Myrys

Myrys était une marque de chaussure fondée dans les années 1919[1], fondée à partir d'une échoppe de cordonnier par la famille Riù-Sarda originaire de Limoux. Le nom Myrys vient de Michel Riu Sarda.

Myrys
Création 1919 à Limoux
Dates clés 1987 vente de Myrys à Bata
Disparition 2000
Fondateurs Michel Riu Sarda

Dans les années 1970 Myrys est alors le 4e chausseur Français.

Avant 1981, on comptait 1 800 salariés, dont 700 à la production, et 260 magasins[2].

Vente de Myrys en 1981 à Bata, un concurrent.

Chronologie
  • Myrys est le premier employeur du département de l'Aude avec 1800 salariés en 1980[1]
  • Grève de
  • vente de Myrys à la multinationale Bata (470 salariés)
  • 1987 à 1995, aucun investissement de Bata, des unités de fabrication ferment
  • Bata Shoe Organization décide au début de 1995 de vendre Myrys. Sans succès.
  • Bata fait une dépose le bilan 1996, (360-481 salariés)[3],[4]
  • Reprise en 1997 par l'homme d'affaires Jean-Pierre Canat avec l'appui de la CGT[3]
  • Reprise avec le soutien dans un premier temps de la CGT, en par le fonds d'investissement anglais KCP (Klesh Capital Partners) (267 salariés)[3]
  • Premier trimestre 2000, arrêt complet de la production[3]
  • Nouveau redressement judiciaire le de la société KCP MYRYS[1]
  • Liquidation judiciaire à partir du [1]

Usines

Magasins

91 magasins de la marque étaient répartis dans toute la France et étaient approvisionné en majorité par l'usine de Limoux.

Publicité

Sylvie Vartan chante dans une publicité «Myrys, pour être jolie sans faire de folie».

En 1965 elle pose aussi pour des publicités en papier.

Slogans
  • Myrys, pour être jolie sans faire de folie
  • La mode qui saute aux yeux
  • Chez Myrys l'élégance se paie mais tellement mois cher !

Notes et références
  1. « Cour d'appel de Montpellier, 4ème a chambre sociale, 18 janvier 2017, n° 16/01995 », sur Doctrine (consulté le )
  2. « MALGRÉ LA FERMETURE, L'ESPRIT MYRYS VA RESTER »,
  3. « Disparition définitive des Chaussures Myrys », sur Les Echos, (consulté le )
  4. « REPORTAGE. L'USINE DE LIMOUX VIT PROBABLEMENT SES DERNIÈRES SEMAINES. »,

Liens externes
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