Monstres et Cie

Monstres et Cie Monstres et Compagnie ») ou Monstres, Inc. au Québec (Monsters, Inc.) est le 4e film d'animation en images de synthèse des studios Pixar. Sorti en 2001, il a été réalisé par Pete Docter et coproduit par Walt Disney Pictures.

Pour l’article homonyme, voir Monstres et Cie (jeu vidéo).

Monstres et Cie
Logo original du film.
Titre québécois Monstres, Inc.
Titre original Monsters, Inc.
Réalisation Pete Docter
David Silverman
Lee Unkrich (co-réalisateurs)
Scénario Andrew Stanton
Daniel Gerson (scénario)
Pete Docter
Jill Culton
Ralph Eggleston
Jeff Pidgeon (histoire originale)
Sociétés de production Pixar Animation Studios
Walt Disney Pictures
Pays de production États-Unis
Durée 92 minutes
Sortie 2001

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Ce film a donné lieu à plusieurs œuvres dérivées, dont un préquel, Monstres Academy, sorti en 2013.

Synopsis

L'histoire se déroule à Monstropolis, une ville habitée par toutes sortes de créatures. Au cœur de la ville se situe l'usine de traitements de cris d'enfants, énergie nécessaire à la ville. Des monstres se rendent chaque jour chez des enfants par les portes de placard pour recueillir leurs précieux cris pour les transformer en énergie pour la ville.

Jacques Sullivan (dit Sulli) est, aux yeux de tous les habitants de Monstropolis, une vraie « terreur d'élite ». Assisté de Robert Razowski (alias Bob), un drôle de mini-cyclope vert, Sulli n'a pas son pareil pour horrifier les bambins. Ce grand monstre sait comme personne pétrifier et tétaniser sans jamais toucher, puisque tout contact physique avec un enfant humain serait mortel. Mais les temps sont durs pour le duo de terreur : les enfants ne hurlent plus aussi facilement qu'avant et la ville est au bord de la crise d'énergie.

Un jour, alors qu’il s’occupe de papiers pour leur manager Germaine, Sulli trouve une porte de placard restée seule dans l’usine déserte. Alors qu’il entre dans la chambre, il découvre qu’elle est vide, et s’aperçoit bientôt que la fillette qui y habite l’a suivi dans le monde des monstres. Alors que Sulli est terrorisé par la petite, car il croit que les enfants humains sont toxiques, celle-ci n’est pas du tout effrayée par le monstre et le surnomme aussitôt « Minou ».

Sulli demande alors de l’aide à Bob. Les deux amis entreprennent de renvoyer la fillette chez elle, mais entre-temps Sulli a fini par se prendre d’amitié pour la petite, qu’il a surnommé « Bouh », d’après le cri qu’elle pousse par jeu quand elle se cache. Après avoir déguisé Bouh en bébé monstre, ils s’introduisent dans l’usine pour trouver sa porte. Ils découvrent alors que Léon, le challenger de Sulli dans la compétition du meilleur terroriseur, emmène des enfants dans le monde des monstres pour les soumettre à une machine qui extrait automatiquement leurs cris ; Sulli et Bob, toujours accompagnés de Bouh, tentent de prévenir le président de Monstres et compagnie, Henri Waternoose. Cependant, ils arrivent en pleine démonstration de la meilleure manière d’effrayer un enfant, et le président demande à Sulli de montrer ses talents en la matière. Horrifiée par les grognements de Sulli, Bouh se met à pleurer, dévoilant qu’elle est une petite fille. Waternoose, emportant Bouh, promet de faire revenir les choses dans l’ordre, mais on découvre bientôt qu’il est en fait complice de Léon, car il veut remettre à flot la compagnie. Il exile Sulli et Bob dans l’Himalaya. Avec l’aide de l’abominable homme des neiges qu’ils ont rencontré, les deux amis parviennent à regagner Monstropolis, où ils arrivent à temps pour porter secours à Bouh.

