Minga (tradition sud-américaine)
De manière générale, une minga est une action, éventuellement festive et souvent conviviale, de travail collectif à des fins sociales. Le mot dans cette acception a une origine sud américaine.
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En Amérique du Sud
Une minga également appelée minka ou mink'a (en langue quechua) ou minca ou encore mingaco, est une tradition sud-américaine de travail collectif à des fins sociales.
D'origine probablement précolombienne, cette tradition met le travail commun au service d'une communauté, d'un village ou d'une famille, à des moments déterminés où un effort important est nécessaire : récoltes agricoles, constructions de bâtiments publics, déménagements... En amazonie péruvienne, la fête de la minga est un « appel aux adolescents et hommes pour aider à des travaux quotidiens »[1].
La minga se pratique en particulier au Pérou, en Équateur, en Bolivie et au Chili.
Au Japon
Le mot Minka, d'origine japonaise recouvre une tradition proche ou équivalente au Japon pour la construction communautaire de maisons ou architectures[2],[3],[4],[5].
Notes et références
- Durand G (1977) Habitat et société des rives du Rio Tigre (Amazonie péruvienne). Travaux et Mémoires de l'Institut des Hautes Études de l'Amérique Latine Paris, (30), 79-89.
- Fahr-Becker, Gabriele. In: Gabriele. Ryokan - A Japanese Tradition. Cologne: Könemann Verlagsgesellschaft mbH, 2001. (ISBN 3-8290-4829-7)
- Engel, Heinrich. In: Heinrich. The Japanese House - A Tradition for Contemporary Architecture. Rutland/Tokyo: Charles E Tuttle, 1980. (ISBN 0-8048-0304-8)
- Itoh, Teiji. In: Teiji. Traditional Domestic Architecture of Japan. New York/Tokyo: Weatherhill/Heibonsha, 1979. (ISBN 0-8348-1004-2)
- Nishi, Kazuo. What is Japanese Architecture - A Survey of Traditional Japanese Architecture. Tokyo: Kondansha International, 1996. (ISBN 978-4-7700-1992-9)