Monument à Ampère

Le Monument à Ampère est une statue érigée Place Ampère dans le 2e arrondissement de Lyon en France. Installée en 1888, elle représente le savant André-Marie Ampère assis. Son sculpteur est Charles Textor, son architecte Joseph Dubuisson et le fondeur est Thiébaut[1].

Monument à Ampère
Présentation
Type
Fondation
Architecte
Créateur
Matériau
Localisation
Adresse
Coordonnées
45° 45′ 11″ N, 4° 49′ 44″ E

Historique

Ce serait Alexis de Jussieu qui le premier aurait émis l'idée d'une statue d'Ampère à Lyon[2]. En août 1880, un concours est lancé. En 1881, le projet de Charles Textor fait partie des deux finalistes. En 1883, Charles Textor est déclaré vainqueur du concours. La statue est inaugurée le par le Président Sadi Carnot[1].

Le , la statue est déboulonnée pour être expédiée et fondue, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux[2]. Elle n'est pas expédiée et est cachée dans un hangar. Elle est replacée sur son piédestal en 1945[1].

Description

Fontaines et sphinges

Le monument est situé au milieu d'une fontaine installée dans un second temps[Quand ?] et ornée de deux sphinges réalisées par le sculpteur Charles-Eugène Breton et fondues par le fondeur Gruet[3]. Les signatures des artistes sont d'ailleurs visibles sur les sphinges elles mêmes : « C. Breton - Gruet, fondeur, Paris. »[3].

La statue d'Ampère elle même, le représente assis, pensif, en train d'écrire. Elle est réalisée en bronze[1] et placée sur un piédestal.

Inscriptions

Les inscriptions suivantes sont visibles sur le piédestal :

« A André-Marie Ampère

MDCCCLXXXVI

Né à Lyon le XX janvier MDCCLXXV

Professeur de Physique et de Chimie, d'analyse et de mécanique.

A l'Ecole centrale de l'Ain

Au Lycée de Lyon

A l'Ecole Polytechnique Au Collège de France

Inspecteur général de l'Université

Membre de l'Académie des Sciences

Mort à Marseille en tournée d'inspecteur général de l'instruction publique

Le X juin MDCCCXXXVI

Considérations sur la théorie mathématique du jeu - Lyon - 1802

Découverte de l'électromagnétisme 1820

Recueil d'observations électro-dynamiques Paris 1822

Exposé méthodique des phénomènes et des lois de ces phénomènes Paris 1823

Théorie des phénomènes électro-dynamiques uniquement déduite de l'expérience Paris 1826

Essai sur la philosophie des sciences ou exposition analytique d'une exposition naturelle de toutes les connaissances humaines Paris. »

Au centre du piédestal, on peut également lire :

« Par le fluide messager la pensée transportée unit les cités et les mondes. »

Galerie

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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