Mohamed Hassar

Mohamed Hassar (1910-1936[L 1]) est l'une des figures du nationalisme marocain, il a été aussi un journaliste dans la presse nationale et étrangère.

Pour les articles homonymes, voir Mohamed Saâd Hassar.

Mohamed Hassar
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité

Histoire

Premières années

Mohamed nait à Salé en , dans une grande et ancienne famille salétine, il a reçu son éducation primaire dans la ville et à Rabat[L 1].

Engagement nationaliste

En 1930, le Dahir berbère qui a été publié le et qui instaure une division ethnique entre Arabes et Berbères pour mieux encrer la politique coloniale au Maroc, ce texte a entraîné la première réaction des jeunes nationaliste slouis. Après plusieurs concertations avec ses amis : Ahmed Maâninou, Abdellatif Sbihi, Saïd et Abdelkrim Hajji, Mohamed Chemaou et Abdeslam Aouad. C'est Abdelkrim Hajji, qui eut l'idée d’utiliser le « Latif », comme arme religieuse pour sensibiliser les gens sur le danger que constitue ce Dahir, il a aussitôt fait la tournée des écoles coraniques de Salé pour leur demander la lecture du « Latif ».http://said.hajji.name/fr/book-anneau2.html (L'anneau manquant de l'histoire du mouvement national (Daâwat Alhaq -ministère des Habous et des Affaires Islamiques - No 232 du ), http://said.hajji.name/fr/book-istiqlal.html (Hommage du Parti de l'Istiqlal à Abdelkrim Hajji ("Al Alam" - ))

À l’initiative du jeune Mohamed Hassar, la commémoration de la première fête du Trône à Salé le a un grand succès. Elle est organisée par un comité groupant Idriss Jaidi, Mohamed Maâninou, Mohamed Hajji, Mohamed Alaoui, Hadj Mohamed Aouad, Hadj Ahmed Maâninou, Hadj Boubker Aouad et Mohamed Gharbi. C’est une manifestation de loyalisme au Sultan l’associant à la cause nationaliste. Un an après cette fête est officialisé le Dahir du .

Le jour de la fête de « L’Achoura », le , une marche de protestation traverse les ruelles de la médina obligeant les gérants de vingt-sept débits de boissons alcoolisées à fermer boutique. Mohamed Hassar et Ahmed Maâninou, meneurs de cette révolte sont condamnés par les autorités du protectorat à deux mois de prison ferme.

En 1934, il participe à la création du Comité d'action marocaine (Lajnat al-Haraka al-Watania), regroupement autour de cellules créées à Fès (Allal El Fassi et Mohamed Hassan El Ouazzani), Rabat (Ahmed Balafrej et Mohamed Lyazidi), Salé (Saïd Hajji, Abdelkrim Hajji, Ahmed Maâninou, Mohamed Hassar, Boubker El Kadiri) et Tétouan (Abdesslam Bennouna, Abdelkhalek Torrès, Mohamed Daoud) des jeunes nationalistes urbains. Le CAM est le premier mouvement national qui constitue le cœur historique regroupant toutes les cellules de jeunes activistes des villes marocaines.

Disparition

Il meurt brutalement en 1936 ; il n'avait que 26 ans[L 1]. Une école porte son nom à Salé [1]

Notes et références

  1. (en) « Govpinion.com / Domain For Sale », sur govpinion.com / Domain For Sale (consulté le ).

Sources littéraires

  1. Doukkali, p. 161

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Abderraouf Hajji, Saïd Hajji : Naissance de la Presse Marocaine Nationale, Mohammed Hajji, (ISBN 0-9732236-1-8) Lire en ligne: Saïd Hajji, naissance de la presse nationale marocaine
  • (ar) Boubker el-Kadiri, Mohamed Hassar,sa biographie, sa bibliographie, ce qui a été dit dans les condoléances محمد حصار٬ ترجمته٬ إنتاجه٬ ما قيل في رثائه »], Editions Arrisala de Rabat, , 400 p.
  • (ar) Mohamed Ben Ali Doukkali, l'Histoire des Deux Rives Al-Ithaf Al Wajiz, Tarikh Al-Adwatayn »], Editions Maârif de Rabat, diffusion de la bibliothèque Sbihi, 1996 (1re édition), 248 p., p. 161

Voir aussi

Articles connexes

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