NGC 3223

NGC 3223 est une galaxie spirale située dans la constellation de la Machine pneumatique à environ 132 millions d'années-lumière de la Voie lactée. Elle a été découverte par l'astronome britannique John Herschel en 1835. Cette galaxie a aussi été observée par l'astronome américain Lewis Swift le 30 décembre 1897 et elle a été inscrite à l'Index Catalogue sous la cote IC 2571[6].

Données d’observation (Époque J2000.0)
NGC 3223
La galaxie spirale NGC 3223.
Constellation	Machine pneumatique
Ascension droite (α)	10^h 21^m 35,1^s[1]
Déclinaison (δ)	−34° 16′ 01″ [1]
Magnitude apparente (V)	11,0 [2] 11,8 dans la Bande B [2]
Brillance de surface	13,61 mag/am²[3]
Dimensions apparentes (V)	4,1′ × 2,7′[2]
Décalage vers le rouge	0,009644 ± 0,000022[1]
Angle de position	135°[2]
Localisation dans la constellation : Machine pneumatique
Astrométrie
Vitesse radiale	2 891 ± 7 km/s [4]
Distance	40,4 ± 2,9 Mpc (∼132 millions d'a.l.)[5]
Caractéristiques physiques
Type d'objet	Galaxie spirale
Type de galaxie	SA(s)b[1] Sb?[6] Sb[2]
Dimensions	157 000 a.l.[7]
Découverte
Découvreur(s)	John Herschel[6]
Date	2 février 1835[6]
Désignation(s)	IC 2571 PGC 30308 ESO 375-12 MCG -6-23-23 IRAS 10193-3400 [2]
Liste des galaxies spirales

NGC 3223 a été utilisé par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(r)bc dans son atlas des galaxies[8]^,[9].

La classe de luminosité de NGC 3223 est II et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé[1].

De très nombreuses mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 29,849 ± 7,971 Mpc (∼97,4 millions d'a.l.)[10], ce qui est tout juste à l'intérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage[5].

Groupe de NGC 3223

NGC 3223 est la galaxie la plus grosse et la plus brillante d'un groupe de galaxies d'au moins 16 membres qui porte son nom. Les autres galaxies du catalogue NGC et du catalogue IC du groupe de NGC 3223 sont NGC 3224, NGC 3258, NGC 3268, NGC 3289, IC 2552, IC 2559 et IC 2560[11]. Le groupe de NGC 3223 fait partie de l'amas de la Machine pneumatique (Abell S0636)[12]. Les galaxies du catalogue NGC et du catalogue IC de ce groupe sont les galaxies dominantes de l'amas de la Machine pneumatique.

Notes et références

(en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 3223 (consulté le 4 avril 2019)
« Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 3200 à 3299 »
La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation $S=m+2,5\times \log _{10}A$
On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = H_od, où H_o est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de H_o.
(en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le 4 avril 2019)
On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.
Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 3223
(en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 3223 » (consulté le 9 décembre 2020)
« Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le 4 avril 2019)
A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ juillet 1993, p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
U. Hopp et J. Materne, « The Antlia cluster of galaxies and its environment - The Hydra I-Centaurus supercluster », Astronomy and Astrophysics Supplement Series (ISSN 0365-0138), vol. 61,‎ juillet 1993, p. 93-106, page 101 (Bibcode 1985A&AS...61...93H)

Voir aussi

Articles connexes

Liste des objets du NGC

Liens externes

(en) NGC 3223 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
(en) NGC 3223 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
(en) NGC 3223 sur la base de données LEDA
NGC 3223 sur le site de SEDS
(en) NGC 3223 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
(en) NGC 3223 sur le site du professeur C. Seligman

Portail de l’astronomie

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[ned-1] (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 3223 (consulté le 4 avril 2019)

[spider-2] « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 3200 à 3299 »

[3] La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation $S=m+2,5\times \log _{10}A$

[4] On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.

[dist-5] On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = H_od, où H_o est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de H_o.

[selig-6] (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le 4 avril 2019)

[7] On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.

[8] Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 3223

[buta-9] (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 3223 » (consulté le 9 décembre 2020)

[10] « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le 4 avril 2019)

[garcia-11] A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ juillet 1993, p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)

[hopp-12] U. Hopp et J. Materne, « The Antlia cluster of galaxies and its environment - The Hydra I-Centaurus supercluster », Astronomy and Astrophysics Supplement Series (ISSN 0365-0138), vol. 61,‎ juillet 1993, p. 93-106, page 101 (Bibcode 1985A&AS...61...93H)