Mont Sainte-Anne
Le mont Sainte-Anne, 803 mètres d'altitude, est situé dans la ville de Beaupré au Québec, à environ 40 km à l'est de Québec[1].
Pour les articles homonymes, voir Mont Sainte-Anne (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Mont Anne.
Mont Sainte-Anne | |
Géographie | |
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Altitude | 803 m |
Massif | Laurentides |
Coordonnées | 47° 05′ 13″ nord, 70° 55′ 56″ ouest |
Administration | |
Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Capitale-Nationale |
Mont-Sainte-Anne | ||
Une vue aérienne de la station serait la bienvenue. | ||
Administration | ||
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Pays | Canada | |
Subdivision administrative | Québec | |
Localité | Beaupré | |
Site web | www.mont-sainte-anne.com | |
Géographie | ||
Coordonnées | 47° 05′ 13″ nord, 70° 55′ 56″ ouest | |
Massif | Laurentides | |
Altitude | 178m | |
Altitude maximum | 803m | |
Altitude minimum | 178m | |
Ski alpin | ||
Remontées | ||
Nombre de remontées | 9 | |
Télécabines | 1 | |
Télésièges | 4 | |
Téléskis | 2 + 2 tapis magiques | |
Débit | 18.560 (personnes/heure) | |
Pistes | ||
Nombre de pistes | 71 | |
Noires | 18 % | |
Bleues | 45 % | |
Vertes | 23 % | |
Total des pistes | 73 km | |
Ski de fond | ||
Nombre de pistes | 27 | |
Noires | 34 % | |
Bleues | 41 % | |
Vertes | 25 % | |
Total des pistes | 200 km | |
Neige artificielle | ||
Canons | 285 | |
Superficie | 80 % ou 137,5 hectares (340 acres) km2 | |
Cette montagne fait partie de la chaîne des Laurentides du Bouclier canadien et a donné son nom à la station de sports d'hiver de Mont-Sainte-Anne[2] qui accueille depuis 1966 des compétitions internationales de ski alpin et de vélo de montagne.
Activités sportives
Ski alpin et planche à neige
Hôte de plusieurs Coupes du Monde et reconnu notamment pour la grande qualité de son terrain skiable pour experts, Mont-Sainte-Anne propose à toutes les catégories de skieurs et planchistes, un grand choix de pistes correspondant à leurs capacités. Réparties sur trois versants de la montagne, les 71 pistes couvrent une superficie de 222 hectares et une longueur de 73 km, avec une dénivellation de 625 mètres et 9 remontées mécaniques. En soirée, 20 pistes accueillent les amateurs, avec la plus haute dénivellation éclairée au Canada. Le sommet de la station reçoit en moyenne environ 480 cm de neige par année.
Coupe du monde de ski alpin
Le Mont-Sainte-Anne fut l'hôte de plusieurs épreuves de la Coupe du monde de ski alpin, soit 6 fois pour les hommes (1969; 1971; 1973; 1976; 1980; 1990) et 6 fois chez les femmes (1969; 1971; 1973; 1976; 1980; 1984). La Fédération internationale de ski a certifié 10 pistes de la montagne pour des épreuves de slalom ou slalom géant et une de ces pistes pour la descente.
Ski de fond
Le centre de ski de fond Mont-Sainte-Anne comprend 200 km de sentiers pour le pas classique et 191 km pour le pas de patin. il est situé à 7 km à l'est de la station de ski alpin et comprend une piste qui relie le pied de la montagne au centre de ski de fond proprement dit.
Vélo de montagne
Mont-Sainte-Anne offre aux amateurs de vélo de montagne un réseau de sentiers de fort calibre, un des plus importants de l'est du Canada[3].
Hôte de la coupe du monde de vélo de montagne depuis ses premiers jours, en 1991, Mont-Sainte-Anne est également l'hôte des Championnats du monde de VTT et de trial à deux reprises, en septembre 1998 et en septembre 2010.
Randonnée pédestre
La station possède aussi 42 kilomètres de sentiers pédestres.
Vol libre
Pour les amateurs de vol libre, sept décollages sont disponibles selon les conditions de vol, ainsi que trois atterrissages officiels et quatre de secours. Une école professionnelle est ouverte toute l'année. Il existe une pente école spécialement aménagée et plusieurs pistes pour les pratiques au sol. Une remontés mécanique ouverte 11 mois par an permet de voler plusieurs fois par jour. Un chemin donne accès au sommet lors de la fermeture des gondoles.
