Namie
Le bourg de Namie (浪江町, Namie-machi) est une ville située dans la préfecture de Fukushima, au Japon.
Namie 浪江町 | ||||
Le centre-ville de Namie | ||||
Drapeau | ||||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | Japon | |||
Région | Tōhoku | |||
Préfecture | Fukushima | |||
Code postal | 〒979-1592 | |||
Démographie | ||||
Population | 1 580 hab. () | |||
Densité | 7,1 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 37° 29′ 00″ nord, 141° 00′ 00″ est | |||
Superficie | 22 310 ha = 223,10 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Japon
Géolocalisation sur la carte : Japon
Géolocalisation sur la carte : préfecture de Fukushima
| ||||
Liens | ||||
Site web | www.town.namie.fukushima.jp | |||
Évacuée après la catastrophe nucléaire de Fukushima, elle est située dans la zone d'exclusion et devient de ce fait une ville fantôme, interdite d'accès pendant plusieurs années.
En mars 2017, les autorités japonaises déclarent qu'une partie de Namie est à nouveau habitable, et lèvent en conséquence les restrictions interdisant aux personnes d'y vivre.
Histoire
La ville est située à huit kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi[1].
Namie est durement touchée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, qui provoquent la destruction de 650 maisons[2].
À la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, la ville est affectée par les radiations. Puisqu'elle est située dans la zone d'exclusion, la totalité des habitants est forcée de quitter Namie, qui se transforme en ville fantôme[3].
Pendant des années, toute entrée dans la ville est interdite, sauf pour de brèves visites, moyennant une autorisation spéciale[3]. Parallèlement, le gouvernement central japonais entame de vastes travaux de décontamination de la ville pour permettre aux gens d'y revenir.
En mars 2017, les autorités japonaises considèrent qu'à la suite des travaux de décontamination, 20 % de la ville est à nouveau habitable, et lèvent en conséquence les restrictions qui empêchaient les gens d'y vivre[3]. Cette décision est toutefois critiquée par des ONG qui considèrent que la radioactivité y demeure très élevée[4].
En 2021, la ville ne compte que 1 580 habitants, contre 21 000 en 2011[5].
Notes et références
- Sébastien Falletti, « Japon - Fukushima, le destin tragique des réfugiés », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- Namie, « Namie, une ville fantôme près de Fukushima », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- « A Fukushima, la difficile renaissance d'anciennes villes fantômes », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
- « «Pas question de retour à la normale» - Greenpeace », sur Greenpeace (consulté le ).
- GEO avec AFP, « À Fukushima, la difficile renaissance d'anciennes villes fantômes », sur geo.fr, (consulté le ).
- Portail de la préfecture de Fukushima