Mohamed Ali Ganzoui
Mohamed Ali Ganzoui, né le à Haïdra[1], est un homme politique tunisien. Il a effectué sa carrière au sein des services de sécurité tunisiens.
Mohamed Ali Ganzoui | |
Fonctions | |
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Ambassadeur de Tunisie à Malte | |
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Secrétaire d'État chargé de la Sûreté nationale | |
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Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
Premier ministre | Mohamed Ghannouchi |
Gouvernement | Ghannouchi I |
Ambassadeur de Tunisie en Syrie | |
– | |
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité | |
– | |
Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
Premier ministre | Hamed Karoui Mohamed Ghannouchi |
Gouvernement | Karoui Ghannouchi I |
Prédécesseur | Mohamed Larbi Mahjoubi |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Haïdra, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Rassemblement constitutionnel démocratique |
Enfants | Razi Ganzoui |
Diplômé de | Université de Tunis - El Manar École nationale supérieure de la Police |
Licencié en sciences économiques de la faculté des sciences politiques et économiques de Tunis, il est également diplômé de l'École nationale supérieure de la Police de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or près de Lyon[1].
Commissaire de police puis chef du district de Tunis dès 1988, il devient directeur général de la sûreté en 1989 puis directeur général des services spéciaux en 1990[1] ; il mène à ce titre la répression contre les islamistes en 1990-1991[2].
Il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur chargé de la sûreté nationale le [2], avant d'être démis de ses fonctions à la suite de l'attentat de la Ghriba en 2002. Nommé ambassadeur à Damas, il retrouve son poste le [3], avant d'être à nouveau remplacé le [4]. Il est alors envoyé comme ambassadeur de Tunisie à Malte.
Il est accusé par divers opposants politiques d'être le commanditaire de plusieurs actes de torture et de mauvais traitements sur des prisonniers[5]. En 2011, un mandat de dépôt est émis à son encontre sur l'accusation de torture[6]. Le 29 novembre de cette même année, la chambre correctionnelle du tribunal militaire permanent de première instance de Tunis le condamne à quatre ans de prison dans le cadre de l'affaire de Barraket Essahel[7], peine ramenée à deux ans de prison en appel le [8]. Il est libéré le [9].
Ganzoui est marié et père de Razi Ganzoui, ancien animateur sportif sur la chaîne publique Tunisie 7.
Références
- [PDF] « M. Mohamed Ali Ganzoui, secrétaire d'État, chargé de la Sûreté nationale », La Presse de Tunisie, 22 novembre 2005, p. 6
- Christophe Boltanski, « Le président tunisien remanie son équipe », Libération, 26 janvier 1995
- [PDF] « e-administration : faciliter l'acquisition des informations et des données relatives aux services publics », La Presse de Tunisie, 22 novembre 2005, pp. 2-3
- « Le président tunisien nomme le responsable de la sécurité nationale », Magharebia, 6 juin 2006
- Ils concernent les personnes au sujet desquelles le Conseil national pour les libertés en Tunisie a recueilli des éléments dûment vérifiés indiquant qu'agissant sous mandat officiel, ces personnes ont commis ou toléré des actes de torture ou instigué à les commettre ou se sont abstenues de les dénoncer. Elle se basent aussi sur le principe de l'imprescriptibilité de ces crimes.
- « Mohamed Ali Ganzoui placé en garde à vue pour torture », Mosaïque FM, 4 mai 2011
- « Tunisie : Ben Ali condamné à cinq ans de prison par un tribunal militaire », 'TF1, 30 novembre 2011
- « Affaire Barraket Essahel : Deux ans de prison pour les accusés », Business News, 7 avril 2012
- « Tunisie : Mohamed Ali Ganzoui libéré », Tunisie numérique, 3 mai 2013
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