Mission d'observation en Yougoslavie

La mission a été souvent critiquée car celle-ci a eu peu d'impact sur le conflit[1].

Sept observateurs européens perdent la vie durant la mission :

• le 7 janvier 1992, le crash d'un hélicoptère AB-205 de l’Armée de terre italienne près de Podrute (Novi Marof), tue cinq observateurs (quatre Italiens : Silvano Natale, Fiorenzo Ramacci, Enzo Venturini, Marco Matta[3] ; et un Français : Jean-Loup Eychenne[4]^,[3]), le premier militaire français tué en Ex-Yougoslavie. L'hélicoptère a été touché « par erreur » par des tirs de roquettes et de canons d'un MiG-21 de l'armée de l'air yougoslave[1]^,[5] ;
• en mai 1992, les soldats de l'armée fédérale yougoslave tuent le commandant belge Bertrand Borrey près de Mostar (Bosnie)[1]^,[6] ;
• l'adjoint au chef des observateurs de la mission est retrouvé défenestré en 1997. Selon les proches de la victime citée par A. Dumoulin et N. Gros-Verheyde, il pourrait s'agir d'un assassinat des services serbes maquillé en suicide[1].

• Décision  93/603/PESC du Conseil relative à l action commune, adoptée par le Conseil sur la base de l article J.3 du traité sur l Union européenne, concernant le soutien à l acheminement de l aide humanitaire en Bosnie-Herzégovine, 31993D0603, adoptée le 8 novembre 1993, JO du 20 novembre 1993, p. 1-2, entrée en vigueur le 8 novembre 1993 [consulter en ligne, notice bibliographique]
  
• André Dumoulin et Nicolas Gros-Verheyde, La politique européenne de sécurité et de défense commune : parce que l'Europe vaut bien une défense, Paris, Bruxelles, Éditions du Villard, B2, avril 2017, 492 p. (ISBN 978-2-9560013-0-0, lire en ligne)
• « Commémoration du 18ème anniversaire du décès des membres de la mission d’observation de la Communauté européenne », sur Ambassade de France en Croatie, 7 août 2012
• « Jean-Loup Eychenne », sur mémoiredeshommes.sgga.defense.gouv.fr (consulté le 30 novembre 2017)
• André Riche, « Un Belge tué en Bosnie paie le prix d'un conflit enlisé », Le Soir,‎ 4 mai 1992 (lire en ligne)