NGC 5725

NGC 5725 est une petite galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Vierge à environ 74 millions d'années-lumière de la Voie lactée. NGC 5725 a été découvert par l'astronome prussien Heinrich Louis d'Arrest en 1862.

NGC 5725

La galaxie spirale barrée NGC 5725
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Vierge
Ascension droite (α) 14h 40m 58,3s [1]
Déclinaison (δ) −02° 11 12  [1]
Magnitude apparente (V) 13,7 [2]
14,4 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 13,66 mag/am2 [alpha 1]
Dimensions apparentes (V) 1,2 × 0,8 [2]
Décalage vers le rouge 0,005430 ± 0,000007 [1]
Angle de position 40° [2]

Localisation dans la constellation : Vierge

Astrométrie
Vitesse radiale 1 628 ± 2 km/s  [alpha 2]
Distance 22,7 ± 1,6 Mpc (74 millions d'a.l.)[alpha 3].
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale barrée
Type de galaxie SB(s)d?[1] SBcd?[3] SBcd[2],[4]
Dimensions 26 000 a.l. [alpha 4]
Découverte
Découvreur(s) Heinrich Louis d'Arrest [3]
Date  [3]
Désignation(s) PGC 52456
UGC 9466
MCG 0-37-25
CGCG 19-80
IRAS 14384+0224 [2]
Liste des galaxies spirales barrées

La classe de luminosité de NGC 5725 est IV et elle présente une large raie HI[1].

Une mesure non basée sur le décalage vers le rouge (redshift) donne une distance d'environ 24,400 Mpc (79,6 millions d'a.l.)[5]. L'incertitude sur cette valeur n'est pas donnée sur la base de données NED et elle est tout juste à l'extérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage[alpha 3].

Groupe de NGC 5746

Selon A. M. Garcia, NGC 5725 fait partie du groupe de NGC 5746. Ce groupe de galaxies compte au moins 31 membres dont NGC 5636, NGC 5638, NGC 5658 (=PGC 51957), NGC 5668, NGC 5690, NGC 5692, NGC 5691, NGC 5701, NGC 5705, NGC 5713, NGC 5719, NGC 5740, NGC 5746, NGC 5750, IC 1022, IC 1024 et IC 1048[6].

Sur le site « Un Atlas de l'Univers », Richard Powel mentionne aussi le groupe de NGC 5746, mais il n'y figure que 14 galaxies, dont NGC 5725. Six autres galaxies du groupe de NGC 5746 de Garcia se trouvent dans un autre groupe mentionné par Powel, soit le groupe de NGC 5638. Selon Powel, la galaxie NGC 5701 ne fait pas partie d'un groupe de galaxies et les autres galaxies de Garcia ne figurent pas dans celles retenues par celui-ci[7].

Note : selon Abraham Mahtessian NGC 5725 fait partie d'un groupe qui ne comprend que trois galaxies. Les deux autres galaxies sont NGC 5740 et NGC 5746[8].

Le groupe de NGC 5746 fait partie de l'Amas de la Vierge III, un des amas du superamas de la Vierge[7].

Notes et références

Notes

  1. La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation
  2. On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
  3. On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = Hod, où Ho est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de Ho
  4. On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.

Références

  1. (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 5725 (consulté le )
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 5700 à 5799 »
  3. (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le )
  4. (en) « NGC 5725 sur HyperLeda » (consulté le )
  5. « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  6. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  7. « Une liste des groupes de galaxies proches » (consulté le )
  8. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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