NGC 4000

NGC 4000 est une galaxie spirale vue par la tranche et située dans la constellation du Lion à environ 208 millions d'années-lumière. NGC 4000 a été découvert par l'astronome irlandais Lawrence Parsons en 1878.

NGC 4000

La galaxie spirale NGC 4000
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Lion
Ascension droite (α) 11h 57m 57,0s[1]
Déclinaison (δ) 25° 08 40 [1]
Magnitude apparente (V) 14,6[2]
15,4 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 12,85 mag/am2[3]
Dimensions apparentes (V) 1,0 × 0,2[2]
Décalage vers le rouge 0,015201 ± 20[1]
Angle de position 81°[2]

Localisation dans la constellation : Lion

Astrométrie
Vitesse radiale 4 557 ± 6 km/s [4]
Distance 63,6 ± 4,4 Mpc (207 millions d'a.l.)[5]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale
Type de galaxie Sc[1] Sbc[2],[6] SBbc[7]
Dimensions 60 000 a.l.[8]
Découverte
Découvreur(s) Lawrence Parsons[6]
Date [6]
Désignation(s) PGC 37643
UGC 6949
MCG 4-28-103
CGCG 127-118
IRAS 11554+2524 [2]
Liste des galaxies spirales

NGC 4000 présente une large raie HI[1].

Une mesure non basée sur le décalage vers le rouge (redshift) donne une distance d'environ 63,800 Mpc (208 millions d'a.l.)[9]. L'incertitude sur cette valeur n'est pas donnée sur la base de données NED et elle est à l'intérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage[5].

Groupe de NGC 3987

Selon A.M. Garcia, NGC 4000 fait partie du groupe de NGC 3987 qui compterait au moins cinq galaxies. Selon l'article publié par Garcia, les quatre autres galaxies du groupe sont NGC 3987, NGC 4007 (NGC 4005 dans l'article) NGC 4018 et NGC 4022[10].

Les galaxies NGC 3987, NGC 4007 et NGC 4022 sont aussi mentionnées dans un groupe décrit par Abraham Mahtessian dans un article publié en 1998, mais à la place des galaxies NGC 4000 et NGC 4018, on y retrouve les galaxies NGC 3997 et NGC 4015[11].

D'autre part, la galaxie NGC 3997 à une distance de 66,7 Mpc de la Voie lactée se retrouve dans un autre groupe décrit par Garcia qui porte son nom. Les galaxies du groupe de NGC 3997 sont à une distance moyenne de 66,1 Mpc de la Voie lactée. NGC 3997 semble donc définitivement faire partie de ce groupe plutôt que celui de NGC 3897. Par contre, la distance de 61,0 Mpc de galaxie NGC 4015 la situerait mieux dans le groupe de NGC 3897.

Les galaxies des trois groupes décrits par ces deux auteurs sont toutes situées à des distances assez semblables de la Voie lactée, de 60,5 à 70,1 Mpc. Leur appartenance à l'un ou l'autre des groupes peut donc varier et elle dépend des critères de regroupement utilisés par les auteurs.

Notes et références

  1. (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 4000 (consulté le )
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4000 à 4099 »
  3. La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation
  4. On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
  5. On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = Hod, où Ho est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de Ho.
  6. (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le )
  7. (en) « NGC 4000 sur HyperLeda » (consulté le )
  8. On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.
  9. « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  10. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  11. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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