Motion Francoeur
La motion Francoeur, qui fut introduite en décembre 1917 à l'Assemblée nationale par le député libéral Joseph-Napoléon Francoeur, stipule que le Québec pourrait se préparer à quitter la confédération si le reste du Canada le désirait : « que la province de Québec serait disposée à accepter la rupture du pacte confédératif de 1867 si, dans les autres provinces, on croit qu'elle est un obstacle au progrès et au développement du Canada.»[1]
Cette motion est débattue dans un contexte de forte tensions entre les Canadiens anglais et Canadiens français s'il fallait oui ou non déclencher la conscription pour envoyer plus de soldats à la Première Guerre mondiale (voir Crise de la conscription)[2]. La motion est finalement retirée par son instigateur au terme de trois sessions de débats en janvier 1918[1].
Articles connexes
- 14e législature du Québec (en)
- Souverainisme au Québec
- Crise de la conscription
- Histoire du Québec
Références
- Assemblée Nationale du Québec, « Motion Francoeur », sur assnat.qc.ca (consulté le )
- René Castonguay, « Un bluff politique. 1917 : La motion Francoeur », Cap-Aux-Diamants, , p. 22-24 (ISSN 1923-0923, lire en ligne)
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