NGC 2779

NGC 2779 est une galaxie lenticulaire située dans la constellation du Lynx à environ 96 millions d'années-lumière de la Voie lactée. Elle a été découverte par le physicien irlandais George Stoney en 1850[6].

NGC 2779

La galaxie lenticulaire NGC 2779.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Lynx
Ascension droite (α) 09h 12m 28,3s[1]
Déclinaison (δ) 35° 03 14
Magnitude apparente (V) 15,0 [2]
15,9 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 14,06 mag/am2 [3]
Dimensions apparentes (V) 0,7 × 0,6 [2]
Décalage vers le rouge 0,007022 ± 0,000147[1]
Angle de position 161°[2]

Localisation dans la constellation : Lynx

Astrométrie
Vitesse radiale 2 105 ± 44 km/s [4]
Distance 29,4 ± 2,6 Mpc (95,9 millions d'a.l.) [5]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie lenticulaire
Type de galaxie SB0/a[2],[6]
Dimensions 20 000 a.l.[7]
Découverte
Découvreur(s) George Stoney [6]
Date 13 mars 1850[6]
Désignation(s) PGC 25958
MCG 6-20-44
CGCG 180.55 [2]
Liste des galaxies lenticulaires

Avec une brillance de surface égale à 14,06 mag/am2, on peut qualifier NGC 2779 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.

Groupe de NGC 2859

NGC 2779 est à peu près à la même distance de nous que NGC 2778 et elles sont rapprochées sur la sphère céleste. Il est donc possible que NGC 2778 et NGC 2779 forment une paire de galaxie. Cependant, la base de données NASA/IPAC mentionne la possibilité que NGC 2778 soit une galaxie du champ, c'est-à-dire qu'elle n'appartient pas à un amas ou un groupe et qu'elle est donc gravitationnellement isolée et elle mentionne que NGC 2779 est membre d'un groupe[1]. L'article publié en 1998 par Abraham Mahtessian[8] n'inclue pas NGC 2779 dans le groupe de NGC 2859, mais NGC 2778 y figure. Si NGC 2778 et NGC 2779 forme une paire de galaxies, alors NGC 2779 devrait aussi faire partie du groupe de NGC 2859.

Selon site « Un atlas de l'Univers » de Richard Powel, le groupe de NGC 2859 compte aussi deux autres galaxies, soit UGC 5015 et UGC 5020[9].

Les galaxies NGC 2778 et NGC 2780 figurent aussi dans un groupe de galaxies (le groupe de NGC 2778) indiqué dans un article d'A.M. Garcia[10] paru en 1993. Deux autres galaxie apparaissent dans le groupe, soit UGC 4777 et UGC 4834.

En résumé, le groupe de NGC 2859 compterait donc au moins 8 galaxies et peut-être une neuvième : NGC 2778, NGC 2780, NGC 2793, NGC 2859, UGC 4777, UGC 4834, UGC 5015, UGC 5020 et peut-être NGC 2779.

Notes et références

  1. (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 2779 (consulté le )
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 2700 à 2799 »
  3. La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation
  4. On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
  5. On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = Hod, où Ho est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de Ho.
  6. (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le )
  7. On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.
  8. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  9. « Une liste des groupes de galaxies proches, Un Atlas de l'Univers, Richard Powel » (consulté le )
  10. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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