Mihajlo Apostolski

Mihajlo Apostolski (macédonien : Михаjло Апостолски), né le à Chtip et mort le à Doïran, était un général, théoricien militaire, politicien et historien macédonien.

Mihajlo Apostolski
Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Doïran
Nom dans la langue maternelle
Михајло Апостолски
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique
Membre de
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Liste détaillée
Héros national de la Yougoslavie (en)
Order of the Partisan Star (en)
Order of the Republic (d)
Order of Bravery (en)
Ordre de Souvorov, 2e classe
Ordre du Héros national
Ordre d'Alexandre Nevski
Order of the War Banner (en)
Médaille commémorative partisane (en)

Biographie

Il a effectué son éducation primaire à Chtip, puis, en 1927, il a été diplômé de l'Académie militaire de Belgrade. En 1938, il achève son éducation à l'Académie de commandement.

Pendant l'invasion du Royaume de Yougoslavie en avril 1941,il est Major de l'état-major général et sabote des ponts pour freiner la progression des forces de l'Axe[1] et il est capturé par les Italiens. Il est toutefois rapidement libéré, tout comme 12 000 autres prisonniers macédoniens après requête du gouvernement bulgare, allié à l'Allemagne et à l'Italie[2],[3],[4],[5],à la demande du ministre bulgare de la guerre, il soumit le père d'Apostolski, qui combattit dans l'armée bulgare pendant la Première Guerre mondiale et devint invalide en raison de blessures subies au front[6]. En Novembre 1941, il demanda son service dans l'armée bulgare[7], et les autorités bulgares lui ont offert le grade de capitaine dans les troupes du travail, ce qu'Apostolski refuse, offensé par la rétrogradation[8]. En le printemps de 1942, il entre dans l'Armée populaire de libération de Macédoine et devient un chef communiste de la Guerre de libération nationale de Macédoine. En mai 1943, il devient général, puis, lors de la seconde session de l'Assemblée anti-fasciste pour la Libération du Peuple yougoslave (AVNOJ), il accède à sa Présidence[9]. Il préside également l'Assemblée anti-fasciste pour la Libération du Peuple macédonien (ASNOM). À partir de 1944, il commande, en plus de ses forces macédoniennes, des détachements en Serbie et au Kosovo[9],[10].

Après la guerre, il devient l'un des chefs de l'armée de la nouvelle Yougoslavie socialiste. Dans les années 1960 il abandonne ses fonctions militaires et dirige l'Institut d'histoire nationale de Skopje.Il est également membre fondateur de l'Académie macédonienne des sciences et des arts, et son président de 1976 à 1983[9]. Il est accusé d'avoir systématiquement falsifié l'Histoire (et il est même crédité de la phrase "Je n'ai aucune preuve, mais je prétends")[11], utilisé des Discours de haine contre la Bulgarie et le peuple bulgare[12],et dans la déshumanisation des Bulgares. [13]

Références

  1. Kiro Gligorov, Macedonia is Everything we Have, Izdavacki centar TRI, 2001, Skopje macédonien : Киро Глигоров, Македонија е сѐ што имаме, Издавачки центар ТРИ, 2001, Скопје
  2. Letter No.11660 From the Ministry of Ware to the Bulgarian Central Campaign Committee of Macedonia Sofia, May 28, 1941 CSA, fund 396, list 1, file 37, page 4. Original, typed.
  3. Resolution from General Mitev was: Rome, to be set free, signed on 02.07.1941. CMA, f. 20, op. IV, a.e. 25.
  4. Dimitre Minchev (Military Publishing House, Sofia, 2002) Bulgarian Camagne Committees in Macedonia - 1941, Shtip, July 23, 1941, Document № 41.
  5. Bulgarian Central Military Archives (CMA), fund 20, list 4, file 25.
  6. Мите Апостолов Матовски. Молба вх. № 194 до Министра на Войната Modèle:Ref-bg
  7. Македонски научен институт, 13 юли, 2016 г. Михайло Апостолски иска да стане български чиновник.
  8. Contested Ethnic Identity: The Case of Macedonian Immigrants in Toronto, 1900-1996, Chris Kostov, Peter Lang, 2010, (ISBN 3034301960), p. 13.
  9. Blaze Risteski (editor), Macedonian Encyclopedia (vol. I), MANU, 2009, Skopje.
  10. Narodni heroji Jugoslavije, Mladost, Beograd 1975.
  11. Венко Марковски, "Кръвта вода не става", София, издателство на БАН, 1981 стр. 100.
  12. 40. Противобългарската дейност на Темпо и неговите сподвижници - Апостоловски и Колишевски - II
  13. ОТРОДИТЕЛЯТ – „НАРОДНИЙ ХЕРОЙ”

Voir aussi

Liens internes

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