Nahr Beyrouth
Le Nahr Beyrouth, ou fleuve de Beyrouth, est un fleuve côtier libanais prenant sa source dans les montages libanaises, à Hammana, et se jetant dans la mer Méditerranée au niveau de Beyrouth dont il représente la frontière administrative. Le Nahr al Jaamani est son principal affluent. Le fleuve est appelé « Nahr al Maten » de sa source jusqu'à l'embouchure de Nahr al Jaamani[1]. Ce fleuve a un degré de pollution élevé car les égouts de la ville de Beyrouth le rejoignent peu à peu tout au long de son passage dans la ville et la plus grande partie juste avant son embouchure. Totalement à sec en été, sa longueur totale est de 29 kilomètres[réf. nécessaire]. Il n'est pas navigable.
Nahr Beyrouth (fleuve de Beyrouth) | |
Fleuve Beyrouth sur OpenStreetMap. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 29 km [réf. nécessaire] |
Bassin | 320 km2 |
Cours | |
Source | source |
· Localisation | Hammana |
· Coordonnées | 33° 54′ 09″ N, 35° 47′ 02″ E |
Embouchure | mer Méditerranée |
· Localisation | au niveau de Beyrouth |
· Altitude | 0 m |
· Coordonnées | 33° 54′ 15″ N, 35° 32′ 31″ E |
Géographie | |
Pays traversés | Liban |
Principales localités | Beyrouth |
Sources : OpenStreetMap | |
Histoire
Selon la légende de Saint Georges, celui-ci aurait tué le dragon quelque part près de l'embouchure du fleuve[2].
Âge de la pierre
Durant l'âge de la pierre, la ville de Beyrouth était composée de deux îles dans le delta du fleuve. Année après année, le delta s'est ensablé et une seule grande masse de terre s'est formée[3].
Antiquité
Durant l'Antiquité, le fleuve était connu sous le nom de Magoras[4] et était un lieu de culte du dieu Hélios[5]. Les Romains y construisirent un aqueduc avec un pont de 240 mètres pour apporter de l'eau à la ville de Béryte[6].
Renaissance
Selon certains, l'émir Fakhr-al-Din II aurait construit ou restauré un pont de sept arches sur le fleuve[7],[8].
Âge industriel
Au XIXe siècle, des industries se sont développées sur les rives de fleuve.
XXe siècle
Le fleuve est emmuré sur 4 kilomètres depuis 1968[9], de l'entrée dans Beyrouth jusqu'à peu avant son embouchure.
Restauration
Beaucoup de Libanais veulent restaurer le fleuve de Beyrouth en le convertissant en une étendue verte qui longe la ville avec un cours d'eau, des jardins, et même un train électrique.
Liens externes
Notes et références
- Carte du Liban (échelle 1:200 000) imprimée par Geoprojects
- (en) Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, The Present State of the Turkish Empire, page 237
- (en) History of Beirut sur lonelyplanet.com
- (en) Khoury and Ragette, Beirut of Tomorrow: Planning for Reconstruction
- (en) Cook, Stanley Arthur. The Religion of Ancient Palestine in the Light of Archaeology
- (en) Morgan, James F. The Prodigal Empire: The Fall of the Western Roman Empire, page 87
- (en) Porter, Josias. A handbook for travellers in Syria and Palestine: Volume 1, page 407
- (en) Inchbold, A. C. Under the Syrian sun: the Lebanon, Baalbek, Galilee, and Judæa: Volume 1, page 204
- (en) Frem, Sandra. Nahr Beirut : Projections on an Infrastructural Landscape
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