Mohamed Nekkache

Mohamed Ben El Hadj Ben Amar Nekkache (1854-1942), premier médecin algérien, a soutenu sa thèse à Paris en 1880.

Mohamed Nekkache
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
محمد نقاش
Nationalité
Activité

Biographie

Le docteur Nekkache est né en 1854 à Tlemcen. C'est le petit-fils du caïd Nekkache qui, après le désastre de la colonne Montagnac à Sidi Brahim, refusa d’ouvrir les portes de Nedroma aux agents de l’Émir Abd el-Kader[réf. nécessaire].

Il fait ses études primaires à Nédroma puis se rend à Alger où il est élève du collège arabe et du lycée d’Alger. Après son baccalauréat, il est à Paris dans les années 1870 où il entreprend des études médicales. Il a comme enseignants Pasteur et Claude Bernard[réf. nécessaire].

Mohamed Nekkache obtint son doctorat en médecine à la faculté de Paris en en soutenant une thèse dont le titre est : « Sur les rétrécissements de l’œsophage et le cathétérisme de cet organe par la sonde de Colin ». Cette thèse est citée dans le Traité de chirurgie de Simon Duplay et Paul Reclus (vol. 5, 1891).

Nekkache a connu une renommée internationale[évasif] en inventant un traitement de la diphtérie avec du perchlorate de fer et du lait[réf. nécessaire]. Plusieurs publications médicales internationales rapportent son traitement, y compris des journaux scientifiques américains (Medical Journal. À monthly journal of medecine and surgery : 1888, p. 329), allemands (Jahrbuch fur kinderheilkunde und physische erziehung : 1890, p. 164) et français (Revue des sciences médicales en France et à l’étranger : 1888, p. 757).

Le docteur Nekkache a exercé à Mazouna dans la wilaya de Mostaganem et fut médecin de colonisation à Hillil près de Relizane vers 1890. De 1906 jusqu'au début de la seconde Guerre mondiale, il est dans la région de Tlemcen où il exerce tant à son cabinet de Hennaya qu'à l'hôpital militaire du Méchouar.

Le docteur Mohamed Nekkache décède le à Nédroma.

Le professeur Sari[Qui ?] a consacré à ce médecin une rubrique dans son ouvrage intitulé « l’émergence de l’intelligentsia algérienne » aux éditions ANEP, Alger 2006 ainsi qu’un article publié sur les « Cahiers de Tunisie » (tome 48, No 147-148, p. 225–231, 1988). Il a aussi mis en exergue son action de médecine sociale en assurant ses soins gratuitement aux algériens démunis.

Bibliographie

  • Mourad Benachenhou, « Le premier docteur en médecine algérien », Le Quotidien d’Oran, jeudi , d'après l’ouvrage d’un écrivain algérien paru aux éditions Armand Colin, Paris, 1906, Les musulmans français du nord de l’Afrique d’Ismaël Hamet, officier interprète principal de l’État Major de l’Armée.
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