Monsieur Toussaint Louverture
Monsieur Toussaint Louverture[1] est une petite structure éditoriale.
Pour l’article homonyme, voir Toussaint Louverture.
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Repères historiques | ||
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Création | ||
Fondée par | Dominique Bordes | |
Fiche d’identité | ||
Statut | éditeur indépendant | |
Siège social | Bordeaux (France) | |
Spécialités | littérature | |
Langues de publication | français | |
Site web | monsieurtoussaintlouverture.com | |
Présentation
Cette maison d'édition bordelaise a été créée dans les années 2000 par Dominique Bordes[2],[3].
Elle est entièrement consacrée aux marges de littérature, soit la recherche d'auteurs ou de livres oubliés, soit la recherche de nouveaux auteurs et de nouvelles écritures[4].
La maison existe aussi, mais de façon distincte sur Internet : sorte de laboratoire sur ce qui peut être lu sur un écran, et dont les textes sont ouverts à la participation des internautes[5].
Depuis 2014, les éditions Monsieur Toussaint Louverture se sont associées aux éditions Anne Carrière pour fonder La Belle Colère.
Une des œuvres publiées par cette maison d'édition, la bande-dessinée - ou roman graphique - Moi, ce que j'aime, c'est les monstres, d'Emil Ferris, obtient le Prix du Fauve d'or d'Angoulême[6].
Publications
De Monsieur Toussaint Louverture
- La rivière pourquoi, roman de David James Duncan (2021)
- Le Conquérant, roman de Jan Kjærstad traduit du norvégien par Loup-Maëlle Besançon (2021)
- La Mélancolie de celui qui vise juste, roman de Lewis Nordan traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie-Odile Fortier-Masek (2021)
- Tu ne désireras pas, roman de Jonathan Miles traduit de l’anglais par Jean-Charles Khalifa (2021)
- Moi, ce que j'aime, c'est les monstres, roman graphique d'Emil Ferris traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-Charles Khalifa (2018)
- Du sang sur les mains : de l'art subtil des crimes étranges, roman graphique de Matt Kindt traduit de l'anglais (États-Unis) par Martine Céleste-Desoille (2018)
- Un Jardin de sable, roman d'Earl Thompson traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-Charles Khalifa (2018)
- Tous les hommes du roi, roman de Robert Penn Warren traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Singer (2017)
- Personne ne gagne, récit de Jack Black traduit de l'anglais (États-Unis) par Jeanne Toulouse (2017)
- Des erreurs ont été commises, roman de David Carkeet traduit de l'anglais (États-Unis) par Marie Chabin (2017)
- Le Séducteur, roman de Jan Kjærstad traduit du norvégien par Loup-Maëlle Besançon (2017)
- Watership Down, roman de Richard Adams traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Pierre Clinquart (2016)
- Les Fondamentaux de l'aide à la personne revus et corrigés, roman de Jonathan Evison traduit de l'anglais (États-Unis) par Marie-Odile Fortier-Masek (2016)
- La Maison, dans laquelle, roman de Mariam Petrosyan traduit du Russe par Raphaëlle Pache (2016)
- Alcoolique, roman graphique de Jonathan Ames & Dean Haspiel traduit de l'anglais par Fanny Soubiran
- Demande, et tu recevras, roman de Sam Lipsyte traduit de l'anglais (États-Unis) par Martine Céleste Desoille
- Vilnius Poker, roman de Ričardas Gavelis traduit du lituanien par Margarita Le Borgne
- Price, roman de Steve Tesich traduit de l'anglais (États-Unis) Par Jeanine Hérisson (2014)
- Une putain de catastrophe, roman de David Carkeet traduit de l'anglais (États-Unis) par Marie Chabin
- Mailman, roman de J. Robert Lennon traduit de l'anglais (États-Unis) par Marie Chabin
- Et quelquefois j'ai comme une grande idée, roman de Ken Kesey traduit de l'anglais (États-Unis) par Antoine Cazé
- Le linguiste était presque parfait, roman de David Carkeet traduit de l’anglais (États-Unis) par Nicolas Richard
- À l’épreuve de la faim, Journal d’une île froide, roman de Frederick Exley traduit de l’anglais (États-Unis) par Emmanuelle Aronson et Philippe Aronson.
