Mouvement culturel berbère

Le Mouvement culturel berbère, MCB en abrégé, est une organisation de masse née en Kabylie et qui a milité et milite toujours pour la reconnaissance officielle de l'identité amazighe (berbère) avec toutes ses dimensions en Afrique du Nord, et principalement en Algérie.

Histoire du mouvement

Il est très difficile de situer avec exactitude la naissance de ce mouvement. Ce que l'on peut dire est que le , devenu depuis le Printemps berbère, est une date très importante dans l'histoire de la revendication berbère. En effet, ce jour-là la question amazigh éclate au grand jour et les médias étrangers ont relayé l'information. L'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou est ébranlée par des événements graves. Les étudiants qui protestaient contre l'annulation d'une conférence sur la poésie kabyle ancienne, que devait donner Mouloud Mammeri, sont délogés avec violence par les forces militaires combinées. Plusieurs étudiants sont blessés et d'autres arrêtés. Vingt-quatre personnes sont déférées devant le tribunal militaire et sont incarcérés dans les prisons de Berouaguia près de Médéa et Lambèze (Tazoult) dans l’Aurès mais ils sont libérés au mois de juin grâce à la pression populaire.

Proclamation du Mouvement Culturel Berbère

À la suite de la nouvelle dynamique créée après l'interdiction de la conférence de Mouloud Mammeri le 10 mars 1980 et l'excellente mobilisation autour des revendications de l'université, un nouveau sigle apparait sur l'échiquier politique, à savoir le Mouvement Culturel Berbère (MCB). Un mouvement qui se veut fédérateur de toutes les énergies de militance pour la promotion de la langue et de la culture Amazigh, de l'Arabe populaire darja et du respect des libertés démocratiques. A cette époque là, on ne peux parler d'un mouvement structuré mais d'une "mouvance". La clandestinité oblige et les divergences politiques au sein de cette mouvance ont empêché toute tentative de structuration, malgré l'élargissement de son influence dans la société notamment chez les jeunes. Les clivages politiques entre les acteurs du mouvement se sont accentués lors du premier séminaire du MCB dans le village de Yakouren dans la wilaya de Tizi-Ouzou, du 1er au 30 août 1980. Une situation qui demeure ainsi jusqu'à l'avènement du pluralisme politique après les événements d'Octobre 1988[1].

Adhérents populaires

  • Arezki Abboute
  • Saïd Saadi
  • Mokrane Chemime
  • Mouloud Lounaouci
  • Ali Brahimi
  • Said Khellil
  • Ferhat Mehenni
  • Djamal Zenati
  • Arezki Ait Larbi
  • Ourabah Ali Chikh
  • Aziz Tari
  • Idriss Lamari
  • Idir Ahmed Zaid
  • Rachid Halet
  • Mohand Stiet
  • Rachid Ait Ouakli
  • Ahmed Aggoune
  • Mohand Ourabah Nait Haddad
  • Salah Boukrif
  • Mâamar Berdou[2]
  • Achour Belghezli
  • M'hamed Rachidi
  • Mustapha Bacha
  • Mouloud Saadi
  • Kamal BenAmoun
  • said boukhari
  • ahcen taleb

Références

  1. Samir Larabi, « De la portée Historique du Mouvement culturel Berbère (MCB) », sur Parti socialiste des travailleurs, (consulté le )
  2. « BERDOUS MAAMER le REBELLE », 20/04/2015,

Lien externe

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