Michel Larionov

Mikhaïl Fiodorovitch Larionov (en russe : Михаил Фёдорович Ларионов), dit Michel Larionov, né le à Tiraspol (gouvernement de Kherson, Empire russe) et mort le à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), est un peintre, graveur et décorateur russe naturalisé français.

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Michel Larionov
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Михаил Фёдорович Ларионов
Nationalités
Russe
Française (depuis )
Formation
Activités
Conjoint
Autres informations
Membre de
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Représenté par
Genre artistique
Archives conservées par

Biographie

Michel Larionov étudie à l'école de peinture de Moscou. Son style passe de l'impressionnisme au fauvisme ; il est l'un des pionniers du rayonnisme et parmi les premiers animateurs de l'avant-garde en Russie.

Il se lie avec Kasimir Malevitch, a pour élève Vladimir Tatline et fonde, en 1910, le groupement du Valet de Carreau puis, en 1912  après une dispute avec David Bourliouk , Queue d'Âne. En 1911, sous son influence Tatline crée son tableau Le Marin.

Il épouse Nathalie Gontcharova, autre artiste peintre russe célèbre, avec qui il élabore, dès 1909-1910, les fondements du rayonnisme, dont il écrit le manifeste en 1912 (publié en 1913 à Moscou). Il crée l'année suivante le mouvement du Toutisme avec Mikhail Le Dentu et le poète Ilia Zdanevitch, également connu sous le nom de Iliazd.

Larionov expose au Salon des indépendants à Paris, en même temps que Nathalie Gontcharova et l'artiste peintre Alexandra Exter, grâce à l'appui des époux Sonia et Robert Delaunay, sollicités par Exter.

En 1914, il s'installe à Paris, se consacrant à des décors pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev, qu'il réalise entre 1915 et 1922. Il ne retourne plus dans son pays natal après la révolution bolchévique de 1917.

En 1915, sur le front, il est victime d'une grave blessure qui le handicape jusqu'à la fin de sa vie[2].

Il repose avec son épouse au cimetière parisien d'Ivry (7e division).

Œuvre

Collections publiques

En France

En Russie
En Suisse

Le détenteur de la plus grande collection d'œuvres de Larionov, Andréi Nakov, a été poursuivi par la justice de Genève pendant plus de dix ans sur un soupçon d'authenticité des peintures déclarées[2].

Publications

  • Konstantin Bolshakov, Le Futur, illustré avec Gontcharova, Moscou, 1913 — ouvrage confisqué par la censure.
  • L'Art décoratif théâtral moderne, illustré avec Goncharova, Paris, La Cible, 1919.
  • Alexander Blok, Les Douze, illustré avec Goncharova, Paris, 1920.
  • Manifestes, traduit du russe par Régis Gayraud, présentés par Gabriella di Millia, Éditions Allia, 1995 (ISBN 2-9042-3592-2).

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Sjeng Scheijen (dir.), The Big Change. Revolution in Russian Painting 1895-1917, musée des Bons-Enfants Maastricht, 2013, 188 p.
  • Elie Eganbury (Iliazd), Nathalie Gontcharova, Michel Larionov, traduit du russe par Régis Gayraud, Éd. Clémence Hiver, 1995, 120 p. (ISBN 2-905471-38-7).

Archives

Liens externes

Références

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