Musée historique de Kaysersberg

Le musée historique de Kaysersberg est un musée municipal de Kaysersberg, dans le département français du Haut-Rhin. Situé dans le centre historique de la ville, il est installé au premier étage d'une maison patricienne à trois corps de bâtiments[1], représentative de l'architecture civile urbaine en Alsace au début du XVIe siècle[2]. Les collections sont principalement dédiées à l'art religieux du XIVe au XVIIIe siècles – dont une rarissime « Vierge ouvrante » –, ainsi qu'aux arts et traditions populaires.

Musée historique de Kaysersberg
Informations générales
Visiteurs par an
3 782 ()
Bâtiment
Protection
Localisation
Pays
Commune
Adresse
62-64, rue du Général-de-Gaulle
Coordonnées
48° 08′ 20″ N, 7° 15′ 41″ E
Localisation sur la carte du Haut-Rhin
Localisation sur la carte de France

Historique et architecture

Comme en témoignent notamment les inscriptions gravées, l'édifice a été construit pendant le premier quart du XVIe siècle[2].

Les façades, le passage d'entrée, les toitures et l'escalier en vis font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1991[2].

Collections

Les collections d'histoire locale occupent plusieurs salles du premier étage, auquel on accède par l'escalier en vis.

Une série de reproductions de sceaux témoigne de l'importance de l'ancienne cité.

Les statues en bois polychrome représentent notamment un Christ des Rameaux, un groupe d'apôtres, partie d'un retable de grande taille à la chapelle Saint-Wolfgang, saint Wolfgang, saint Urbain ou une Vierge à l'Enfant

Le sculpteur François Jacques Rothbletz est présent à travers plusieurs œuvres, dont un Christ au Tombeau, deux anges à corne d'abondance, un calvaire provenant de l'ancien cimetière.

Une salle est réservée à l'artisanat local : coffres, plaques de cheminée, cloche de 1521, dite « des orages », fers à gaufres, tonnellerie.

Sabots du pénitent de Kaysersberg

Dans une vitrine, les sabots de l'ermite pénitent évoquent une figure locale très populaire, immortalisée notamment par Théophile Schuler. Retiré en 1719 dans un ermitage au Rehbach, Léonard Willenecker (1688-1761[3]) aurait porté, en signe de pénitence, outre une croix de fer, ces lourds sabots bardés de fer (10,7 kg).

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Annette Braun, « 1907 : Société d’Histoire de Kaysersberg », in Revue d’Alsace, no 135, 2009, p. 91-92
  • (de) M. Guth, « Die zwei Riesenholzschuhe im Kaysersberger Museum », in Annuaire de la Société d'Histoire de la Hardt et du Ried, no 3, 1988, p. 43-44
  • Nathalie Legendre, « Le matériel gallo-romain du musée de Kaysersberg », in Annuaire des 4 Sociétés d'Histoire de la Vallée de la Weiss, 1996
  • Visite guidée du Musée de Kaysersberg, brochure, imprim. Kuster, Kaysersberg, s. d.

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du Haut-Rhin
  • Portail des monuments historiques français
  • Portail des musées
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.