NGC 474

NGC 474 est une très vaste galaxie lenticulaire située dans la constellation des Poissons. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 2 201 ± 23 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 29,5 ± 2,1 Mpc (96,2 millions d'a.l.)[1]. NGC 474 a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784.

NGC 474

La galaxie lenticulaire NGC 474
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Poissons
Ascension droite (α) 01h 20m 06,7s[1]
Déclinaison (δ) 03° 24 55 [1]
Magnitude apparente (V) 11,5 [2]
12,4 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 15,63 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 7,10 × 6,3 [2]
Décalage vers le rouge +0,007722 ± 0,000017 [1]
Angle de position 75° [2]

Localisation dans la constellation : Poissons

Astrométrie
Vitesse radiale 2 315 ± 5 km/s [1]
Distance 29,51 ± 2,09 Mpc (96,2 millions d'a.l.) [1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie lenticulaire
Type de galaxie SA0^0(s)[1] S0[2] (R)SA0(rs)a? pec[3]
Dimensions environ 81,61 kpc (266 000 a.l.)[1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel [3]
Date 13 décembre 1784 [3]
Désignation(s) PGC 4801
MCG 0-4-85
UGC 864
CGCG 385-71
ARP 227 [2]
Liste des galaxies lenticulaires

NGC 474 présente une large raie HI[1].

Avec une brillance de surface égale à 15,63 mag/am2, on peut qualifier NGC 474 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.

À ce jour, plus d'une dizaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 28,054 ± 7,392 Mpc (91,5 millions d'a.l.)[4], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.

Un ensemble de coquilles et de courants d'étoiles

On peut voir sur l'image réalisée par l'étude SDSS des coquilles et des jets d'étoiles autour du noyau central de NGC 474. Ces structures sont encore plus visibles sur l'image captée par l'observatoire Canada-France-Hawaï[5]. On pense que ces structures pourraient de l'absorption de plusieurs petites galaxies dans le passé, mais ce n'est pas certain. Ils pourraient aussi avoir été produites par une collision avec la galaxie spirale NGC 470 visible à droite de NGC 474[6].

Groupe de NGC 470

NGC 474 appartient au groupe de NGC 470 qui comprend au moins 13 galaxies. Ce groupe comprend les galaxies NGC 470, NGC 474, NGC 485, NGC 488, NGC 489, NGC 502, NGC 516, NGC 518, NGC 520, NGC 522, NGC 524, NGC 525 et NGC 532[7].

Le groupe de NGC 470 devrait comprendre au moins 4 autres galaxies brillantes dans le domaine des rayons X[8] (NGC 509, IC 101, IC 114 et CGCG 411-0458 (PGC 4994)) car elles sont dans la même région de la sphère céleste et à des distances similaires à celles du groupe.

L'identification de NGC 470 comme faisant partie de ARP 227 est une erreur selon C. Seligman[3] qui soutient que Arp 227 ne comprend que la galaxie NGC 474. Cependant, on doit noter que NGC 474 est en interaction gravitationnelle avec sa voisine NGC 470.

NGC 470 et NGC 474 sont en interaction gravitationnelle (panneau de gauche). C'est peut-être la raison pour laquelle plusieurs identifient ces deux galaxies à Arp 227.

Notes et références

  1. (en) « Results for object NGC 474 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 400 à 499 »
  3. (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le )
  4. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 474 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  5. (en) « NGC 474, Coelum ASTRONOMIA » (consulté le )
  6. (en) « Galaxy NGC 474: Shells and Star Streams, Astronomy Picture Of the Day, 6 février 2018 » (consulté le )
  7. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  8. Chandreyee Sengupta et Ramesh Balasubramanyam, « HI content in galaxies in loose groups », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 369 #1, , p. 360-368 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2006.10307.x, Bibcode 2006MNRAS.369..360S, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

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