Mount Maunganui

Mount Maunganui est une banlieue résidentielle, commercial et industrielle majeure de la ville de Tauranga, située sur une péninsule vers le nord-est du centre de ‘Tauranga's city’. C’était une ville indépendante de la cité de Tauranga jusqu’à la réalisation du pont du port de la baie de Tauranga en 1988, qui relie le faubourg de 'Mount Maunganui' au district commercial central de Tauranga.

Mount Maunganui

Vue du Mont Maunganui
Administration
Pays Nouvelle-Zélande
Île Île du Nord
Région Baie de l'Abondance
Autorité territoriale Tauranga
Géographie
Coordonnées 37° 38′ 00″ sud, 176° 11′ 00″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
Mount Maunganui
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Mount Maunganui

    Situation

    La banlieue est située sur une péninsule au nord de la cité de Tauranga et à l'est de l'autre faubourg qu'est Papamoa. Mais Mount Maunganui désigne également le volcan en sommeil situé à l'extrémité ouest de la ville et de la péninsule, le mont Maunganui-Mauao. En Nouvelle-Zélande, la ville est le plus souvent appelée The Mount.

    Géographie

    La ville de Mount Maunganui est localisée au sommet d’un diabolo, qui relie le mont Mauao à la terre principale par une formation géographique connue sous le nom de tombolo. A cause de cette formation, les résidents de la ville de ‘Mount Maunganui’ ont à la fois une plage sur le mouillage de la baie de Tauranga nommée « Pilot Bay » et une plage directement sur l’océan avec un grand spot de surf à courte distance.

    La plage sur l’océan au niveau du mont Mauao ou Mont Maunganui, présente à son extrémité Ouest un pont fait par l’homme pour relier l’île Moturiki à son extrémité est[1],[2].

    Adjacent à la ville de ‘Mount Maunganui’, à son coin sud-est (à partir de ‘Sandhurst Drive' vers l'intérieur) se trouve le faubourg de Papamoa Beach, une autre banlieue très étendue de la ville de Tauranga. La plage de Papamoa a une population discrètement plus importante que celle de Mount Maunganui, mais n’a pas autant d’activité de travail que Mount Maunganui. Les deux banlieues sont distinctes géographiquement, séparées du reste de la ville de Tauranga par le mouillage de Tauranga, avec 2 ponts routiers pour les routes SH2 et SH29 et une route rurale sinueuse (‘Welcome Bay Road’), qui sont les seuls accès possibles vers le reste de la cité.

    Le mont Mauao est un important dôme de lave[3], qui se dresse au-dessus de la ville, mais est familièrement connu en Nouvelle-Zélande simplement sous le nom de The Mount. Selon la légende Maori, cette colline était un esclave 'pononga' d’une montagne appelée « Otanewainuku »[4]. Le promontoire conique, qui donne ainsi son nom à la ville est haut de 232 m, et domine le pays alentour, qui est pratiquement plat.

    C’était autrefois un Māori et les restes de fossés peuvent encore être vus sur la crête, ainsi que d’anciens amas coquilliers ou middens. Aujourd’hui, il est ouvert au public tout le long de l’année et c'est un lieu réputé pour se promener ou pour grimper. De son sommet, on peut observer une bonne étendue de ligne de côte dans toutes les directions, ainsi que la chaîne de Kaimai (en) vers l’ouest.

    Vue du sommet du Mont Maunganui (Mauao).
    La montagne en été.
    Vue à partir de la montagne.

