Nœud d'orin
Un nœud d'orin est le mode de nouage d'un orin avec l'objet immergée, généralement une ancre[1].
Pour les articles homonymes, voir Orin (homonymie).
ABoK |
#3323 ; #3324 |
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Catégorie | |
Domaine |
Marine, alpinisme, pêche, spéléologie |
Voisins |
Nœud d'orin sur senne |
Étymologie
Le terme dérive du néerlandais ooring qui désigne le cordage de l'anneau[2]. Le terme anglais, très utilisé en marine, est buoy rope knot[3].
Nouage
L'orin est frappée du jas par l'extrémité de l'orin fermer par un œil épissé[4] ou fixée long du corps de l'ancre[5]. Puis l'orin est noué jusqu'aux pattes ou le diamant[6],[7], par deux demi-clefs à capeler entourant les pâtes de l'ancre[5]. Un nœud d'empennelage[5] ou un nœud de chaise[7] peut être aussi utilisé en remplacement du nœud d'orin.
Usage
Ce nœud permet de relever une ancre qui accroche sur le fond, un rocher ou une chaine, on parle d'oringuer[1],[5],[4],[7]. Pour pouvoir oringuer l'ancre, il faut fixer une bouée à l'extrémité de l'orin avec une longueur suffisante en cas de marée[7], outre l'avantage de repérer l'emplacement de l'ancre[8]. L'orin peut également être fixé à l'avant du bateau, il faut alors laisser beaucoup de longueur de corde pour éviter que l'ancre ne se relève seule à marée montante[7].
Variantes
L'attache sur un cordage de filet de pêche, se fait à l'aide d'un nœud d'orin sur senne[9].
Notes et références
- « www.lesnoeuds.com - Noeud-356 - Noeud-d'orin »
- Dictionnaire de la Mer (Jean MERRIEN, Edition Omnibus, 2001), Page 621
- Dictionnaire de la marine à voiles (PÂRIS et De BONNEFOUX, réédition de 1999), pages 476-477
- Le grand livre des noeuds (Clifford W. ASHLEY, Editions Gallimard Voiles, Paris, 2017), Pages 537-538
- Manuel de matelotage et de voilerie à l'usage des marins professionnels et des plaisanciers (Georges DEVILLERS, Editions Maritimes et d'Outres-Mer, Paris, 1971), page 41
- Manœuvre de port et de mouillage (Ivar DEDEKAM, Editions Voiles et voiliers (Paris), collection « Comprendre », 2009), page 63
- Guide des termes de marine (Chasse Marée, 1997), pages 119-120
- Dictionnaire de la marine à voiles (PÂRIS et De BONNEFOUX, réédition de 1999), pages 476-477
- Le grand livre des noeuds (Clifford W. ASHLEY, Editions Gallimard Voiles, Paris, 2017), Pages 48 et 292
Voir aussi
Bibliographie
- Clifford W. Ashley (trad. de l'anglais par KarinHuet), Le Grand Livre des Noeuds, Paris, Voiles Gallimard, (1re éd. 1944), 612 p. (ISBN 978-2-7424-4957-6)
- Jean Merrien, Dictionnaire de la mer : Savoir-faire, traditions, vocabulaire, techniques, Paris, Omnibus, réédition 2001 (réimpr. 2014), 861 p. (ISBN 978-2-258-11327-5)
- Edmond Parïs et Pierre de Bonnefoux, Dictionaire de marine à voiles (Détail des éditions), Paris, Editions du Layeur, (réimpr. 1999) (1re éd. 1859), 720 p. (ISBN 978-2-911468-21-6 et 2-911468-21-X)
- Georges DEVILLERS, Manuel de matelotage et de voilerie à l'usage des marins professionnels et des plaisanciers, Editions Maritimes et d'Outres-Mer (Paris), , 445 p.
- Gwendal JAFFRY, Claude BAS, Yves GAUBERT, Michel PHILLIPE, Guide des nœuds et du matelotage, Douarnenez, Le Chasse Marée, , 128 p. (ISBN 2-914208-14-6)