Moncef Ben Salem
Moncef Ben Salem (arabe : المنصف بن سالم), né le et mort le , est un scientifique, universitaire et homme politique tunisien.
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Moncef Ben Salem | |
Portrait de Moncef Ben Salem. | |
Fonctions | |
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Ministre tunisien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique | |
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Président | Moncef Marzouki |
Chef du gouvernement | Hamadi Jebali Ali Larayedh |
Gouvernement | Jebali Larayedh |
Prédécesseur | Refâat Chaâbouni |
Successeur | Taoufik Jelassi |
Constituant de la première circonscription de Sfax | |
– | |
Élection | 23 octobre 2011 |
Législature | 2e assemblée constituante tunisienne |
Successeur | Soulef Ksontini Zekri |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Ennahdha |
Profession | Universitaire |
Religion | Islam |
Il est ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de 2011 à 2014, au sein du gouvernement de Hamadi Jebali puis de celui d'Ali Larayedh.
Biographie
Études
Moncef Ben Salem obtient en 1970 un baccalauréat en mathématiques, un diplôme universitaire d'études scientifiques (mathématiques et physique) en 1972, une maîtrise en mathématiques en 1974 puis, en France, un diplôme d'études approfondies en mathématiques appliquées[1] en 1975, un diplôme d’ingénieur principal en automatique et un doctorat en physique fondamentale en 1976 et un doctorat d’État en mathématiques en 1980[2].
Carrière dans l'enseignement supérieur
Cofondateur de l'École nationale d'ingénieurs de Sfax (ENIS), il est mis sous surveillance policière, empêché de se déplacer, privé de son passeport et interdit d’enseigner après son licenciement en 1987[2].
À la suite du décret du , qu'il a proposé en tant que ministre, il est nommé professeur de l'enseignement supérieur au sein de l'ENIS[3].
Il est secrétaire général fondateur du syndicat de l'enseignement supérieur à Sfax, professeur visiteur[Quand ?] à l'université du Maryland (États-Unis) ainsi qu'au Centre international de la physique fondamentale, en Italie[2]. Il est également membre du CNRS en France, du Centre international de physique théorique de Trieste (Italie) et de l'Union des physiciens et mathématiciens arabes[2]. Il enseigne par ailleurs à l’Union des universités francophones de Belgique et du Canada[2].
Carrière politique
À la suite de la révolution de 2011, Moncef Ben Salem est nommé en décembre de la même année comme ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le gouvernement dirigé par Hamadi Jebali, qui suit son élection à l'assemblée constituante[2]. Le , il démissionne de l'assemblée constituante, remplacé par Soulef Ksontini Zekri[4].
Le , il est reconduit dans le gouvernement Ali Larayedh. Un an après avoir quitté le gouvernement, il meurt le [5].
Vie privée
Il est marié et père de quatre enfants[2].
Références
- Thèse à l'Université Paris Diderot Paris 7 (Catalogue SUDOC)
- « Biographie de M. Moncef Ben Salem, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique », Business News, 24 décembre 2011
- « Moncef Ben Salem nommé en tant que professeur de l’enseignement supérieur », Leaders, 14 décembre 2012
- Wafa Sdiri, « Tunisie : Démission de Moncef Ben Salem de la Constituante », Tunisie numérique, 29 février 2012
- « Décès de Moncef Ben Salem », Business News, 24 mars 2015.
Voir aussi
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