Monique Berlioux
Monique Berlioux, née le à Metz et morte le à Azay-le-Brûlé[1], est une championne de natation des années 1940 et du début des années 1950, devenue dirigeante dans les institutions du sport international. Elle a notamment occupé pendant seize ans (de 1969 à 1985) le poste de directrice générale du Comité international olympique (CIO)[2].
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Naissance | |
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Décès |
(à 91 ans) Azay-le-Brûlé |
Nom de naissance |
Monique Édith Colette Berlioux |
Nationalité | |
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Biographie
Enfance et études
Elle est la fille de la nageuse Suzanne Berlioux.
Ayant obtenu une bourse d'études, elle fait ses études au lycée Fénelon de Paris. Après son baccalauréat, elle entre à la Sorbonne où elle obtient une licence ès lettres.
Carrière sportive
Elle est championne de France du 100 mètres dos de 1941 à 1952[3] sous les couleurs du club des nageurs de Paris de 1941 à 1944, du racing club de France de 1945 à 1952 excepté 1949, où elle remporte le titre sous les couleurs du CP l'Isle Adam. En 1942, 1943 et 1945, elle gagne la Traversée de Paris à la nage féminine, succédant ainsi au palmarès à sa sœur aînée.
Activité associative
En 1969, elle devient directrice générale du Comité international olympique, à l'époque une des seules femmes présentes dans les instances dirigeantes du mouvement sportif international. Elle milite activement pour la nomination de Juan Antonio Samaranch au poste de président du CIO. Elle crée la polémique en affirmant que les Jeux olympiques d'été de Montréal (qui ont lieu en 1976) n'avaient pas d'âme[4]. Elle est démise de son poste de directrice générale en 1985, Samaranch voulant les pleins pouvoirs[5].
Succédant à Alfred Schoebel à la présidence de la Fédération des internationaux du sport français, elle crée la cérémonie des Gloire du sport en 1993[6],[2]. Elle est présidente d'honneur de la fédération des internationaux du sport français de 2005 à sa mort dix ans plus tard. En 2008, elle publie le livre 1936, le piège blanc olympique, où elle explique que les Jeux Olympiques d'hiver de 1936 à Garmisch-Partenkirchen furent la première vitrine du "savoir-faire Nazi", affichant le racisme et l'antisémitisme du régime belliqueux, hégémonique et totalitaire dirigé par Adolf Hitler, servant de répétition générale aux Jeux d'été à Berlin, et comment « Le CIO a plié devant l'inacceptable »[7].
Décoration
Prix Monique-Berlioux
Le prix attribué depuis 1921 par l'Académie des sports pour récompenser la performance féminine la plus remarquable de l'année écoulée est doté par Monique Berlioux depuis 1983[9]. À partir de cette date, il n'est plus décerné exclusivement à des sportives françaises, mais internationales.
Notes et références
- « Olympisme - Décès de Monique Berlioux, ancienne directrice du CIO », sur www.lavoixdunord.fr, (consulté le )
- (en) Peter Bird, « Comings and goings : Honouring a legend », Rugby League World, no 450, , p. 77 (ISSN 1466-0105)
- « But et Club », sur Gallica, (consulté le ), p. 12
- Journal Montréal-Matin, 28 juillet 1976, p. 27.
- Pierre Morath, Le CIO à Lausanne : 1939-1999, Cabedita, (lire en ligne), p. 110
- « Les gloires du sport français » (consulté le )
- Des Jeux et des crimes. 1936, le piège blanc olympique sur l'histoire.fr, consulté le 15 septembre 2020
- Décret du 13 novembre 2009
- « Académie des sports : prix Monique Berlioux » (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Suzanne Berlioux (sa mère);
- Lucette Berlioux (sa sœur aînée).
Liens externes
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- Fonds : ATS Agence Télégraphique Suisse (1895-2005). Cote : Dossier ATS BERLIOUX (Monique). Archives cantonales vaudoises (présentation en ligne).
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