Moses Soyer
Moses Soyer, né le et mort le , est un peintre social-réaliste américain.
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Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) Long Island |
Sépulture |
Comté de Queens (d) |
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Père |
Abraham Soyer (d) |
Fratrie |
Raphael Soyer Isaac Soyer (en) |
Membre de | |
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Mouvement |
Réalisme social (en) |
Genre artistique |
Biographie
Il naît sous le nom de Moses Schoar. Lui et son frère jumeau, Raphael, naissent à Borisoglebsk, Tambov, une province du sud de la Russie le 25 décembre 1899[1],[2]. Leur père, Abraham Shauer, érudit, écrivain et professeur d'hébreu[3], élève ses six enfants dans un environnement intellectuel où l'accent est mis sur les études et les activités artistiques. Leur mère, Bella, est brodeuse[4]. Leur cousin est le peintre et météorologue Joshua Zalman Holland[5]. En raison des nombreuses difficultés rencontrées par la population juive à la fin de l'Empire russe, la famille Soyer est contrainte d'émigrer en 1912 aux États-Unis, où elle s'installe finalement dans le Bronx[1]. Le nom de famille passe de Schoar à Soyer lors de l'immigration[2].
Moses Soyer épouse en 1922 Ida Chassne, une danseuse[6]. Le couple a un fils, David Soyer. Les danseurs constituent un sujet récurrent dans ses peintures[6].
Moses Soyer étudie l'art à New York avec son frère jumeau Raphael, d'abord à la Cooper Union, puis à la National Academy of Design[7]. Sans son frère, il fréquente l'Educational Alliance[7]. Plus tard, il étudie à la Ferrer Art School, où il a pour professeurs les peintres de l'Ash Can School Robert Henri et George Bellows[8].
Il a sa première exposition personnelle en 1926 et commence à enseigner l'art l'année suivante à la Contemporary Art School et à la New School[9],[10]
Il est un artiste de la Grande Dépression et, dans les années 1930, Moses et son frère Raphaël s'engagent dans le réalisme social, faisant preuve d'empathie pour les luttes de la classe ouvrière. En 1939, les jumeaux travaillent ensemble la fresque murale Works Project Administration, Federal Art Project (WPA-FAP) au bureau de poste de Kingsessing Station à Philadelphie[7],[11].
Moses Soyer écrit une colonne hebdomadaire pour un journal yiddish intitulée « Dans le monde de l'art »[3].
Mort
Il meurt à l'hôtel Chelsea de New York le 3 septembre 1974, alors qu'il peint la danseuse et chorégraphe Phoebe Neville[12],[13]. Il est inhumé au cimetière d'Acacia dans l'arrondissement de Queens, à New York.
Héritage
Le Brooklyn Museum[14], le Detroit Institute of Arts[15], le Hirshhorn Museum and Sculpture Garden (Washington, DC)[16], le Honolulu Museum of Art[réf. nécessaire], le Metropolitan Museum of Art[17], le Museum of Modern Art (New York City)[18], le Philadelphia Museum of Art[19], La Phillips Collection (Washington, DC)[20], le Walker Art Center (Minneapolis, Minnesota)[21], le Whitney Museum of American Art (New York)[22], le Amon Carter Museum of American Art (Fort Worth)[23], le Smithsonian American Art Museum[24] et Yale University Art Gallery[25] figurent parmi les institutions qui possèdent des œuvres de Moses Soyer. Le tableau sans titre de la collection du Honolulu Museum of Art est un exemple de ses portraits intimes et psychologiquement pénétrants de personnes ordinaires, pour lesquels il est surtout connu[réf. nécessaire].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Moses Soyer » (voir la liste des auteurs).
- (en) « A Finding Aid to the Raphael Soyer papers, 1933-1989 | Digitized Collection », Archives of American Art, Smithsonian Institution (consulté le )
- « Raphael Soyer, American, born Russia, 1899 - 1987, Schoar, Raphael », The National Gallery of Art (NGA) (consulté le )
- (en) Benjamin Harshav, The Polyphony of Jewish Culture, Stanford University Press, , 128 p. (ISBN 978-0-8047-5512-2, lire en ligne)
- « Raphael Soyer at 80: 'Not painting would be like not breathing': Smithsonian American Art/Portrait Gallery Library », ARTnews,
- (en-US) « A Local Life: Joshua Z. Holland, 89, a man of science with an artist’s soul », Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
- Jewish Renaissance, October 2009, p. 43.
- (en) M. Therese Southgate, The Art of JAMA: Covers and Essays from The Journal of the American Medical Association, Volume III, OUP USA, , 158 p. (ISBN 978-0-19-975383-3, lire en ligne), « Moses Soyer, Girl At the Sewing Machine »
- « Moses Soyer: Biography », American Art at the Phillips Collection (consulté le )
- « Moses Soyer », Jewish Virtual Library (consulté le )
- Susan T. Goodman, The Grove Encyclopedia of American Art, Oxford University Press, p. 521
- (en-US) Worden, « Push for Public Access to New Deal murals », Philadelphia Inquirer, (consulté le )
- The London Review of Books, Letters, (Phoebe Neville) 6 March 2014, p. 6.
- (en) « Moses Soyer, 74, Dead; Traditional U.S. Painter; Portrait of His Brothers On to Philadelphia Family Resemblance », The New York Times, (consulté le )
- « Moses Soyer – American, born Russia, 1899-1974 », Brooklyn Museum (consulté le )
- « Moses Soyer: Joseph Stella, 1946 », Detroit Institute of Arts Museum (consulté le )
- « Search results », Collections Search Center, Smithsonian Institution (consulté le )
- « Search the Collection », The Metropolitan Museum of Art (consulté le )
- « Moses Soyer », MoMA (consulté le )
- « Collections : Search Collections », Philadelphia Museum of Art (consulté le )
- « Moses Soyer », The Phillips Collection (consulté le )
- « Moses Soyer », Walker Art Center (consulté le )
- « Moses Soyer », Whitney Museum of American Art (consulté le )
- « Moses Soyer », Amon Carter Museum of American Art (consulté le )
- « Moses Soyer », Smithsonian American Art Museum (consulté le )
- « Pregnant Girl in Red », Yale University Art Gallery (consulté le )
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