    Démographie

    Évolution de la population
    AnnéePop.±% p.a.
    20065,334    
    20135,814+1.24%
    20186,51+2.29%
    Source : [5]

    La localité de Mount Maunganui, comprenant la zone statistique de « Mount Maunganui North », « Mount Maunganui South » et « Mount Maunganui Central », avait une population de 6 510 résidents lors du recensement de 2018, en augmentation de 696 personnes (12,0 %) depuis le recensement de 2013, et une augmentation de 1 176 personnes (22,0 %) depuis celui de 2006. Il y avait 2 724 logements. On notait la présence de 3 264 hommes et 3 249 femmes, donnant un sexe -ratio de1,0 homme pour une femme avec 918 personnes (14,1 %) âgées de moins de 15 ans, 1 332 personnes (20,5 %) âgées de 15 à 29 ans, 3 153 personnes (48,4 %) âgées de 30 à 64 ans, et 1 101 personnes (16,9 %) âgées de 65 ans ou plus.

    L’ethnicité était pour 90,2 % européens/Pākehā, 13,3 % Māori, 1,4 % personnes du Pacifique, 3,2 % asiatiques et 3,3 % d’une autre ethnicité (le total peut faire plus de 100 % dans la mesure où une personne peut s’identifier de multiples ethnicités).

    La proportion de personnes nées outre-mer était de 20,6 %, comparée avec les 27,1 % au niveau national.

    Bien que certaines personnes objectent à donner leur religion, 58,8 % n’avaient aucune religion, 32,1 % étaient chrétiens, 0,6 % étaient Hindouistes, 0,6 % étaient Bouddhistes et 2,6 % avaient une autre religion.

    Parmi ceux d’au moins 15 ansd’âge, 1 584 personnes (28,3 %) avaient un niveau de bachelier ou un degré supérieur et 675 personnes (12,1 %) n’avaient aucune qualification formelle. Le statut d’emploi de ceux d’au moins 15 ans d’âge était pour 3 090 personnes (55,3 %) employées à plein temps, 837 personnes (15,0 %) étaient à temps partiel et 141 personnes (2,5 %) étaient sans emploi[5]

    zone statistiques individuelle
    NomPopulationâge médianrevenu médian
    Mount Maunganui North326744,3 ans41,800 $
    Mount Maunganui South291638 ans43,100 $
    Mount Maunganui Central32742,1 ans35,800 $
    New Zealand37,4 ans31,800

    Activités

    Le secteur de Mount Maunganui est principalement une ville côtière touristique. Elle est regardée par de nombreuses personnes comme une ville de villégiature de bord de mer, bien que le port de Tauranga, soit une installation majeur, le second port le plus important du pays, qui est aussi en partie localisé sur le côté ouest du mouillage. Le pont du mouillage fut ouvert en 1988[6], reliant le faubourg de ‘Mont Maunganui’ avec la ville de Tauranga. La construction d’une duplication du pont fut terminée en , formant un lien vital dans le système croissant d’autoroute entre Tauranga et Mont Maunganui. Un important terminal à containers avec un quai pour l’outremer est ainsi localisé sur le territoire de ‘Mont Maunganui’. Un embranchement du chemin de fer à partir de la ligne principale de la côte est (en) passe entre la localité de Te Maunga et la partie nord de la banlieue.

    Le secteur de Mount Maunganui est aussi caractérisé par le centre commercial Bayfair (en) bien connu localement. Le centre commercial est l’un des plus grands de l’Île du Nord en dehors de ceux d'Auckland et de Wellington. Il est caractéristique de la Nouvelle-Zélande avec le seul supermarché Woolworths (en), qui fut ainsi nommé en utilisant l’image de marque de l’'Australian Woolworths logo' plutôt que la nouvelle marque, "Countdown" comme tous les autres Foodtown et magasins "Woolworths" – du fait de la présence d’un magasin "Countdown" dans le secteur de Bayfair, qui était déjà en fonction.

    La banlieue de Mount Maunganui est une destination réputée pour la Nouvelle-Année avec plus de 20 000 personnes fréquentant la banlieue sur la période du Nouvel-an. De nombreuses festivités sont mises en place sur et autour de la principale plage du nord de la banlieue. Comme une partie du Port de Tauranga est localisé sur le terrain de la ville de Mont Maunganui, il y a de nombreux bateaux de croisière, qui visitent ainsi chaque année la banlieue.


