Moteur horizontal Peugeot
Le moteur horizontal Peugeot est le premier moteur à essence breveté Peugeot en 1896 du constructeur automobile Peugeot, de 2 cylindres en ligne, de 1 L à 2,5 L de cylindrée pour 4 à 12 chevaux, produit à 1584 exemplaires, pour motoriser les Peugeot Type 14 de 1896, au Peugeot Type 36 de 1902, au début de l'histoire de l'industrie automobile[1].
Constructeur | |
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Années de production |
1896 à 1902 |
Production |
1584 |
Application |
Cylindrée |
1000 à 2500 cm³ |
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Disposition |
En ligne horizontal |
Refroidissement | |
Combustible | |
Allumage |
A incandescence ou électrique |
Puissance max. |
4 à 12 ch |
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Historique
Armand Peugeot (1849-1915), premier constructeur d'automobile à essence en série de l'histoire de l'automobile avec Panhard & Levassor (famille Peugeot / Peugeot / Panhard & Levassor Type A) motorise ses premières voitures à chevaux Peugeot Break avec un moteur à vapeur de l'inventeur Léon Serpollet (Peugeot Type 1 de l'Exposition universelle de Paris de 1889 à l'origine du premier Permis de conduire en France obtenu le par Léon Serpollet sur ce véhicule), puis avec le Moteur Daimler Type P de l'inventeur allemand Gottlieb Daimler (premier moteur à essence de série de l'histoire de l'automobile, de 2 cylindres en V, pour motoriser ses premières voitures à essence de série du monde Peugeot Type 2 de 1890, aux Peugeot Type 13 de 1894).
- Premier Moteur Daimler Type P Peugeot de 1891
En 1892 Armand Peugeot déclare « Je suis persuadé que la locomotion automobile est appelée à prendre un développement énorme. Si nous sommes assez hardis et habiles, nous ferons de Peugeot l’une des plus grandes affaires industrielles de France ». Il est le premier constructeur automobile français à fabriquer des véhicules complets châssis / carrosserie / moteur.
- Armand Peugeot sur Peugeot Type 28 en 1900
- Perspective cavalière
- Peugeot Type 26 de 1900
En 1894 Armand entreprend de concevoir son propre moteur à essence breveté Peugeot (premier moteur à essence industriel français de l'histoire de l'automobile, de 2 cylindres en ligne horizontaux, conçu par l'ingénieur-chef d'études Peugeot Gratien Michaux[2]), pour ne plus dépendre des brevets des Moteur Daimler Type P de l'industrie allemande Daimler-Motoren-Gesellschaft, et pour motoriser avec succès sa gamme d'automobile Peugeot en mode propulsion, à partir des Peugeot Type 14 de 1896, aux Peugeot Type 36 de 1902. En a lieu la course automobile Paris-Rouen (premier concours de voitures sans chevaux à propulsion mécanique du monde, avec 21 partants, dont six voitures Peugeot, remportée par les pilotes Albert Lemaître sur Peugeot Type 7, et Auguste Doriot sur Peugeot Type 3, et Gratien Michaux arrivé 9e sur Peugeot Type 3...). Membre d'une importante famille d'industriels franc-comtois (famille Peugeot) pionnière des prémisses de l'industrie automobile naissante, il fonde avec son beau-frère Albert Fallot son industrie « Société Anonyme des Automobiles Peugeot » (SAAP) en 1896 dans une des usines familiales, à Beaulieu, puis fonde une nouvelle usine de 4000 m² à Audincourt en 1887[3], avec 350 salariés pour une production de 156 véhicules par an, puis 500 en 1900, puis une usine Peugeot sur le site industriel de Fives près de Lille en 1898 (actuel Indenor[4]), en parallèle de l'activité industrielle diversifiée de ses cousins et neveux (sidérurgie, vélos, appareils ménager...). A l’Exposition universelle de 1900 de Paris, Armand Peugeot est qualifié de « Père de l’industrie automobile ».
- Peugeot Type 15 1897
- Peugeot Type 16 1897
- Peugeot Type 17 1897
- Peugeot Type 24 1898
En 1902 Armand Peugeot fait concevoir son nouveau moteur Peugeot 4 cylindres Type Carré ou Supercarré, généralisé à partir de 1909, sur Peugeot Type 66... En 1904 ses neveux Pierre, Robert, et Jules (fils de son cousin Eugène) créent la marque concurrente « Peugeot Frères » pour produire des motocyclettes Peugeot et des automobiles Lion Peugeot (Peugeot Lion Phaéton, Peugeot Lion VC2, Peugeot Lion V4C3...) en concurrence avec Automobiles Peugeot qui fabrique 1261 véhicules en 1905, et plus de 2000 en 1910. A la disparition de son cousin Eugène Peugeot, Armand Peugeot réunifie les industries familiales en Peugeot avec 2500 salariés, pour 2352 voitures et 80000 bicyclettes produites par an, avec la construction de l'usine Peugeot de Sochaux en 1912, qui produit la moitié des automobiles françaises en 1913 avant la Première Guerre mondiale qui anéanti et surendette lourdement le développement de l'industrie Peugeot, au détriment de la concurrence mondiale de la nouvelle industrie américaine émergente...
- Peugeot Type 26 de 1899
- Peugeot Type 31 de 1900
- Peugeot Type 33 1901
- Peugeot Type 36 de 1902
Caractéristiques
- moteur à essence 4 temps de 2 cylindresen ligne horizontal, 2 soupapes par cylindres, breveté Peugeot
- 1000 à 2500 cm³, pour 4 à 12 chevaux
- carburateur Peugeot
- refroidissement par eau
- allumage à incandescence ou électrique
- 1584 exemplaires pour motoriser les Peugeot Type 14 de 1896, au Peugeot Type 36 de 1902
Notes et références
Voir aussi
Liens externes
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