Bob, Sulli et Bouh s’introduisent alors dans la réserve de portes de la compagnie dans l’espoir de retrouver la porte de Bouh. Léon se lance à la poursuite de Sulli parmi les millions de portes, finit par l’attraper et tente de le tuer. Cela déclenche la colère de Bouh qui saute sur le dos de Léon et l’assomme avec une batte de baseball récupérée dans la chambre où ils sont tous entrés. Sulli le jette à travers une porte, derrière laquelle se trouve une caravane. On voit alors une mère le battre sans pitié, le confondant avec un alligator. Après quoi, Sulli et Bob détruisent la porte et réussissent par la ruse à enregistrer les aveux complets du président. Germaine révèle qu’elle est une des membres éminentes de l’Agence de Détection des Enfants, un groupe qui s’occupe des contacts avec les humains, et fait emmener Waternoose. Sulli et Bob doivent se résoudre à ramener Bouh chez elle, et après de déchirants adieux, sa porte est broyée. Sulli garde simplement un petit bout de porte en souvenir.

Quelque temps plus tard, Sulli devient président de Monstres et Cie et métamorphose radicalement la compagnie. Il a découvert grâce à Bouh que le rire des enfants est dix fois plus efficace que leurs cris de peur et envoie maintenant les monstres pour faire rire les enfants.

Bob révèle à Sulli un projet secret sur lequel il travaillait : il reconstitue pièce par pièce la porte de Bouh, et grâce à la pièce finale qu’a gardée Sulli, elle peut fonctionner à nouveau. La scène finale du film montre l’entrée de Sulli dans la chambre de Bouh. On ne voit pas la petite fille, mais on l'entend prononcer Minou, nom qu'elle utilise pour appeler Sulli.

Fiche technique

Distribution

Voix originales

Voix françaises

Voix québécoises

Bande originale

Portrait de Randy Newman, le compositeur du film.

Chansons du film

  • La Famille - Bouh
  • Si je ne t'avais pas (If I Didn't Have You) ou Si tu n'avais pas été là au Québec (Générique de Fin) - Sully et Mike
  • La Chanson de Mike - Mike
  • Si je ne t'avais pas (reprise) (Générique de Fin) - Sully et Mike

Distinctions

Sorties cinéma

Source : IMDb[1]

Autour du film

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  • À la fin du film, lorsque Sulli tient dans ses bras les jouets que lui donne Bouh, on peut apercevoir parmi eux un petit Nemo, référence au Monde de Nemo, film suivant des studios Pixar alors en projet; ainsi que dans la scène où Sullivan va envoyer Léon dans la porte pour le faire disparaitre. Le ballon jaune et bleu avec une étoile rouge qui apparaît dans les courts métrages Luxo Jr. et Red's Dream, ainsi qu'une poupée Jessie, clin d'œil au dessin animé Toy Story 2. De plus, quand Léon teste son pouvoir de caméléon, on peut apercevoir le papier peint de la chambre d'Andy de Toy Story, premier film Pixar à grand succès.
  • À la fin du film, pendant la scène finale du générique, on peut apercevoir Rex (un dinosaure vert), personnage de Toy Story.
  • Une référence à Ray Harryhausen, « père » de l'animation en volume, est faite au début du film : le nom du restaurant où Bob invite Celia et où Sulli débarque en catastrophe est « Harryhausen ».
  • Les deux héros du film sont aussi réunis dans le court-métrage La Nouvelle Voiture de Bob.
  • Aucun des coéquipiers de Bob et Sully de la fraternité Oozma Kappa dans Monstres Academy, à savoir Don Carlton, Terry & Terri, Squibbles et Art, n'apparaît dans ce film. Or, il est montré dans le générique de fin de ce préquelle qu'ils ont tous été engagés à Monstres Inc. à la fin de leurs études. Rien n'est vraiment expliqué à ce sujet, mais on peut en déduire qu'ils ont soit démissionné, soit été renvoyés à cause de la pénurie de cri.
  • Quand Léon se trouve dans la caravane, on peut apercevoir à l'extérieur de celle-ci la voiture du Pizza Planet qui fait référence à Toy Story, à 1001 pattes et à Toy Story 2. De plus, cette caravane est celle sous laquelle se trouvait la ville des insectes dans 1001 pattes.
  • Dans Monstres Academy, on apprend la probable raison du bannissement de l'aboninable homme des neiges de Monstropolis. On le voit travailler comme trieur de courrier à l'usine, et explique à Bob et Sully alors employés qu'ouvrir un courrier est passible d'être banni du monde des monstres, ce qu'il a certainement fait. De plus, il est expliqué que lui ainsi que le Loch Ness et Bigfoot ont également été bannis dans le monde des humains, ce qui est sûrement un clin d'oeil au questionnement sur leur existence réelle.
  • Le monstre qui se fait déshabiller, George Sanderson, réapparaît parmi les JOX dans Monstres Academy. C'est également lui qui cause la disqualification de son équipe aux Jeux de la Peur et permet aux Oozma Kappa, fraternité de Sully et Bob, de rester en compétition.
  • Lors de la première séance de terreur, Léon (dont la voix est celle de Steve Buscemi) menace son assistant de le faire passer à travers la déchiqueteuse, ce qui semble être une allusion à la mort du personnage joué par Buscemi dans le film Fargo (1996 réalisé par les frères Coen).
  • La réplique « J'enlèverais des milliers d'enfants plutôt que de voir cette compagnie ruinée » semble être une référence au film Outland (Peter Hyams, 1981), dans lequel il est question d'une entreprise dont la production doit augmenter à tout prix, quitte à mettre en danger la vie des autres. Dans le dessin animé, Waternoose se montre capable de la même chose avec les enfants, dont il faisait prélever les cris pour le compte de son entreprise.
  • Au générique, le nom de Claire Keim, voix française de Célia est mal orthographié ; en effet on peut lire Kheim.
  • Le vrai nom de Booh serait Mary, car quand celle-ci montre à Sully le dessin de son monstre, on peut apercevoir furtivement écrit au dos de la feuille son prénom.
  • Lors de la scène du restaurant, on peut voir que la pieuvre cuisinière a six tentacules. Clin d'œil au film Le monstre vient de la mer dans lequel Ray Harryhausen par manque de budget, a dû faire une pieuvre à six tentacules.

