Narasimha

Narasimha (sanskrit : नरसिंह) est le quatrième avatar de Vishnou, mi-homme, mi-lion[1].

Pour les articles homonymes, voir Narasimha (homonymie).

Narasimha tuant Hiranyakashipu, XVIIIe siècle.

Vishnou prit cette forme pour vaincre le démon Hiranyakashipu qui, à la suite de grandes ascèses, avait obtenu de Brahmâ de ne pouvoir être tué ni par un homme, ni par un dieu, ni par un animal, ni à l'extérieur, ni à l'intérieur, ni au sol, ni en l'air, ni le jour ni la nuit. Sous sa forme composite, Narasimha — Vishnou ni homme ni animal, mais mi-homme mi-animal — le tua en le saisissant au seuil d'une porte (ni à l'intérieur, ni à l'extérieur), au crépuscule (ni le jour ni la nuit) et en le maintenant sur son genou (afin qu'il ne soit ni au sol, ni dans les airs) pour enfin l'étriper, car le démon orgueilleux mettait en doute la puissance de Vishnou. En effet, Hiranyakashipu avait un fils, Prahlada, qui était un fervent dévot de Vishnou ; son père s'efforçait en vain de l'arracher à ce culte : Prahlada ne cédait pas aux menaces de son père démoniaque. Hiranyakashipu, irrité, ordonna de conduire son fils au supplice ; mais Vishnou sortit d'une colonne du palais sous la forme de Narasimha, et tua son adversaire [2].

Lorsque Prâhlada était encore dans le ventre de sa mère, on demanda à ce qu'elle avorte de l'enfant du fait de la nature démoniaque de son père tyrannique, mais le roi des dieux, Indra, tenu aux avortements et aux engendrements, refusa[3].

Références

  1. The A to Z of Hinduism par B.M. Sullivan publié par Vision Books, pages 142 et 143, (ISBN 8170945216)
  2. Le théâtre indien, par Sylvain Lévi, bibliothèque de l'école des hautes études, Paris, collège de France, distributeur exclusif : Librairie Honoré Champion, 7 quai Malaquais, Paris VIe, deuxième tirage 1963 ; page 406.
  3. Bhumapati Dasa 2004, p. 77.

Voir aussi

Bibliographie

  • Portail de la mythologie
  • Portail du monde indien
  • Portail des créatures et animaux légendaires
  • Portail de l’hindouisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.