Historique
C’est avec 10 pistes et 4 remontées mécaniques (dont une télécabine) qu’était inauguré en grande pompe le Mont-Sainte-Anne le en tant que centre de ski alpin, alors propriété de la Ville de Beaupré. Cette même année, la station faisait déjà son entrée sur la scène mondiale avec le Du Maurier International, suivi l’année suivante par les premiers Jeux d'hiver canadiens.
Le ski au mont Sainte-Anne remonte toutefois aux années 1940. Des bénévoles, skieurs de Québec et de Beaupré, défrichaient la première piste à l’automne 1943. Trois ans plus tard, on assistait à une première compétition de ski, les compétiteurs devant alors effectuer l’ascension de la montagne à pied, leur équipement en mains. La seule piste disponible était tracée et damée «à bras et à pied» par les bénévoles.
En février 2020, les cabines du mont Sainte-Anne ont connu un bris mécanique causant 21 blessés ainsi que de nombreux mécontents[4].
Propriété publique (1970–1994)
En 1970, le gouvernement du Québec prend possession de la montagne en créant le Parc du Mont-Sainte-Anne. La même année, la station développe le versant nord de la montagne et en 1973, le versant ouest. En 1983, la station procède à l'installation d'un système d'enneigement artificiel.
En 1985, le gouvernement cède le Parc à la Sépaq (une société d'État nouvellement créée). À la fin des années 1980, de nombreux investissements sont faits dans la station, dont l'installation de deux télésièges débrayables, d'un nouveau chalet dans le secteur expert, l'éclairage d'une quinzaine de pistes pour permettre le ski de soirée de même que l'installation d'une télécabine débrayable à 8 passagers, en plus de l'ajout de nouvelles pistes.
Privatisation (1994)
Le ministre des Finances André Bourbeau annonce dans le budget 1994 la relance du programme de privatisations. En , le gouvernement annonce la privatisation du Mont-Sainte-Anne par une vente à un consortium mené par Club Resort, en association avec la station de ski Bromont. André Bourbeau déclare que la décision de vendre le parc est irrévocable alors que des élections sont prévues quelques semaines plus tard[5].
Après l'alternance issue des élections, le gouvernement Parizeau commande un rapport d'expert sur deux opérations de privatisation (dont celle du Mont Saint-Anne)[6]. Le rapport remis en indique que la privatisation s'est opérée à un mauvais moment et que le gouvernement du Québec a obtenu un prix plus bas que ce qu'il aurait pu espérer. Le rapport pointe cependant qu'aucune malversation ou favoritisme n'a été identifié. Le gouvernement Parizeau annonce alors qu'il ne rouvrira pas les transactions en question[7].
En , la station est vendue à Resorts of the Canadian Rockies.
Depuis la privatisation de 1994, les investissements ont surtout porté sur l'aménagement de nouvelles pistes en sous-bois et sur la modernisation du système d'enneigement artificiel. Cependant, à l'automne 2008, un litige est finalement réglé entre la Sépaq et Resorts of the Canadian Rockies concernant la valeur des terrains du Parc du Mont-Sainte-Anne. Celui-ci durait depuis la privatisation de 1994. Ce règlement ouvre la porte à des investissements de 150 millions $ au cours des prochaines années afin d'augmenter la clientèle de la station[8].
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel
Notes et références
- Commission de toponymie du Québec : Mont Sainte-Anne
- Commission de toponymie du Québec : Mont-Sainte-Anne
- Côte de Beaupré
- Zone Justice et faits divers- ICI.Radio-Canada.ca, « Encore un bris mécanique au Mont Sainte-Anne », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Denis Lessard, « La vente du Mont Sainte-Anne serait irrévocable », La Presse, , B4 (lire en ligne)
- Denis Lessard, « Deux privatisations réexaminées », La Presse, , B1 (lire en ligne)
- Denis Lessard, « Québec n'a pas obtenu un prix raisonnable pour le Mont Sainte-Anne », La Presse, , A17 (lire en ligne)
- Pierre Couture, Mont-Sainte-Anne : plan d'expansion de 150 M $, journal Le Soleil (Québec), 4 décembre 2008, consulté en ligne le 23 décembre 2008.
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