Naprotechnologie

Naprotechnologie est une marque déposée provenant de la contraction des termes anglais Natural Procreative Technology[1], désignant un parcours médical visant à restaurer la fertilité[2].


Elle est une méthode de procréation naturelle médicalement assistée mise au point dans les années 1980-1990 par Thomas Hilgers, gynécologue obstétricien américain spécialiste de médecine reproductive. Intervenant après un premier parcours payant d’observation de la glaire cervicale au cours du cycle menstruel, vendue sous la marque « système FertilityCare », la « naprotechnologie » est un parcours de diagnostics et de soins basé sur ces résultats, sur des pratiques médicale et chirurgicale classiques de reproduction ou alternatives (compléments alimentaires et médicaments sans autorisation de mise sur le marché[2]).

Méthode promue par les milieux catholiques, son efficacité n'est pas prouvée[3].

Fonctionnement

Les découvertes de Thomas Hilgers et le système FertilityCare (du modèle Creighton) apportent une prise en charge médicale peu invasive[4], une méthode alternative à la PMA. Elles sont utilisées à l'étranger à partir des années 1980 et commencent à être utilisées en France[5],[6], après avoir été importée en 2000 en Europe, en particulier en Irlande, Pologne, Allemagne, Suisse, et en Amérique du Sud.

La naprotechnologie cherche à traiter les causes sous-jacentes de l'hypofertilité[2].

Il s’agit d’une prise en charge médicale en vue de faciliter la conception qui, elle, se déroule naturellement, sans passer par l’insémination artificielle ou la fécondation in vitro. Cette prise en charge est fondée sur la connaissance précise du cycle féminin, à travers l’observation de la glaire cervicale  qui va permettre au couple de bien connaître ses périodes fertiles , et de la fertilité masculine. Cette phase est complétée par un suivi médical classique, avec des examens (prises de sang, bilans hormonaux, échographies, spermogramme, etc.), des consignes hygiéno-diététiques (régime pauvre en sucres par exemple) et des traitements médicamenteux, voire chirurgicaux.[7].

Efficacité non démontrée

Ses méthodes ont une probabilité de réussite située entre 40 et 50% pour les femmes d'environ 35 ans. Pour les couples connaissant des fausses couches répétées, 80% peuvent espérer mener une grossesse à terme[8].[réf. à confirmer]

L'efficacité de cette méthode n'est pas démontrée, les personnes y ayant recours n'ayant en réalité pas plus facilement un enfant que des personnes ayant régulièrement un rapport sexuel dans un but procréatif[3].

Voir aussi

Références bibliographiques

  • Olivier Mathonat (préf. Martin Steffens), Attendre et espérer Itinéraire d’un couple sans enfant, Paris, Éditions Emmanuel, , 160 p. (ISBN 978-2-35389-739-1, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Emmanuel Pellat et Maryvonne Gasse, « Bonnes adresses - FertilityCare et NaPro Technology », sur famillechretienne.fr, (consulté le )
  2. Antoine Pasquier, Sept questions sur la NaProTechnologie, Famille chrétienne no 2140 du 19 au 25 janvier 2019, p. 22-31 lire en ligne
  3. Kiera Butler, « Inside the strange, heartbreaking, relentless quest for a Christian fertility treatment », sur Mother Jones (consulté le ).
  4. « La NaProTechnologie ou Procréation Naturelle Médicalement Assistée », sur http://www.fertilitycare.fr (consulté le )
  5. « La naprotechnologie : technologie naturelle pour traiter l'infertilité », sur www.famillechretienne.fr, (consulté le ) : « Sources: Famille Chrétienne (Emmanuel Pellat, Maryvonne Gasse) 18-24/06/11 »
  6. « La naprotechnologie, méthode alternative à la PMA pour les cas d'hypofertilité », sur www.famillechretienne.fr, (consulté le ) : « Sources : Famille chrétienne (Anne Gavini) 20/02/2014 »
  7. « La naprotechnologie, une aide méconnue pour restaurer la fertilité naturelle », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  8. « En Pologne, le gouvernement veut financer la naprotechnologie plutôt que les FIV », sur www.genethique.org (consulté le )
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