Min Djibalina
Le chant « Min djibalina » est une traduction du chant patriotique «Yeffegh-ed ssouth deg’durar », chanté déjà par les scouts de Kabylie en 1945. C’est le maquisard Ssi Moh Nnachid qui l’a déclaré à l’occasion d’une célébration du 1er novembre
من جبالنا (ar) | |
Min Djibalina (ar) | |
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De nos montagnes | |
Hymne de | Algérie |
Paroles | Mohamed Laïd Al-Khalifa 1931 |
Musique | Mohamed El Hadi Chérif |
Adopté en | 1963 |
Min Djibalina est un chant patriotique algérien glorifiant le combat nationaliste pour l’indépendance de l'Algérie. Les textes sont l'œuvre de Mohamed Laïd Al-Khalifa.
Les scouts musulmans algériens l'ont rendue célèbre en la chantant durant les manifestations du 8 mai 1945 à Sétif.
Paroles (première strophe)
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Paroles de (Mohamed Laïd Al-Khalifa)
Publié dans le Journal National El MOUDAJHID 19.04.2020
Parcours d’un homme de culture : Mohamed Laïd Al-Khalifa, une anthologie oubliée
Mohamed Laïd Al-Khalifa « aimait travailler et jouer à l’ombre », loin des lumières des projecteurs ou des crépitements des appareils photo. Il avait opté pour le « retrait et l’humilité », affirme son fils Nadjib, estimant qu’il s’agit d’un choix personnel, car tout artiste ou homme de culture aspire à la renommée et la célébrité.
Anthologie de la culture populaire algérienne, Mohamed Laïd Al-Khalifa est resté, sa vie durant, « humble et réservé » n’ayant d’autres obsessions que la créativité et la perfection, ont témoigné, jeudi à Médéa, des proches de l’auteur du célèbre champ patriotique Min djibalina. Un « éternel insatisfait, très critique vis-à-vis de ce qu’il accomplissait, pensant toujours pouvoir faire mieux et plus », témoigne son fils, Nadjib, journaliste, en marge d’une rencontre sur le parcours de son paternel, organisé à la maison de la culture Hassane El-Hassani. Affirmant garder l’image d’un « infatigable créateur, en quête permanente de perfection », son fils cadet évoque, avec beaucoup de fierté, les souvenirs de ce père qui, à l’âge de 55 ans, va trouver encore du temps pour se documenter et peaufiner ses connaissances en matière d’art dramatique, transcendant ce sentiment de « suffisance » qui prime chez beaucoup d’hommes de culture, d’artistes et de comédiens, qui pensent avoir atteint « les cimes de la gloire », dès la première consécration publique, alors qu’un long chemin les attend encore pour prétende à une quelconque célébrité.
Son fils Nadjib, estimant qu’il s’agit d’un choix personnel, car tout artiste ou homme de culture aspire à la renommée et à la célébrité, cherche une audition auprès du public, mais ce n’était jamais le cas d'Al-Khalifa, le père. L’œuvre monumentale qu’il a réalisée, durant plus d’un demi-siècle, n’a pas altéré ce « choix », au contraire, son « anonymat le stimulait dans sa quête perpétuelle de perfectionnement et de créativité », selon Nadjib qui pense, néanmoins, que cette retraite a été bénéfique plus à la culture algérienne qu’à l’homme qui a mis toute sa vie au service de l’art. Autre singularité de ce pilier de la culture algérienne, sa réussite à trouver le parfait équilibre entre la religion et l’art, en parvenant, à travers ses œuvres, à « trouver le juste milieu » entre deux domaines jugés incompatibles, mais que Mohamed Al-Khalifa a su « réduire les oppositions et faire fusionner », grâce à l’éducation religieuse qu’il avait acquise auprès de son père, qui officiait en qualité de mufti à Médéa, au début du siècle dernier, note encore son fils Nadjib.
Le père de Min djibalina, célèbre champs patriotique qu’entonnaient les valeureux combattants de la glorieuse Révolution de novembre 1954, a permis l’éclosion de grands comédiens dont il avait « reconnu la graine de réussite », tels que les inégalables Hassan El-Hassani et Rouiched. Cela lui a permis aussi de se propulser au sommet de la gloire grâce à « son flaire » et à l’expérience acquise sur les planches du temps où il dirigeait sa troupe théâtrale Rédha-Bey, pépinière de talents et de comédiens émérites.
Articles connexes
- Chants patriotiques algériens
- Kassaman
- Fidaou El Djazair
- Chaabou al Djazaïri Mouslimoun (ar)
- Ichehadi Ya Sama (ar)
- Djazairana (ar)
- Ya Chahid (ar)
- Alayki Minni Es-Salam (ar)
- Nahnou Toullabou al Djazaïr (ar)
- Hizb Eth-Thouar (ar)
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Min Jibalina » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
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