Monique van der Vorst

Monique van der Vorst aurait été paralysée à la suite d'une opération chirurgicale subie à la cheville à l'âge de 13 ans. Les séquelles de cette opération étant la cause d'un handicap lui paralysant la jambe gauche et détériorant l'utilisation du genou droit, la plaçant dans un fauteuil roulant. L'incompréhension des médecins ne permet pas d'expliquer son état physique du moment[1].

En 2008, elle subit un premier accident d'automobile grave, au sortir de son état de coma, les médecins diagnostiquent « une rupture partielle de la moelle épinière au niveau de la quatrième vertèbre cervicale et paralysie de la ceinture aux orteils »[1].

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Monique van der Vorst combine depuis 2009 le vélo à mains avec le fauteuil roulant et le paratriathlon, un sport qui consiste en une combinaison de natation, de vélo à mains et de fauteuil roulant. Elle a été championne d'Europe de paratriathlon à Holten en 2009, puis a gagné le demi-Ironman d'Anvers et de d'Hawaï, elle est la première athlète en fauteuil roulant à remporter ce titre. En fauteuil roulant, elle a participé aux championnats néerlandais, où elle a immédiatement gagné dans toutes les disciplines.

À 26 ans, Monique van der Vorst devient une athlète de haut niveau s'entraînant plus de 30 heures par semaine, pour les jeux paralympiques de Londres, prévus en 2012.

Monique van der Vorst a gagné deux médailles d'argent aux Jeux paralympiques d'été de 2008 de Pékin en cyclisme handisport. C'était la première apparition du vélo à mains féminin dans le programme paralympique.

Elle annonce et prétend au début 2010, qu'à la suite d'un accident en fauteuil roulant avec un autre sportif, elle aurait retrouvé de façon inattendue des sensations aux jambes et peut désormais se tenir debout. Le choc lui aurait débloqué la colonne vertébrale, ce que les médecins ont du mal à expliquer. À la suite de cet évènement Monique van der Vorst abandonne momentanément sa carrière sportive ne pouvant plus participer aux Jeux paralympiques d'été de 2012 à Londres et s'adonne à des conférences de motivations, reprend ses études et rentre dans une équipe cycliste de sportives valides[1]. Sa guérison inattendue qualifiée de « miraculeuse » est largement diffusée dans les médias nationaux et spécialisés[2].

Elle avoue finalement en 2012, qu'elle a toujours été capable de marcher y compris lors de l’obtention de ses titres paralympiques et met un terme à sa supercherie, provoquant un scandale lui valant l’opprobre du monde sportif en particulier[3].

Dans la vie quotidienne, Monique van der Vorst étudie la kinésiologie[1] et elle vit alternativement à Nieuwerkerk aan den IJssel et à Amsterdam^{[réf. souhaitée]}.