- Enig Marcheur, roman de Russell Hoban traduit du riddleyspeak (Anterre) par Nicolas Richard.
- Remarquable, n'est-ce pas ?, recueil de nouvelles de Robert Benchley
- Journal ambigu d'un cadre supérieur, roman d'Étienne Deslaumes.
- Karoo, roman de Steve Tesich traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne Wicke (2012)
- L'Attaque des dauphins tueurs, recueil de nouvelles de Julien Campredon
- Op Oloop, roman de Juan Filloy traduit de l'espagnol (Argentine) par Céleste Desoille
- Le Dernier Stade de la soif, roman de Frederick Exley traduit de l’anglais (États-Unis) par Philippe Aronson et Jérôme Schmidt
- Zuleika Dobson sous- titré Une histoire d'amour à Oxford, roman de Max Beerbohm
- Livre du chevalier Zifar sous-titré Le livre du chevalier de Dieu, Anonyme traduit par Jean-Marie Barberà
- Comment dormir sous-titrée Petit précis du savoir vivre de chambre à l'usage de celles et ceux qui veulent illuminer leurs nuits du Dr Ralph Y. Hopton & d'Anne Balliol.
- Temps gelé, recueil de nouvelles et de novellas de Thierry Acot-Mirande
- Perdus/Trouvés sous-titrée Anthologie de littérature oubliée, anthologie de nouvelles
- Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes, recueil de nouvelles de Julien Campredon
- Aussi haut que nous le pourrons sous-titrée Aventures dans le commerce de la poésie, anthologie de poésie contemporaine
- Tu dis ça parce que tu m'aimes, anthologie de nouvelles
- Samarkand! Samarkand!, anthologie de nouvelles
- Si vous pouviez aller n'importe où, où iriez-vous?, anthologie de nouvelles
- Numerista, anthologie de nouvelles
- Les Préliminaires, recueil de nouvelles
Avec La Belle Colère
- Un jour, je serai trop célèbre de Raziel Reid (2020)
- Lolito de Ben Brooks (2018)
- Marlena de Julie Buntin (2018)
- Nous, les déviants de C.J. Skuse (2017)
- Ma mémoire est un couteau de Laurie Halse Anderson (2017)
- La brume en août de Robert Domes (2017)
- Le projet Starpoint. Tome 1 : La Fille aux cheveux rouges de Marie-Lorna Vaconsin (2017)
- La Nuit, nous grandissons de Ben Brooks (2016)
- Je suis une fille de l'hiver de Laurie Halse Anderson (2016)
- Tout plutôt qu'être moi de Ned Vizzini (2015)
- Vite, trop vite de Phoebe Gloeckner (2015)
- Un été 42 d'Herman Raucher (2015)
- Vous parler de ça de Laurie Halse Anderson (2014)
- La Ballade d'Hester Day de Mercedes Helnwein (2014)
- Dieu me déteste de Hollis Seamon (2014)
Références
- « Fiche d'identité de l'association », sur www.societe.com (consulté le )
- Marion Cocquet, « Monsieur Toussaint Louverture, éditeur radioactif », Le Point, (lire en ligne).
- Chloé Woitier, « Monsieur Toussaint Louverture, trésors oubliés », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Les nouveaux fous furieux de l'édition », L'Obs, (lire en ligne).
- « Annuaire | Maisonsedition | Monsieur Toussaint Louverture | Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées », sur www.crl-midipyrenees.fr (consulté le ).
- « Festival de la BD d'Angoulême : le Fauve d'or revient à l'Américaine Emil Ferris », France Info, (lire en ligne)