    La banlieue de Mount Maunganui est une destination réputée pour la Nouvelle-Année avec plus de 20 000 personnes fréquentant la banlieue sur la période du Nouvel-an. De nombreuses festivités sont mises en place sur et autour de la principale plage du nord de la banlieue. Comme une partie du Port de Tauranga est localisé sur le terrain de la ville de Mont Maunganui, il y a de nombreux bateaux de croisière, qui visitent chaque année la banlieue.

    Sport

    La banlieue est le domicile du terrain de cricket dit de Bay oval (en).

    Chaque année, la plage de ‘Mont Maunganui’ accueille le "Northern Regional Surf Championships" ou (NRC's), et d’autres évènements tels que le "NZ moins de 14, Océan Athlète Championships" et le "Pro Volleyball Tour".

    Le triathlon du "Port de Tauranga Half Ironman" se tient aussi au niveau de la ville de Mount Maunganui.

    Récif artificiel

    Le premier récif artificiel de Nouvelle-Zélande fut installé au niveau de ‘the Mount’[7]. La construction du récif fut entravée par le manque de fond et ironiquement l’excès des vagues[8]. Initialement, il fut annoncé au public, que le récif aurait coûté environ 500 000 $[9], mais le coût du projet grimpa à 800k $[10],[11]. Les médias ont rapporté que les surfeurs locaux ont été déçus des vagues produites par la présence du récif[12]. Le récif a aussi été blâmé pour la création d’un courant d'arrachement et a finalement, maintenant, été retiré[13].

    Panorama de ‘Mount Maunganui’ et sa plage principale
    Vue Panoramique de la banlieue de ‘Mount Maunganui’ à partir de l’île de Moturiki’ de nuit avec la Voie Lactée s’étendant dans l’arrière plan

    La ville est aussi bien connue pour la qualité de ses conditions de surf bien que certaines parties de la plage soit notoirement dangereuse.

    Histoire

    La banlieue de "Mount Maunganui" était initialement connue de façon familière sous le nom de 'Maunganui' jusqu’en 1907, quand le nom fut rejeté durant un processus d'application pour nommer officiellement le secteur, à l'occasion de la première subdivision des terrains; il était considéré comme trop similaire au nom d’autres villes.

    L’un des premiers colons, ‘J. C. Adam’s, suggéra alors 3 noms alternatifs, dont celui de ‘Te Maire’, ‘Tamure’ (le nom en langage Māori pour Snapper), et ‘Rakataura’, ce dernier nom étant sélectionné par le Survey Department. Le nom officiel de ‘Rakataura’ ne passa jamais dans l’usage commun dans la mesure ou’ Maunganui’ avait été longtemps le nom d'usage non officiel de la ville[14]. Le nom de ‘Mount Maunganui’ fut donc une remise à jour de l’image de marque des premiers développeurs, changeant de celui de Rakataura. Le nom actuel est un exemple de tautologique du nom d'une place, maunga étant en langage Māori le terme pour une montagne (nui signifie "gros").

    La banlieue de Mount Maunganui s’est battu fièrement et avec succès durant les années 1950 pour rester indépendante de la cité de Tauranga, mais échoua finalement avec la réalisation du pont sur le mouillage en 1988.

    L’ancien "Conseil du Borough" de "Mount Maunganui" a établi un record en Nouvelle-Zélande en n’ayant jamais été en déficit au cours de son histoire, ce que le "Conseil de la cité de Tauranga" n’a jamais réussi à faire. Les critiques disent que la ville fut construite en s’appuyant sur les taux imposés aux structures commerciales et industrielles, mais ‘Mount Maunganui’ était précurseur dans divers secteurs et appliquait la philosophie habituelle du pays avant même qu’elle soit la règle dans toute la Nouvelle-Zélande.

