Mondeño
Juan García Jiménez , plus connu sous l'apodo « Mondeño », né le à Puerto Real, province de Cadix, (communauté autonome d’Andalousie) , est un torero espagnol. Son nom est orthographié « Giménez » dans le dictionnaire de la tauromachie de Robert Bérard.
Juan García Jiménez
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Présentation | |
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Nom de naissance | Juan García Jiménez |
Apodo | « Mondeño » |
Naissance | Puerto Real province de Cadix, (communauté autonome d’Andalousie) |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 28 mars 1959 à Séville Parrain, Antonio Ordóñez, témoin ; Manolo Vázquez |
Fin de carrière | 1970 |
Compléments | |
apoderada Lolita Casado, son épouse | |
Présentation
« On ne sait s'il faut l'appeler torero-moine ou moine-torero » car il a été alternativement l'un et l'autre et il a longtemps hésité entre le couvent et le ruedo avant d'épouser son apoderada : Lolita Casado, qui a annulé ses derniers contrats en 1970[1].
Carrière
Sa carrière débute véritablement en 1956, année où il prend part à de nombreuses novilladas piquées où il est blessé plusieurs fois. Considéré comme un talent prometteur, il coupe deux oreilles dans les arènes de la Real Maestranza de Caballería de Séville le en compagnie de Curro Romero. Et il prend son alternative le à Séville avec pour parrain, Antonio Ordóñez, devant un taureau de la ganadería Moreno de Guerra et pour témoin Manolo Vázquez. Il confirme à Madrid l'année suivante à une date non précisée, avec le même parrain et le même témoin, devant Bilainito, taureau de l'élevage Atanasio Fernández.
Très souvent blessé, il torée dans des terrains « impossibles » jusqu'en 1963, année où il annonce sa retraite (des arènes et dans un couvent) et où il se retire dans un couvent de moines dominicains, dont il revêt l'habit le , sans toutefois prononcer des vœux définitifs[2].
Il ne reste qu'une année au couvent et dès 1966, on le retrouve à Marbella le en compagnie de Paco Camino et d'El Cordobés. Cette même année, il triomphe à Séville en coupant trois oreilles le [2]. Son triomphe s'accompagne d'un coup de corne très grave qui va ralentir sa carrière jusqu'en 1970, année où sa fiancée, qui gère aussi sa carrière, décide d'y mettre fin et de l'épouser.
Selon la critique taurine rapportée par Jean-Baptiste Trouplin, si Mondeño n'a jamais fait partie des figuras, il a montré un toreo très intéressant, inspiré de Manolete, et si sa prestation à Nîmes du 5 aout 1962 n'a pas laissé une grande trace, Arles l'a acclamé le pour une faena qui lui a valu 2 oreilles. Selon le critique taurin Cañabate (Antonio Díaz-Cañabate) :« Dommage qu'il ait manqué de piquant... dommage qu'il n'ait pas davantage allongé le bras, dommage qu'il ait perdu de l'assurance à la mort[2]. »
Au cinéma, il a tenu son propre rôle de novillero en compagnie de Antonio Ordóñez et de Antonio Bienvenida dans La Becerrada, un film de José María Forqué, 1963[3].
Bibliographie
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références
- Jean-Baptiste Trouplin dans Bérard 2003, p. 510
- Bérard 2003, p. 511
- La Becerrada
Voir aussi
Liens externes
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