Mongibello Mons

Mongibello Mons est un mons à la surface d'Io, satellite galiléen de Jupiter[1].

Mongibello Mons

Géographie et géologie

Diamètre

214,57 km

Hauteur

8,5 km

Localisation sur Io

Cette formation géologique mesure 8,5 km de haut et s'étend sur 170 km de long, avec deux crêtes parallèles aux parois abruptes d'orientation nord-sud[2].

L'Union astronomique internationale a officialisé le nom de ce relief en 2000, inspiré de Mongibello, le mot utilisé dans l'Enfer de Dante pour désigner le mont Etna[1]. Ce nom est un cas triple de toponyme pléonastique : il est en effet constitué de trois racines signifiant «montagne» (deux fois la racine latine mons et la racine arabe djebel[3]).

Références

« Planetary Names: Mons, montes: Mongibello Mons on Io », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le 4 août 2020).
(en) Paul Schenk, Henrik Hargitai, Ronda Wilson et Alfred McEwen, « The mountains of Io: Global and geological perspectives from Voyager and Galileo », Journal of Geophysical Research: Planets, vol. 106, n^o E12,‎ 2001, p. 33207 (ISSN 2156-2202, DOI 10.1029/2000JE001408, lire en ligne, consulté le 4 août 2020).
Gilles Lecuppre, « Rois dormants et montagnes magiques », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, vol. 34, n^o 1,‎ 2003, p. 347 (DOI 10.3406/shmes.2003.1862, lire en ligne, consulté le 4 août 2020).

Liens externes

Article photographique, Jet Propulsion Laboratory
USGS Planetary Names – Io Carte d'Io avec nomenclature de l'UAI.

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[:0-1] « Planetary Names: Mons, montes: Mongibello Mons on Io », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le 4 août 2020).

[2] (en) Paul Schenk, Henrik Hargitai, Ronda Wilson et Alfred McEwen, « The mountains of Io: Global and geological perspectives from Voyager and Galileo », Journal of Geophysical Research: Planets, vol. 106, n^o E12,‎ 2001, p. 33207 (ISSN 2156-2202, DOI 10.1029/2000JE001408, lire en ligne, consulté le 4 août 2020).

[3] Gilles Lecuppre, « Rois dormants et montagnes magiques », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, vol. 34, n^o 1,‎ 2003, p. 347 (DOI 10.3406/shmes.2003.1862, lire en ligne, consulté le 4 août 2020).