Natalie Rickli

Natalie Simone Rickli, née le à Winterthour (originaire de Madiswil), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Elle est députée du canton de Zurich au Conseil national de à et conseillère d'État zurichoise depuis .

Natalie Rickli

Portrait de Natalie Rickli.
Fonctions
Conseillère d'État du canton de Zurich
En fonction depuis le
Élection 24 mars 2019
Prédécesseur Markus Kägi
Conseillère nationale
Législature 48e à 50e
Groupe politique UDC (V)
Commission CTT et CAJ
Successeur Martin Haab
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Winterthour
Nationalité Suisse
Parti politique UDC
Profession Employée de commerce
Conseillère en communication

Biographie

Natalie Rickli naît le à Winterthour. Elle est originaire de Madiswil, dans le canton de Berne[1]. Ses parents ne sont pas engagés en politique. Elle a une sœur, née en 1994[2].

Elle grandit à Riet bei Neftenbach. Elle suit l'école primaire à Aesch et l'école secondaire à Neftenbach, dans le canton de Zurich[3].

De 1992 à 1995, elle fait un apprentissage d'employée de commerce chez Fenaco à Winterthour, une entreprise du commerce agricole[4]. De 2005 à 2009, elle est responsable de la gestion des sites Internet de l'entreperise Adlink Schweiz AG. De 2009 à 2017, elle est responsable de la gestion des contacts stratégiques chez Goldbach Group, à Küssnacht[5]. De 2018 à 2019, elle est conseillère en communication indépendante[6].

Elle habite à Winterthour[6].

Parcours politique

Elle commence à s'intéresser à l'UDC en 1992, lors du référendum sur l'adhésion à l'Espace économique européen. Elle adhère aux jeunes UDC de Winterthour en 1996[2] et les préside de 2000 à 2003[3].

Elle siège de à au Grand conseil communal de Winterthour, puis brièvement au Conseil cantonal de Zurich de à [1].

Elle est élue au Conseil national lors des élections fédérales de 2007. Elle est réélue en 2011 avec le meilleur score du pays[7] et en 2015. Elle siège à la Commission des transports et des télécommunications (CTT), qu'elle préside de à , et à partir du également à la Commission des affaires juridiques (CAJ)[8].

Elle est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[9].

Le , elle est élue conseillère d'État du canton de Zurich, en septième et dernière position, devant le deuxième candidat du PLR Thomas Vogel. Elle remplace ainsi l'UDC Markus Kägi au gouvernement et reprend la direction de la santé en [10]. Martin Haab lui succède au Conseil national.

Positionnement politique

Elle appartient à l'aile dure ou populiste de l'UDC[11],[7]. En 2007, elle déclare se situer à 9 à la droite de son parti sur une échelle allant de 1 à 10[2].

Opposée au monopole de service public de la Société suisse de radiodiffusion et télévision, elle a notamment fait campagne pour l'initiative No Billag[11].

Autres mandats

Elle est présidente de 2014 à 2019 du groupe Aktion Medienfreiheit, qui lutte pour les médias privés et contre les médias du service public[12],[6].

Critiques

Son appartenance aux cadres de Goldbach Group est souvent critiquée comme du lobbyisme[13],[14]. Sa promotion date de 2009, donc deux ans après son élection au parlement national[5]. Goldbach Group gère les fenêtres publicitaires d'actuellement au moins deux douzaines de stations privées, concurrence directe des chaînes du service public de la RTS/SRF (Radio Télévision Suisse/Schweizer Radio und Fernsehen)[15]. Or, les principales actions politiques de Natalie Rickli ont pour but d'affaiblir les chaînes de la RTS/SRF en contestant leur financement par des redevances, encaissées par Billag[16].

Notes et références

  1. « Biographie de Natalie Rickli », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Valérie de Graffenried, « Pourquoi je suis là. Natalie Rickli: «Il faut être plus dur avec les criminels étrangers» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. « Portrait | natalie-rickli.ch », sur site personnel de Natalie Rickli, (consulté le )
  4. Portrait Natalie Rickli Sur: natalie-rickli.ch, consulté: 26.02.2015.
  5. Natalie Rickli - Goldbach Group Sur: Goldbach Group, consulté: 26.02.2015.
  6. (de) « Regierungsrätin Natalie Rickli », sur Kanton Zürich (consulté le )
  7. Céline Zünd, « Natalie Rickli, une candidate dopée par le sexisme de son adversaire », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
  8. « Rickli Natalie | Conseil national | Député | Le Parlement suisse », sur web.archive.org, (consulté le )
  9. « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178, , p. 3.
  10. (de) « Zürich hat gewählt - Das war der Sonntags-Wahlkrimi », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  11. « Natalie Rickli a été désignée candidate UDC pour le Conseil d'Etat zurichois », sur rts.ch, (consulté le )
  12. Medienfreiheit.ch. Sur: Medienfreiheit.ch, consulté: 26.02.2015.
  13. Ricklis nicht ganz uneigennütziger Einsatz für Radio Energy. Sur: TagesAnzeiger, 3.11.2008, consulté: 26.02.2015.
  14. Nathalie Rickli und ihre TV-Verbindungen Sur: Politnetz.ch, consulté: 26.02.2015.
  15. Goldbach Media: À propos de nous. Sur: Goldbach Media, consulté: 26.02.2015.
  16. http://www.lematin.ch/suisse/Une-nouvelle-fronde-est-lancee-contre-la-redevance-et-Billag/story/16337372 Une nouvelle fronde est lancée contre la redevance et Billag] Dans: Le Matin du 11.06.2014

Liens externes

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