Mikhaïl Netchvolodov

Mikhaïl Dmitrievitch Netchvolodoff (en russe : Михаил Дмитриевич Нечволодов), né le à Saint-Pétersbourg et décédé le à Paris, est un général russe de l’armée impériale membre du corps expéditionnaire russe en France lors de la Première Guerre mondiale

Mikhaïl Dmitrievitch Netchvolodoff
Михаил Дмитриевич Нечволодов

Naissance
Saint-Pétersbourg
Décès  83 ans)
Paris
Origine Empire russe
Arme Infanterie
Grade Général major (генерал-майор)
Années de service 18861917
Conflits Révolte des Boxers, guerre russo-japonaise, Première Guerre mondiale
Distinctions Ordre de Saint-Georges

Ordre de Saint-Vladimir
Ordre de Sainte-Anne
Ordre de Saint-Stanislas
Légion d’honneur
Croix de guerre

Famille Alexandre Netchvolodov (frère)

Biographie

Noble du gouvernement de Iekaterinoslav et fils du général-major Dimitri Ivanovitch Netchvolodoff, Mikhaïl Dmitrievitch participe à la campagne de Chine, la guerre russo-japonaise ainsi qu’à la Première Guerre mondiale.

À la veille de la grande guerre Netchvolodoff est colonel dans le 132e régiment d’infanterie de Bendery avant de prendre commandement, le , du 175e régiment d’infanterie de Batourino. Pour la capture du village Nisko, pris aux forces austro-hongroises, Netchvolodoff reçoit l’ordre de Saint-Georges de 4e classe au printemps 1915.

Portrait de Mikhaïl Netchvolodoff lors de son commandement en France (fin 1916).

Le , Netchvolodoff est nommé commandant du 1er régiment spécial d’infanterie de la 1re brigade sous les ordres du général Lokhvitski du corps expéditionnaire russe en France ( - Mais 1917)[1],[2]. Il rejoint avec ses hommes le front champenois durant l’été 1916. Engagé dans la région d’Aubérive il est promu général-major le pour sa bravoure au combat. Les autorités françaises le décorent de la légion d’honneur et de la croix de guerre. Maintenu à la tête de son unité en France, il participe avec son régiment en (Offensive Nivelle) à la reprise du village de Courcy (au Nord de Reims)[3], action pour laquelle les régiments 1 et 2 de la 1re brigade russe sont cités à l'ordre de l'Armée Française[4],[5].

En , Netchvolodoff regagne la Russie[6] et prend le commandement d’une brigade de la première division spéciale d’infanterie.

Après la Révolution bolchevique survenue en Russie, Nechvolodov émigre en France, où à l'instar d'autres réfugiés russes, il devient chauffeur de taxi. En 1926, il participe au Congrès russe des Affaires étrangères à Paris. Il participe activement à la vie d’associations russes en France (l'Union des Chevaliers de Saint-Georges, l'Union des officiers russes participants à la guerre sur le front français, et l'Union des sympathisants à la mémoire de l'empereur Nicolas II). Il meurt le à Paris.

Notes

  1. M.K. Tchiniakov, "Komandny sostav ossobikh polkov brigad i divizii" in Rousskie voïska vo frantsii, Moscou, 1997, p. 91.
  2. Chef d'escadron Xavier Culot, Les brigades russes en France 1916-1917 « une épopée oublié », École Pratique des Hautes Études, Thèse de DEA visible au Service Historique de la Défense à Vincennes, France.
  3. Les armées françaises dans la Grande guerre., t. V. 5,1, annexes 4, Ministère de la guerre, état-major de l'armée
  4. « Citation à l'ordre de l'armée française. 1re brigade russe. », sur Journal officiel Gallica.fr,
  5. « Citation à l'ordre de l'Armée française pour Netchwoldoff. », sur Journal officiel Gallica.fr,
  6. (ru) Iouri Nikiforovitch Danilov, Русскіе отряды на французскомъ и македонскомъ фронтахъ : 1916-1918 г.г., Paris, Союзъ Офицеровъ участниковъ войны на французскомъ фронтѣ, , 256 p. (lire en ligne), p. 131.

Sources

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