    Un des fondateurs de la ville de Mt Maunganui fut J. C. Adams au début des années 1900[15]. Sa maison originale (la première maison construite à Mount Maunganui), siège toujours au ‘4 Adams Avenue’. La maison, datant des environs de 1906, est enregistrée avec le New Zealand Historic Places Trust en catégorie II comme bâtiment historique[16].

    Vue du « mont » et de la ville depuis Papamoa

    Gouvernance

    Au fil des années, la ville de Mount Maunganui a souffert d’un certain nombre d’attaques à sa souveraineté de la part de la ville de Tauranga mais elle s’est battue complètement et efficacement pour rester indépendant jusqu’à la réforme de la gouvernance locale de 1989 en Nouvelle-Zélande (en).

    Durant les années 1974 Bob Owens (en) fut maire à la fois de la banlieue de ‘Mount Maunganui’ et de la cité de ‘Tauranga’, une situation unique dans les annales du gouvernement local en Nouvelle-Zélande.

    Mr Owens était favorable à la fusion des deux municipalités et les élections de 1974 se jouèrent sur cette proposition mais Owens fut battu dans les urnes avec une courte victoire de Mr L. Kelvin O'Hara, la plus jeune personne élue à la position de maire en Nouvelle-Zélande [citation nécessaire], qui le provoqua à cette élection et lors d’élection pour l’environnement avec le cri de "Pourquoi partager un maire ?"

    Il resta controversé au niveau de la ville de’ Mount Maunganui’, bien que la transition entre une unité administrée indépendamment avec un gouvernement local et le devenir en une partie mineure du conseil de la ville de Tauranga sur plus de 20 ans, fut bénéfique ,certains résidents de ‘Mount Maunganui’, sont toujours d’avis que Tauranga et Mount Maunganui devraient être des villes séparées, même si celles-ci furent officiellement amalgamées en 1989. ‘Simon Bridges’, le Membre local du Parlement pour le secteur, le décrivit au Parlement en 2012 "I have to say that there still is, though—and I have found this when first standing for Parliament—a sense of the "Mounties" and of those who are city-side, and that is still present to some extent" (Je dois dire que c'est toujours ainsi, comme je l'ai découvert quand je me suis présenté pour la première fois pour être élue au parlement, il existe une sensibilité particulière des gens du Mont et aussi des habitants des limites de la cité, et qu'elle est toujours présente d'une certaine étendue).

    Voir aussi

    Notes et références

    1. (en) « légendes »,
    2. (en) « Sightseeing », Oceanside Resort & Twin Towers (consulté le )
    3. (en) « mont Mauganui »
    4. (en) « Mount Maunganui: Mauao », AA Travel
    5. Modèle:NZ census 2018
    6. (en) « harbour bridge »
    7. (en) « récif articficiel »
    8. (en) Rowan,juliet, « Mount reef builders battle big swells », journal : The New Zealand Herald, (consulté le )
    9. Macbrayne, Rosaleen, « Artificial surf reef needs wave of cash », The New Zealand Herald, (lire en ligne, consulté le )
    10. Macbrayne, Rosaleen, « Mount missing the wave with artificial reef project », The New Zealand Herald, (lire en ligne, consulté le )
    11. Rowan, Juliet, « Surf's up at the Mount – almost », The New Zealand Herald, (lire en ligne, consulté le )
    12. Ford, Joel, « Artificial reef fails to win surfers' approval », The New Zealand Herald, (lire en ligne, consulté le )
    13. (en) Rowan, Juliet, « Reef at Mt Maunganui a headache for lifeguards », (consulté le )
    14. (en) Jinty Rorke, « Western Bay of Plenty Street Names » [PDF], Tauranga City Libraries (consulté le ), p. 18
    15. (en) C Adams, « Rakataura », (consulté le )
    16. (en) « J C Adams Cottage », sur heritage.org.nz,

    Liens externes

    Ressource relative à la géographie :
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