Mylène Flicka
Mylène Flicka, née le , est une blogueuse béninoise, féministe et fondatrice du média Irawo.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activité |
Site web |
---|
Biographie
Mylène Flycka, de son vrai nom Marie-Madeleine Akrota[1] est née au Bénin en 1996. En 2005, elle fait ses premiers pas sur Internet[1]. À 14 ans, elle choisit son pseudonyme, Mylène Flicka (évoquant l'œuvre de Mary O'Hara, Mon amie Flicka), pour se créer un compte Facebook. À 17 ans, elle crée son premier blog qui participe aux débats de fonds liés à la vie socio-économique et culturelle du Bénin et devient notoire. Elle s'en prend notamment aux atteintes aux droits des femmes[2], ou, par exemple, au fonctionnement de l'administration béninoise[3]. En 2011, elle occupe la première place au baccalauréat littéraire du Bénin. Elle effectue des études de diplomatie et relations internationales à l’École Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) du Bénin, mais est déçue par une première expérience au sein d'un ministère et décide de continuer à développer son activité de cyberactiviste sur internet : « J’ai éprouvé beaucoup de déception après mon diplôme de l’École nationale d’administration. En allant faire un stage au ministère des Affaires étrangères du Bénin, j’ai eu la plus grande désillusion de ma vie, en raison de la lenteur administrative, des méthodes employées et toute cette panoplie de petites erreurs dans l’administration qui m’ont beaucoup énervée[4],[5],[6]. ». À 18 ans, dans le but de répertorier et de raconter les histoires des talents africains, elle crée le média Irawo qui devient un média panafricain dont le contenu numérique inspirant est distribué au moyen d’un site web, d’une Web TV et de réseaux sociaux rassemblant une communauté de plus de 1 million de personnes dans le monde entier[2],[7].
Références
- « Mylène Flicka, l'art de chasser les talents », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Olivier de Souza, « Mylène Flicka ou les lettres libres d’une Béninoise engagée », Le Monde, (lire en ligne).
- « Patronyme pas assez Béninois, la DEI lui refuse le passeport, le ras-le-bol de Mylène sur Facebook », Benintech, (lire en ligne).
- Benjamin Polle, « Qui sont les webactivistes africains ? », Jeune Afrique, (lire en ligne).
- Bruno Faure, « Révolution numérique en Afrique: Il faut y prendre part, et non la subir », Radio France internationale, (lire en ligne).
- Boris Bachorz, « Les réseaux sociaux, porte-voix des jeunesses africaines », Forbes, (lire en ligne).
- Amaury de Rochegonde, « Bonouko, ou le nouveau visage du journalisme africain », Radio France internationale, (lire en ligne).