NGC 4308

NGC 4308 est une galaxie elliptique naine située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice à environ 27 millions d'années-lumière. NGC 4308 a été découvert par l'astronome américain Truman Safford en 1868.

NGC 4308

La galaxie elliptique NGC 4308
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Chevelure de Bérénice
Ascension droite (α) 12h 21m 56,8s[1]
Déclinaison (δ) 30° 04 28 [1]
Magnitude apparente (V) 13,4[2]
14,4 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 12,77 mag/am2[alpha 1]
Dimensions apparentes (V) 0,8 × 0,7[2]
Décalage vers le rouge 0,001965 ± 0,000033[1]
Angle de position 30°[2]

Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice

Astrométrie
Vitesse radiale 589 ± 10 km/s [alpha 2]
Distance 8,23 ± 0,70 Mpc (26,8 millions d'a.l.)[alpha 3]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie elliptique
Type de galaxie E?[1] E[3] E1[4],[2]
Dimensions 6 200 a.l.[alpha 4]
Découverte
Découvreur(s) Truman Safford[4]
Date [4]
Désignation(s) PGC 40011
UGC 7426
MCG 5-29-89
CGCG 158-88 [2]
Liste des galaxies elliptiques

Une mesure non basée sur le décalage vers le rouge (redshift) donne une distance d'environ 9,700 Mpc (31,6 millions d'a.l.)[5] L'incertitude sur cette valeur n'est pas donnée sur la base de données NED et elle est légèrement à l'extérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage[alpha 3].

Groupe de NGC 4631

Selon A.M. Garcia, la galaxie NGC 4308 fait partie d'un groupe de galaxies qui compte au moins 14 membres, le groupe de NGC 4631. Les autres membres sont NGC 4150, NGC 4163, NGC 4190, NGC 4214, NGC 4244, NGC 4395, NGC 4631, NGC 4656, IC 779, MCG 6-28-0, UGC 7605, UGC 7698, UGCA 276[6].

D'autre part, NGC 4308 fait aussi partie d'une autre groupe décrit dans un article publié en 1998[7] par Abraham Mahtessian. Il s'agit du groupe de NGC 4725, la galaxie la plus brillante de ce groupe qui compte 16 membres.

Selon Mahtessian, quatre des galaxies du groupe de NGC 4631 (NGC 4163, NGC 4190, NGC 4214 et NGC 4244) font partite du groupe de NGC 4214, la galaxie la plus brillante. Mahtessian mentionne le groupe de NGC 4631, mais il n'y figure que cinq galaxies. En plus de NGC 4935, de NGC 4631 et de NGC 4656, deux autres galaxies non présentent dans la liste de Garcia y figurent, soit NGC 4509 et NGC 4627 qui occupent les deux dernières rangées du tableau.

Certaines galaxies du groupe de NGC 4725 font partie d'autres groupes décrits dans l'article de Garcia. Les frontières entre les groupes ne sont pas clairement établies et dépendent des critères de proximité utilisés par les auteurs.

Notes et références

Notes

  1. La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation
  2. On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
  3. On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = Hod, où Ho est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de Ho.
  4. On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.

Références

  1. (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 4308 (consulté le )
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4300 à 4399 »
  3. (en) « NGC 4308 sur HyperLeda » (consulté le )
  4. (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le )
  5. .« Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  6. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  7. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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