Monastère de Collombey
Le monastère de Collombey, anciennement appelé château d'Arbignon est un monastère de Suisse situé sur le territoire de la commune valaisanne de Collombey-Muraz et occupé par les Bernardines réformées.
Monastère de Collombey | |||
Vue du bâtiment principal | |||
Présentation | |||
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Culte | Catholicisme | ||
Type | Monastère | ||
Rattachement | Bernardines réformées | ||
Protection | Bien culturel d'importance régionale | ||
Site web | http://monasterecollombey.ch/ | ||
Géographie | |||
Pays | Suisse | ||
Canton | Valais | ||
Ville | Collombey | ||
Coordonnées | 46° 16′ 03″ nord, 6° 56′ 43″ est[1] | ||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Histoire
La première mention du château d'Arbignon, alors simple tour de garde et résidence des seigneurs locaux remonte à 1349 lorsque Peronet d’Arbignon demande à l’évêque Guichard Tavelli le droit de construire une chapelle dans l'enceinte[2]. Le lieu est transformé en couvent lorsque les Bernardines viennent s'y installer en 1647, après être passées par Monthey en 1629[3] ; elles assureront l'agrandissement du lieu avec la création d'un nouveau bâtiment adossé à la tour d'origine, construit entre et [4].
En 2015, les sœurs ouvrent leur propre site internet couplé à un blog pour « relater la vie du monastère »[5].
L'édifice est inscrit comme bien culturel d'importance régionale[6].
Architecture
Le monastère est situé sur un éperon dominant le village. Il a été édifié en 1643 sur les ruines de l'ancien château (XIIIe siècle) des nobles d'Arbignon, ministériaux de l'Abbaye de Saint-Maurice. Les bâtiments conventuels construits au XVIIe siècle forment un quadrilatère entouré d'un mur d'enceinte qui conserve, au sud-ouest, une tour carrée du milieu du XIIIe siècle, aux percements modifiés au XVIIe siècle[7].
Chapelle Saint-Joseph dans l'aile orientale du couvent. Elle est précédée d'un vestibule éclairé par trois arcades. Un cadran solaire est daté 1726. Une partie de l'édifice est ouverte au public, une autre est réservée aux moniales, et séparée par une grille et implantée perpendiculairement. Stalles baroques. La crypte abrite la châsse de Louise Ballon, la Mère fondatrice. Dans la chapelle, retable du XVIIIe siècle aux armes de l'évêque François-Joseph Supersaxo. Vitraux Paul Monnier, 1947[7].
Filiation et dépendances
Collombey est fille du Couvent des bernardines de Rumilly.
Bibliographie
- Romaine Syburra-Bertelletto, Bernardine tu seras! : Le monastère de Collombey : un patrimoine de 4 siècles, Sion, Hier + Jetzt, (ISBN 978-3039191888)
Références
- Luigi Zanoni, « Collombey », sur Certosa di Firenze (consulté le ).
- « Histoire du Monastère de Collombey », sur monasterecollombey.ch (consulté le )
- « Monastère de Collombey », sur collombey-muraz.ch (consulté le )
- « Introduction : Le monastère des Bernardines », sur digi-archives.org (consulté le )
- Bernard Hallet, « Collombey: Le monastère des bernardines ouvre son portail internet », cath.ch, (lire en ligne)
- [PDF] « Canton du Valais - Inventaire PBC, Objets B », sur admin.ch (consulté le )
- Guide artistique de la Suisse : Fribourg, Freiburg, Valais, Wallis, vol. 4b, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 604 p. (ISBN 978-3-906131-99-3), p. 482.
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