Mine de Morila

La mine de Morila est une mine d'or située au sud du Mali, et exploitée par AngloGold Ashanti et Randgold Resources.

Mine de Morila
Ressources
Or
Exploitant
Propriétaire
Ouverture
2000
Fermeture
2017
Pays
 Mali
Division administrative
Commune
Coordonnées
11° 40′ 45″ N, 6° 50′ 59″ O

Histoire

La mine a ouvert en 2000, mais elle n'a été inaugurée qu'en 2001[2].

Les communautés locales ont reproché à la mine de créer un clivage entre la population, en séparant ceux qui étaient bien payés, des plus pauvres. Ce qui conduira à une grève en 2004, puis un accord avec les propriétaires, qui ont promis d'investir dans les municipalités locales après la fermeture de la mine[3].

En 2008, sa fermeture a été programmée pour 2013, par l'État malien. Cependant, elle a été repoussée plusieurs fois, en raison de réserves d'or plus importantes que prévues[4]. Sa fermeture devrait avoir lieu en 2020[5].

Lors de la Journée Mondiale de l'Environnement de 2015, l'entreprise a été certifiée ISO 14001.

En 2017, la mine s'est agrandie vers la commune de Domba, ce qui a conduit la compagnie à déplacer une partie des villageois. Mais la nuisance sonore et la poussière étaient telles que la commune a porté plainte à plusieurs reprises, et a demandé l'annulation des travaux[6].

Exploitation

Cette mine d'or appartient à un consortium qui comprend Randgold Resources (40 %), Anglogold Ashanti Ltd (40 %) et l’État malien[1].

La mine s'étend sur 1 250 ha dans la commune de Sanso et de Domba, à 280 km au sud-est de Bamako, la capitale du Mali[1]. En 2016, le ministère des mines a affirmé que la mine avait extraite plus de 209 tonnes d'or[4]. Selon Randgold, en 2017, la compagnie a produit plus de 70 000 onces d'or, pour un profit de plus de 19 millions de francs CFA.[7]

À la suite des annonces de fermetures, l'exploitation a dû renvoyer une partie de ses salariés ; elle est ainsi passée de près de 1 300 employés en 200 à 815 en 2016[2].

Après Mine

L'entreprise a conçu un projet agro-business, pour permettre aux populations locales de continuer à avoir des revenus, et pour utiliser l'espace transformé par la mine. Des projets de pisciculture, d'aviculture, d'apiculture et d'agriculture ont donc ainsi déjà commencé à se mettre en place[2]. Elle propose aussi un centre qui emploie les locaux, et leur propose des perfectionnements ainsi que des formations, aux développements durables et aux ressources humaines, par exemple[8].

Références

  1. (en) « Morila Gold Mine | The Mine », sur www.randgoldresources.com (consulté le )
  2. « Mine de Morila Une fermeture concertée et des perspectives annoncées », sur mines.gouv.ml, (consulté le )
  3. (en) « Mining reforms in Mali leave the country poorer », sur minesandcommunities.org, (consulté le )
  4. « Mali : la mine de Morila fermera en 2019 », sur jeuneafrique.com, (consulté le )
  5. (en) « Morila », sur randgoldresources.com (consulté le )
  6. « Mali : la mine de Morila gagne du terrain jusqu'à Domba, les villageois sont en colère », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  7. (en) « Annual Report-Morila Gold Mine », sur randgoldresources.com, (consulté le )
  8. « Mali : Mine d’or de Morila : Les coulisses d’une fermeture annoncée », sur maliactu.net, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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