Poursuites Judiciaires

Portrait du juge Clarence Brimmer.

Quelque temps avant la sortie du film, l'auteure-compositrice pour enfants Lori Madrid attaque Pixar en justice, déclarant que la société de production avait usurpé l'un de ses poèmes de 1997 "There's a Boy in My Closet".

En 1999, Lori envoie son poème à six éditeurs dont Chronicle Books qui en fera par la suite une comédie musicale. Lors de la sortie de la bande-annonce du film, elle crut que la maison d'édition avait transmis son travail à l'entreprise et que le film était basé sur son œuvre, et entreprit des procédures contre l'éditeur, Disney et Pixar en octobre 2001 devant le tribunal fédéral de Cheyenne dans l'État de Wyoming. Son avocat demande au tribunal une injonction qui empêcherait aux sociétés de production de sortir le film d'animation durant le procès. Cependant, le 1er novembre 2001, la veille de la sortie du film - qui devait être diffusé dans 3 200 salles de cinéma du pays - le juge Clarence Brimmer (en)[2] refusa l'injonction. Le 26 juin 2002, il a été jugé que le poème et le film n'avaient rien en commun.

En novembre 2002, Stanley Mouse, artiste américain, a lui aussi entamé des procédures contre Pixar affirmant que les personnages de Bob et Sulli étaient basés sur les dessins d'Excuse My Dust, un film qu'il avait tenté de vendre à Hollywood en 1998. Lors du procès, il a été révélé que l'un des animateurs ayant participé à la production de Monstres et Cie avait déjà rendu visite à Stanley en 2000. Après toutes ces déclarations, une porte-parole a assuré que les personnages du film avaient été développés et imaginés par les équipes de Walt Disney Pictures et Pixar et respectaient les droits d'auteur. L'affaire a ensuite était réglée dans des conditions non divulguées.

Adaptations et produits dérivés

Attractions

Dans les parcs Disney Monstres et Cie est présent sous la forme de plusieurs attractions :

Jeux vidéo

Cinéma et télévision

Titre en différentes langues

Notes et références

  1. (en) Monsters, Inc. - Release dates sur l’Internet Movie Database, consulté le .
  2. (en) « ‘Monsters, Inc.’ Movie Set for Release »
  3. (en) Bryan Bishop, « Disney’s streaming service has won, and it hasn’t even launched yet », sur The Verge, (consulté le )
  4. (en) David Lumb, « Disney CEO says their streaming service will be cheaper than Netflix », sur Engadget, (consulté le )
  5. (en) Sandra Gonzalez, « Disney is bringing 'Monsters, Inc.' TV series to streaming service », sur CNN International, (consulté le )
  6. (en) Petrana Radulovic, « Monsters Inc. series coming to Disney Plus », sur Polygon, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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