Minialuxe

Minialuxe est une marque de miniatures automobiles, implantée originairement à Oyonnax, dans le département de l'Ain et aujourd'hui basée à Cestas dans le département de la Gironde.

Minialuxe

Création 1953
Dates clés 31-05-2012 immatriculation de la société actuelle
Disparition 1978
Fondateurs Monsieur Grand-Clement
Personnages clés Édouard Blanc
Forme juridique Société à responsabilité limitée
Siège social Cestas
 France
Direction Marc Faujanet depuis le 06/06/2012
Activité Commerce de détail de jeux et jouets en magasin spécialisé
Produits Miniatures automobiles
Sociétés sœurs Librairie d'Alienor

Patisserie Opera Arcachon

Laboratoire Opera

Le Moulin de Cestas

Retraite Seniors

Actimat 33

Garage de la cote Saint Marc

Effectif 6 à 9 salariés en 2018
SIREN 751813791[1]
Site web en.minialuxe.fr/minialuxe

Chiffre d'affaires comptes non disponibles

Histoire de Minialuxe

La rue Anatole France à Oyonnax

La fabrication d'autos miniatures Minialuxe voit le jour en 1953 avec l’apparition de ses premières voitures en plastique. La société était située au 168/170 rue Anatole-France, à Oyonnax, ville connue pour son industrie liée à la confection d’objets manufacturés en matière plastique[2]. Toutefois, les établissements Grand-Clément, créés cinquante ans plus tôt à Oyonnax, se spécialisent dans l’injection plastique et la fabrication de nombreux objets du quotidien dans ce nouveau matériau qui modifie en profondeur la fabrication des objets manufacturés.

Production

La majorité de sa production était[réf. nécessaire] au 43e, mais certains spécimens ont été réalisés au 32e et au 86e. Hotchkiss Grégoire[3], Peugeot 203 fourgonnette, Renault Frégate, Citroën 15 CV, Ford Vedette et Simca Aronde, avec des lignes rondes et simples, sans vitrages ni aménagement intérieur, constituent la première collection. Galeries, bagages sur le toit, remorques, accessoires ou encore coffrets compléteront la gamme. Durant les années 1960 puis 1970, le petit-fils, Édouard Blanc, accroît innovations et produits dérivés. Dans les années 1960, Minialuxe propose les tacots ou ancêtres, tout comme Clé, Rami ou Safir. Mais Édouard Blanc se distingue en créant des véhicules qui sortent de l’ordinaire, par exemple les Oldsmobile 1902 [réf. souhaitée], Jamieson 1902 ou encore Landau Park Royal 1912. Parallèlement, la gamme des contemporaines au 43e s’élargit avec un passage à des matières plastiques qui ne se déforment pas. Les derniers modèles seront conçus par Louis Surber, ami de longue date de la famille Blanc.

Minialuxe se caractérise par un soin particulier apporté au boîtage qui accompagne les miniatures. On retrouve des paysages de montagne, de campagne, etc. Minialuxe a aussi produit de magnifiques coffrets (place de la gare, autoroute, parkings, etc.) devenus très rares car très fragiles.

Le choc pétrolier

Avec l'accroissement du coût des matières plastiques due au premier choc pétrolier, les marges se réduisent. De nouvelles formes de jeux et de jouets voient le jour et une concurrence venue d’Asie apparaît. À la fin des années 70[4], la production de la marque disparaît. Minialuxe a cessé son activité en 1978.

Une marque relancée

C’est en que la marque française renaît sous la forme d’une société commerciale : « Minialuxe ». Après avoir signé un contrat de licence de marque pour vingt ans, Marc Faujanet, un homme d'affaires, propriétaire du titre Passion 43e (le magazine spécialisé de la miniature automobile au 1/43ème) décide de redonner vie à cette entreprise en s'engageant à ne pas rééditer à l'identique la collection des anciennes miniatures conçues à l'époque par la marque et à recréer un outillage par la conception de nouveaux moules. Les miniatures sont fabriquées en zamac en éditions souvent limitées à quelques centaines d'exemplaires. Le style et le niveau de détail des miniatures rappellent les productions Dinky Toys.

Références

  1. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
  2. Pierre Goffinet, « Les marchés locaux du travail en Rhône-Alpes », Économie et statistique, no 182, , p. 65-69 (DOI 10.3406/estat.1985.5031).
  3. « Hotchkiss Gregoire », Musée des arts décoratifs (consulté le ).
  4. « Cycliste (Figurine) », Musée des arts décoratifs (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

  • Gilac (basée à Oyonnax) a également fabriqué des jouets en plastique.
  • Portail du modélisme
  • Portail de la France
  • Portail des entreprises
  • Portail de l’Ain
  • Portail du Bugey
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.