naissance
Kleinheubach (Bavière)
Décès
Seebenstein (Autriche)
Père Michel Ier de Portugal
Mère Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg
Conjoints Élisabeth de Tour et Taxis
Marie-Thérèse de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg

Biographie

Famille

Naissance de Michel Janvier de Bragance à Kleinheubach.

Fils de l'ancien roi Michel Ier et d'Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg, Michel Janvier de Bragance voit le jour dans la localité bavaroise de Kleinheubach, près de Miltenberg, en Allemagne. Son père avait été détrôné en 1834 et banni du Portugal, ainsi que sa descendance[1].

Jeunesse

Il poursuit donc ses études en Allemagne, puis en Autriche, à l'université d'Innsbruck. En 1866, à la mort de son père, il est reconnu par les miguelistes comme prétendant à la couronne portugaise et roi de jure Michel II.

Carrière militaire

Michel Janvier de Bragance sert dans l'armée autrichienne et atteint le rang de colonel au 7e régiment de hussards. Durant la Première Guerre mondiale, il sert comme lieutenant-général mais démissionne en 1916, lors de l'entrée du Portugal dans le conflit aux côtés des Alliés.

Dernières années

Il travaille au sein de l'ordre de Malte jusqu'à la fin de la guerre. Le , Michel de Bragance renonce[2] à ses « droits dynastiques » en faveur de son fils Édouard Nuno de Bragance, alors âgé de treize ans.

Il meurt en 1927 et est inhumé à l'abbaye de Bronnbach, près de Wertheim.

Mariage et descendance

Michel Janvier de Bragance.

Les Bragance étaient très proches de la Maison impériale d'Autriche, qui soutint le roi Michel Ier pendant son exil, et plusieurs unions matrimoniales ont été tissé entre les deux dynasties.

En 1877, l'infant Michel épouse Élisabeth de Tour et Taxis (1860-1881), une nièce et filleule de l'impératrice d'Autriche, dont naissent trois enfants :

Veuf, il épouse en secondes noces en 1893 Marie-Thérèse de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg (1870-1935), dont naissent huit enfants :

  • Isabelle-Marie de Bragance (1894-1970), qui épouse en 1920 le prince François-Joseph de Tour et Taxis (1893-1971), d'où postérité.
  • Marie-Bénédicte de Bragance (1896-1971)
  • Mafalda de Bragance (1898-1918)
  • Marie-Anne de Bragance (1899-1971), qui épouse en 1921 le prince Charles-Auguste de Tour et Taxis (1898-1982), d'où postérité.
  • Marie-Antoinette de Bragance (1903-1973), qui épouse en 1934 Sidney Ashley Chanler (1905-1994), fils de William Astor Chanler et descendant du milliardaire John Jacob Astor, dont elle divorce en 1948, d'où postérité.
  • Philippa de Bragance (1905-1990)
  • Édouard Nuno de Bragance (1907-1976), « duc de Bragance » et prétendant au trône de Portugal
  • Marie-Adélaïde de Bragance (1912-2012), qui épouse en 1945 Nicolas van Uden (1921-1991), d'où postérité.

Source

  • Jean-Charles Volkmann, Généalogie des rois et des princes aux éditions Jean-Paul Gisserot (1998)

Références

  1. (it) Andrea Borella, La successione e le leggi dinastiche della real casa del Portogallo (Les règles de succession dynastique de la maison royale de Portugal), Rome, Societas Internationalis Studiorum Dynasticorum, , 15–16 p. (lire en ligne)
  2. Em 1920, D. Miguel II cede os seus direitos ao filho D. Duarte Nuno
  3. (en) « AUSTRIAN PRINCE ARRESTED -- He Is Charged with an Unexplained Form of Criminal Misconduct », The Indianapolis Journal, (consulté le ), p. 5
  4. (en) Matt Cook, London and the Culture of Homosexuality, 1885-1914, Cambridge University Press, , 30, 65, 68 (ISBN 9780521822077, lire en ligne)
  5. (en) « BOGUS VANDERBILT COLORED; Puzzle in Braganza Prince's Part in $500,000 Bill Transaction. », sur The New York Times, (consulté le )
  6. (en) « JAIL FOR BOGUS VANDERBILT.; Man Who Swindled Braganza Convicted In London on Another Charge. », sur The New York Times, (consulté le )

Notes

    Articles connexes

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